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TUNISIE, FRANCE et opinion

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Mensaje  Gramophone Dom 6 Feb - 13:49

FACE A FACE
ARGUMENTS LIENS A L'APPUI


J'ai pour coutume participer dans des forums et blogs, dans le but de connaitre le comportement sociale et l'idéologie des internautes.

Dans un forum que je fréquente régulièrement, toujours pour identifier la pensée des gens, je trouve couramment des personnes, pressées d'exprimer tout et leur contraire: un extrait (sans citer ni le pseudonyme, ni le forum, pour des raisons éthiques et déontologiques):


je cite textuellement:

Un internaute X:

..."Ce que les socialistes français reprochent à MAM, ce n''est pas tant d''avoir pris un avion privé
prêté pour partir en vacances, mais surtout pour en être revenue !"...


réponse de gramophone:

..." La dame en question travaille pour le gouvernement; en étant membre du parti dit (rubrique du parti concerné)?. Je vais donc répondre sous le titre "Vaudevillesque" à la bonne rubrique."

(puis le sujet, dans la rubrique du parti en question, puisque l'internaute avait malencontreusement abordé le sujet, dans le but principal de discréditer le PS)

..."Vaudevillesque

1° Devant le parlement, (au nom de la France) MAM affirme être en mesure d''apporter l''aide nécessaire, pour faire face aux émeutes ; à son ami et apparent rempart vis à vis du fantasme.

2° Un chargement de matériel spécifique inti-émeutes est découvert près à partir pour Tunisie, tout en réglé, (certains matériaux sont soumis à des autorisations à niveau de hautes autorités).

3° Volteface forcé vis à vis des événements. Interventions devant le parlement pour exprimer autre chose que sa volonté.

Sans toucher la vie privé à noël, une raison très forte de discréditer non pas la personne, mais la fonction de très haut niveau à niveau d''une nation de la prestance, la grandeur et l''histoire de la France.

P.S.:Un soudant phénomène est survenu à ma page internet au moment que je me disposé à publier le message, j''ai déjà l''habitude... déconnexion du serveur avec effacement du texte"...


Un troisième internaute interviens alors:

internaute Y :

..."L''ignorant gramophone affirme toujours et encore"...

La réponse de gramophone:

La ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, déplorant les violences survenues en Tunisie, a par exemple proposé mardi le savoir faire français à la police tunisienne pour "régler les situations sécuritaires". "On ne doit pas s'ériger en donneurs de leçons" face à une situation "complexe", a-t-elle ajouté. 
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/tunisie-mam-ne-veut-pas-donner-de-lecons_951520.html

Mardi 11 janvier, devant les députés, la ministre des affaires étrangères Michèle Alliot-Marie avait suggéré à la Tunisie - avant la chute du président Ben Ali - que "le savoir faire de nos forces de sécurité, reconnu dans le monde entier, permette de régler des situations sécuritaires de ce type". Des déclarations qui ont fait polémique. 

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/tunisie-alliot-marie-doit-elle-demissionner_953049.html

Assemblée nationale
XIIIe législature
Session ordinaire de 2010-2011

Compte rendu intégral Première séance du mardi 11 janvier 2011

Mme Michèle Alliot-Marie
, ministre d’État. Or c’est un problème pour ces pays. C’est bien la raison qui nous porte à souligner le bien-fondé de la volonté du Président de la République de répondre, dans le cadre du G8 et du G20, aux préoccupations et aux besoins de ces pays. Il s’agit, en particulier, de toutes les conditions nécessaires que la communauté internationale tout entière doit mettre pour permettre aux jeunes et aux jeunes diplômés de pouvoir accéder au marché du travail.

M. Jean-Paul Lecoq. Et Ben Ali ?

Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État. Le deuxième problème est effectivement celui des décès et des violences constatées à l’occasion de ces manifestations.

M. Maxime Gremetz. Cinquante-deux morts !

Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État. On ne peut que déplorer des violences concernant des peuples amis.

Pour autant, je rappelle que cela montre le bien-fondé de la politique que nous voulons mener quand nous proposons que le savoir-faire de nos forces de sécurité, qui est reconnu dans le monde entier, permette de régler des situations sécuritaires de ce type.



M. Roland Muzeau. Quelle honte !

M. Pierre Gosnat. Et Ben Ali ? Répondez à la question !


Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État. C’est la raison pour laquelle nous proposons aux deux pays de permettre, dans le cadre de la coopération, d’agir dans ce sens, afin que le droit de manifester soit assuré de même que la sécurité. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

M. Jacques Desallangre. Quelle duplicité !
http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2010-2011/20110091.asp#INTER_5

Assemblée nationale
XIIIe législature
Session ordinaire de 2010-2011

Compte rendu intégral : Première séance du mardi 18 janvier 2011


M. Jean-Marc Ayrault. Madame la ministre des affaires étrangères et européennes, la conduite des affaires étrangères de la France est un métier difficile ; la France dialogue, et cela même avec des nations qui ne sont pas gouvernées selon les principes de la démocratie.

Ce réalisme a été partagé par tous les gouvernements. Mais ce réalisme ne doit pas rendre aveugle aux violations répétées des droits de l’homme et des libertés ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Il est ainsi incompréhensible que Nicolas Sarkozy ait cru bon de faire l’éloge, au mois d’avril 2008 à Tunis, d’un régime « engagé dans la promotion des droits universels et des libertés fondamentales », au moment même où Ben Ali renforçait le caractère policier de ce régime. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

De l’aveuglement à la faute, il n’y a souvent qu’un pas ; et c’est celui que vous avez franchi mardi dernier en répondant aux questions de plusieurs d’entre nous. (Mêmes mouvements sur les mêmes bancs.)

Face à un soulèvement majoritaire et populaire, le pouvoir tunisien a choisi la répression et fait tirer à balles réelles sur des manifestants pacifiques et désarmés. La France aurait dû, par votre voix, s’élever avec force pour condamner ces crimes sans appel ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC. — Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Au lieu de cela, vous avez suggéré de mettre au service d’une dictature notre savoir-faire en matière de sécurité.

Hier, après le décès d’un photographe de presse français, votre porte-parole s’est contenté d’un laconique : « Il s’agit d’un emploi disproportionné de la violence. »

Madame la ministre, les mots me manquent (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP) pour qualifier des prises de position qui disqualifient la France aux yeux du monde, et des Tunisiens.

Ma question est très précise. Par ces déclarations, engagiez-vous la parole de la France ? Représentiez-vous fidèlement la pensée du chef de l’État ? Et si tel n’était pas le cas, quelles conséquences comptez-vous en tirer sur le plan personnel ? (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.

M. François Fillon, Premier ministre. Monsieur le président Ayrault, je voudrais d’abord assurer Mme Alliot-Marie de toute ma confiance et regretter l’exploitation peu honnête que vous faites de ses propos. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC. — Protestations sur les bancs du groupe SRC.)
M. Bruno Le Roux. Ce n’est sûrement pas à vous de donner des leçons d’honnêteté !

M. François Fillon, Premier ministre. L’histoire avance souvent plus vite que la diplomatie, et nous en avons fait collectivement l’expérience lors de la chute de l’Union soviétique comme lors de la réunification allemande. (« Eh oui ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

D’une certaine façon, la révolution tunisienne nous le rappelle encore.

J’entends les critiques que vous formulez. Je pourrais, pour y répondre, citer de larges extraits du très beau discours prononcé par Lionel Jospin au mois d’octobre 1997, lorsqu’il recevait à Matignon le président Ben Ali. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)


M. Henri Emmanuelli. Ça faisait longtemps !

M. François Fillon, Premier ministre. Je pourrais évoquer le satisfecit donné au Gouvernement de M. Ben Ali par Dominique Strauss-Kahn au mois d’octobre 2008, quelques minutes après avoir reçu du chef de l’État tunisien une haute décoration. (Applaudissements et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Mais je ne le ferai pas, parce que ce ne serait pas à la hauteur du défi que doit relever le peuple tunisien.


M. Henri Emmanuelli. Non, vous n’êtes pas à la hauteur !

M. François Fillon, Premier ministre. Ce défi, c’est de réussir une transition démocratique à la hauteur des espoirs nés du mouvement populaire engagé par les Tunisiens, et qui les a conduits à faire preuve d’un grand courage et à braver tous les risques.

Mme Monique Iborra. C’est facile de le dire maintenant !

M. François Fillon, Premier ministre. Le sort de la Tunisie est entre les mains des Tunisiens.
Le rôle de la France, c’est d’accompagner la Tunisie sur le chemin difficile de la démocratie.


Mme Monique Iborra. En envoyant des troupes ?

M. François Fillon, Premier ministre. Comme le Président de la République l’a rappelé dès samedi, la France est aux côtés du peuple tunisien.

La France souhaite l’organisation d’élections libres, qui sont la seule issue possible à la crise que traverse la Tunisie. Nous sommes d’ailleurs prêts à fournir au gouvernement tunisien, s’il le désire, l’assistance nécessaire à la préparation et à l’organisation de ces élections.

Nous voulons ensuite indiquer au gouvernement tunisien que nous sommes décidés à accroître notre effort de coopération économique et culturelle. Nous sommes déjà en Tunisie le premier bailleur de fonds d’aide au développement ; faire plus, ce sera montrer notre confiance dans le processus démocratique engagé.

En disant aux nombreux Français qui résident en Tunisie que nous les encourageons à y rester, nous montrons aussi notre confiance dans ce processus démocratique.

Nous nous engageons enfin, dans le cadre de l’Union européenne, à obtenir un accroissement de l’aide et surtout l’octroi de ce statut avancé déjà accordé au Maroc ; cela peut constituer un autre signe pour permettre aux Tunisiens de progresser sur la voie de la démocratie.


M. Manuel Valls. Votre discours a bien changé !

M. François Fillon, Premier ministre. Mesdames et messieurs les députés, l’essentiel, c’est la très ancienne et très forte amitié qui lie la Tunisie à la France, le peuple tunisien au peuple français.

(Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

À ce peuple tunisien, fier, courageux, auquel nous lie un héritage millénaire, nous disons, ensemble, que cette amitié est plus forte que tous les régimes et que nous continuerons de l’aider.


M. Bruno Le Roux. Vous l’avez laissé tomber, ce peuple !

M. François Fillon, Premier ministre. Enfin, j’aimerais que l’opposition n’ait pas deux discours d’une région à l’autre de l’Afrique et n’oublie pas qu’il y a en ce moment, en Afrique, un chef d’État qui a volé les élections, et qui doit subir les mêmes critiques sur tous les bancs de l’Assemblée nationale ! (Mesdames et messieurs les députés des groupes UMP et NC se lèvent et applaudissent longuement. — Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.)

M. Henri Emmanuelli. C’est pitoyable !

M. Bruno Le Roux. N’importe quoi ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2010-2011/20110098.asp#INTER_5





La ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, déplorant les violences survenues en Tunisie, a par exemple proposé mardi le savoir faire français à la police tunisienne pour "régler les situations sécuritaires".

"On ne doit pas s'ériger en donneurs de leçons" face à une situation "complexe", a-t-elle ajouté. 

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/tunisie-mam-ne-veut-pas-donner-de-lecons_951520.html

Mardi 11 janvier, devant les députés, la ministre des affaires étrangères Michèle Alliot-Marie avait suggéré à la Tunisie - avant la chute du président Ben Ali - que "le savoir faire de nos forces de sécurité, reconnu dans le monde entier, permette de régler des situations sécuritaires de ce type". Des déclarations qui ont fait polémique. 

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