INFORMATIONS DIVERS TECHNOLOGIES
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INFORMATIONS DIVERS TECHNOLOGIES
la culture de l'automobile, est plus qu'une passion, l'art de vivre pour beaucoup de monde
Il y a plusieurs manières d'aborder l'univers des moteurs et des véhicules:
Dans ce sujet voilà l'opportunité pour chacun d'aborder une longue liste de sujets:
Par la marque des moteurs et leur caractéristiques
Par la puissance, le rapport poids/puissance
Par le temps chronométré en essais sans oublier les améliorations ou préparations
The car culture is more than a passion, the art of living for many people
In this regard there is the opportunity for each to address a long list of subjects
There are many different ways to approach the world of engines and vehicles:
By brand engines and their characteristics
For power, the power to weight ratio
By the time measured in tests without forgetting the improvements or preparations
Il y a plusieurs manières d'aborder l'univers des moteurs et des véhicules:
Dans ce sujet voilà l'opportunité pour chacun d'aborder une longue liste de sujets:
Par la marque des moteurs et leur caractéristiques
Par la puissance, le rapport poids/puissance
Par le temps chronométré en essais sans oublier les améliorations ou préparations
The car culture is more than a passion, the art of living for many people
In this regard there is the opportunity for each to address a long list of subjects
There are many different ways to approach the world of engines and vehicles:
By brand engines and their characteristics
For power, the power to weight ratio
By the time measured in tests without forgetting the improvements or preparations
Última edición por Admin el Mar 18 Oct - 15:53, editado 2 veces
Re: INFORMATIONS DIVERS TECHNOLOGIES
Il y a deux cultures différentes de l'automobile, dans le monde, par la suite d'autres sociétés, émergentes ont prise des formes qui restent une
adaptation ou hybrides de la culture européenne et de la culture américaine
There are two different cultures of the automobile in the world, eventually other companies, emerging have taken forms that are adapted or hybrids of European culture and American culture
Re: INFORMATIONS DIVERS TECHNOLOGIES
Quel qu'il soit le point sur la planète, où se trouvent les passionnés de Moteurs, le but reste pourtant identique: obtenir le maximum de puissance, et pouvoir
la transformer face au chronométré
Whatever point on the planet, where the engine fans, yet the goal remains the same: get the maximum power and power to transform the face of timed
la transformer face au chronométré
Whatever point on the planet, where the engine fans, yet the goal remains the same: get the maximum power and power to transform the face of timed
PONY CARS
Il y a une liste légendaire des voitures qui font l'orgueil de la culture automobile des Etats Units
Nous parlons de quelques véhicules comme:
La Pontiac firebird , que dispose comme d'autres véhicules du genre d'un groupe de passionés: http://www.pontiacfirebirdclubdefrance.com/
La Cougar de Mercury
La Mustang de Ford
La Barracuda de Plymouth
La Camaro de Chevrolet parmi d'autres je vous parle des PONY CARS
Nous parlons de quelques véhicules comme:
La Pontiac firebird , que dispose comme d'autres véhicules du genre d'un groupe de passionés: http://www.pontiacfirebirdclubdefrance.com/
La Cougar de Mercury
La Mustang de Ford
La Barracuda de Plymouth
La Camaro de Chevrolet parmi d'autres je vous parle des PONY CARS
une Chevrolet camaro
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8d/Chevrolet_Camaro.jpg
elle est belle la CAMARO digne concurrente de la MUSTANG
la belle photographie est propriété du site WIKIPEDIA
elle est belle la CAMARO digne concurrente de la MUSTANG
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Gramophone- membre
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Pour quoi une différence entre les USA et l'Europe
Une des différence entre les deux approches d'une voiture et conditionné par le prix du carburant, ou encore mieux pour le poids de l'impôt
Aux États Unis aillant moins de taxes sur les carburants, la consommation des moteurs, n'a pas pour la conception, une position prépondérante. En partie les ingénieurs sont loin de s'occuper dans les années 60's du facteur consommation de carburant, d'où la prolifération des moteurs V8.
En europe la consommation en carburant vu le prix au litre, est un facteur clé qui est tenu en compte par les concepteurs, d'où l'approche différent bien que l'objetif atteint en fin de compte n'est pas distant en termes de puissance.
statistiques sur la violence
710 x 701
Aux États Unis aillant moins de taxes sur les carburants, la consommation des moteurs, n'a pas pour la conception, une position prépondérante. En partie les ingénieurs sont loin de s'occuper dans les années 60's du facteur consommation de carburant, d'où la prolifération des moteurs V8.
En europe la consommation en carburant vu le prix au litre, est un facteur clé qui est tenu en compte par les concepteurs, d'où l'approche différent bien que l'objetif atteint en fin de compte n'est pas distant en termes de puissance.
statistiques sur la violence
710 x 701
Última edición por Cogito ergo sum el Sáb 17 Dic - 2:27, editado 2 veces
Gramophone- membre
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un lien pour des voitures anciennes
un lien pour voir des voitures anciennes :
https://www.facebook.com/album.php?aid=21855&id=100000741369342&l=bed3f33c7e
https://www.facebook.com/album.php?aid=21855&id=100000741369342&l=bed3f33c7e
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DIALOGO ENTRE VEHÍCULO Y COMPUTADOR
DIALOGO ENTRE VEHÍCULO Y COMPUTADOR (que es el OBD)
(algunas notas en español)
1.0 descripción
Casi todos los automóviles producidos en la actualidad están obligados, por ley, de proporcionar una interfaz para la conexión de equipos de prueba y diagnóstico.
La transferencia de datos en las interfaces debe seguir varias normas, pero ninguno de ellos es directamente utilizable por un computador o dispositivos inteligentes.
El ELM327 está diseñado para actuar como un puente (enlace) entre la conexión de diagnósticos del vehículo ( On board diagnostics) OBD y la interfaz serie RS232 estándar
Además de ser capaz de detectar e interpretar automáticamente el nueve protocolos OBD, el ELM327 también proporciona soporte para las comunicaciones (spped higt) rapidas, un modo silencioso y el bus J1939 (1) estándar. También es totalmente adaptable, en caso de que se ajuste más a sus necesidades.
Información General a cerca de SAE J1939
http://standards.sae.org/j1939/3_200812/
SAE J1939 se utiliza en el área de vehículos comerciales para la comunicación. EN esta nota de aplicación, las propiedades del SAE J1939 serán descritas en pocas palabras
SAE J1939 utiliza CAN (Controller área de red, ISO11998) como capa física. Una práctica recomendada que define qué y cómo se comunican los datos entre las Unidades de Control Electrónico (ECU Electronic Control Units ) dentro de una red de vehículos. Controlador típicos son el motor, frenos, transmisión, etc.
Las características particulares de J1939 son:
1. Extensión CAN (Controller área de red) identificador (29 bits)
2. Comunicación directa (Peer-to-peer) y comunicación de difusión
3. Protocolos de transporte de hasta 1785 bytes de datos
4. administración de redes
5. Definición de grupos de parámetros para los vehículos comerciales y otros
6. Se admiten grupos de parámetros específicos del fabricante
7. Diagnóstico características
Diagnóstico características
Existen varios estándares que se derivan de SAE J1939. Estas normas utilizan las características básicas del SAE J1939 con un conjunto diferente de los grupos de parámetros y capas físicas modificadas. Estos estándares son:
ISO11783 (Tractors and machinery for agriculture and forestry – Serial control an communication) Tractores y maquinaria para la agricultura y la silvicultura - Control de serie de comunicación
Define la comunicación entre el tractor y los implemento en el bus (napa de cables). Especifica algunos servicios de capa de aplicación, como ECU Vrirutal Tractor, controlador de tareas y el servidor de archivos. Se añade a (Protocolo de extensión de transporte Extended Transport Protocol ) y Gestión Global de Trabajo. (Working Set Management)
NMEA2000 ® – (Serial-data networking of marine electronic devices) redes-datos en serie de dispositivos electrónicos marinos.
En él se definen los grupos de parámetros para la comunicación entre los dispositivos marinos. Especifica el paquete rápido adicional protocolo de transporte. Un protocolo rápido de envío de lotes de información (paquetes)
ISO 11992 - Intercambio de información digital entre el remolque y el vehículo remolcado
Especifica el intercambio de información entre vehículos de carretera y el vehículo remolcado. Utiliza mismo grupo de parámetros. Formato como J1939 en una capa física diferente con 125 kbit / s.
FMS - ( Fleet Management System) Sistema de Gestión de Flotas
El estándar FMS define una pasarela entre la red del vehículo J1939 y un sistema de gestión de flotas.
2.0 GRUPO DE PARÁMETROS
Un grupo de parámetros es un conjunto de parámetros que pertenecen a él mismo tema y que comparten la misma velocidad de transmisión. La definición de los grupos de aplicaciones y parámetros de los parámetros pertinentes se puede encontrar en el documento de capa de aplicación (9)
La longitud de un grupo de parámetros no se limita a la longitud de una trama CAN. Por lo general, un grupo de parámetros tiene una longitud mínima de 8 bytes de hasta 1785 bytes. Grupos de parámetros con más de 8 bytes requieren un protocolo de transporte para la transmisión.
2.1 Interpretación del Identificador CAN
El identificador de un mensaje CAN J1939 contiene Parámetro Número de grupo (PGN), la dirección de origen, la prioridad, la página de datos de bits, extendido página de datos de bits y una dirección de destino (sólo para un PG-peer to peer).
El identificador se compone de la siguiente manera:
" />
Con formato PDU <240 (peer-to-peer), específica PDU contiene la dirección de destino. Global (255) también se puede utilizar como dirección de destino. A continuación, el grupo de parámetros está dirigido a todos los dispositivos. En este caso, el PGN está formado
Sólo a partir de formato de PDU.
Con formato PDU> = 240 (difusión), el formato PDU junto con el Grupo de Extensión en los formularios de campo específicos PDU el PGN del grupo de parámetros de transmisión.
2.2 Número de grupo de parámetros
Cada grupo de parámetros se aborda a través de un número único - la PGN. Para la PGN se utiliza un valor de 24 bits que se compone de los 6 bits puestos a 0, Formato de PDU (8 bits), PDU específica (8 bits), Página de datos (1 bit) y extendido página de datos (1 bit). Hay dos tipos de números de grupo de parámetros:
PGN globales identifican grupos de parámetros que se envían a todos (emisión). Aquí el Formato de PDU, PDU Específica, Página de datos y Datos extendido página se utilizan para la identificación del grupo de parámetro correspondiente. En PGN globales del formato PDU es de 240 o más y el campo específico de la PDU es una extensión de grupo.
BIBLIOGRAFÍA Y FUENTES (documento integral en formato pdf en ingles)
http://elmelectronics.com/DSheets/ELM327DS.pdf
(algunas notas en español)
1.0 descripción
Casi todos los automóviles producidos en la actualidad están obligados, por ley, de proporcionar una interfaz para la conexión de equipos de prueba y diagnóstico.
La transferencia de datos en las interfaces debe seguir varias normas, pero ninguno de ellos es directamente utilizable por un computador o dispositivos inteligentes.
El ELM327 está diseñado para actuar como un puente (enlace) entre la conexión de diagnósticos del vehículo ( On board diagnostics) OBD y la interfaz serie RS232 estándar
Además de ser capaz de detectar e interpretar automáticamente el nueve protocolos OBD, el ELM327 también proporciona soporte para las comunicaciones (spped higt) rapidas, un modo silencioso y el bus J1939 (1) estándar. También es totalmente adaptable, en caso de que se ajuste más a sus necesidades.
Información General a cerca de SAE J1939
http://standards.sae.org/j1939/3_200812/
SAE J1939 se utiliza en el área de vehículos comerciales para la comunicación. EN esta nota de aplicación, las propiedades del SAE J1939 serán descritas en pocas palabras
SAE J1939 utiliza CAN (Controller área de red, ISO11998) como capa física. Una práctica recomendada que define qué y cómo se comunican los datos entre las Unidades de Control Electrónico (ECU Electronic Control Units ) dentro de una red de vehículos. Controlador típicos son el motor, frenos, transmisión, etc.
Las características particulares de J1939 son:
1. Extensión CAN (Controller área de red) identificador (29 bits)
2. Comunicación directa (Peer-to-peer) y comunicación de difusión
3. Protocolos de transporte de hasta 1785 bytes de datos
4. administración de redes
5. Definición de grupos de parámetros para los vehículos comerciales y otros
6. Se admiten grupos de parámetros específicos del fabricante
7. Diagnóstico características
Diagnóstico características
Existen varios estándares que se derivan de SAE J1939. Estas normas utilizan las características básicas del SAE J1939 con un conjunto diferente de los grupos de parámetros y capas físicas modificadas. Estos estándares son:
ISO11783 (Tractors and machinery for agriculture and forestry – Serial control an communication) Tractores y maquinaria para la agricultura y la silvicultura - Control de serie de comunicación
Define la comunicación entre el tractor y los implemento en el bus (napa de cables). Especifica algunos servicios de capa de aplicación, como ECU Vrirutal Tractor, controlador de tareas y el servidor de archivos. Se añade a (Protocolo de extensión de transporte Extended Transport Protocol ) y Gestión Global de Trabajo. (Working Set Management)
NMEA2000 ® – (Serial-data networking of marine electronic devices) redes-datos en serie de dispositivos electrónicos marinos.
En él se definen los grupos de parámetros para la comunicación entre los dispositivos marinos. Especifica el paquete rápido adicional protocolo de transporte. Un protocolo rápido de envío de lotes de información (paquetes)
ISO 11992 - Intercambio de información digital entre el remolque y el vehículo remolcado
Especifica el intercambio de información entre vehículos de carretera y el vehículo remolcado. Utiliza mismo grupo de parámetros. Formato como J1939 en una capa física diferente con 125 kbit / s.
FMS - ( Fleet Management System) Sistema de Gestión de Flotas
El estándar FMS define una pasarela entre la red del vehículo J1939 y un sistema de gestión de flotas.
2.0 GRUPO DE PARÁMETROS
Un grupo de parámetros es un conjunto de parámetros que pertenecen a él mismo tema y que comparten la misma velocidad de transmisión. La definición de los grupos de aplicaciones y parámetros de los parámetros pertinentes se puede encontrar en el documento de capa de aplicación (9)
La longitud de un grupo de parámetros no se limita a la longitud de una trama CAN. Por lo general, un grupo de parámetros tiene una longitud mínima de 8 bytes de hasta 1785 bytes. Grupos de parámetros con más de 8 bytes requieren un protocolo de transporte para la transmisión.
2.1 Interpretación del Identificador CAN
El identificador de un mensaje CAN J1939 contiene Parámetro Número de grupo (PGN), la dirección de origen, la prioridad, la página de datos de bits, extendido página de datos de bits y una dirección de destino (sólo para un PG-peer to peer).
El identificador se compone de la siguiente manera:
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Con formato PDU <240 (peer-to-peer), específica PDU contiene la dirección de destino. Global (255) también se puede utilizar como dirección de destino. A continuación, el grupo de parámetros está dirigido a todos los dispositivos. En este caso, el PGN está formado
Sólo a partir de formato de PDU.
Con formato PDU> = 240 (difusión), el formato PDU junto con el Grupo de Extensión en los formularios de campo específicos PDU el PGN del grupo de parámetros de transmisión.
2.2 Número de grupo de parámetros
Cada grupo de parámetros se aborda a través de un número único - la PGN. Para la PGN se utiliza un valor de 24 bits que se compone de los 6 bits puestos a 0, Formato de PDU (8 bits), PDU específica (8 bits), Página de datos (1 bit) y extendido página de datos (1 bit). Hay dos tipos de números de grupo de parámetros:
PGN globales identifican grupos de parámetros que se envían a todos (emisión). Aquí el Formato de PDU, PDU Específica, Página de datos y Datos extendido página se utilizan para la identificación del grupo de parámetro correspondiente. En PGN globales del formato PDU es de 240 o más y el campo específico de la PDU es una extensión de grupo.
BIBLIOGRAFÍA Y FUENTES (documento integral en formato pdf en ingles)
http://elmelectronics.com/DSheets/ELM327DS.pdf
Última edición por Admin el Jue 2 Jul - 13:48, editado 3 veces (Razón : OBD (diagnostico a bordo) (on board diagnostic))
AIRBUS A340-600
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A300-600 SEATING PASSANGERS CONFIGURATION
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Links : http://www.curtisswright.com/company/history/default.aspx
The unprecedented replacement cycle of the world airline industry coupled with increased traffic growth and new routes combined to swamp the three major commercial airframe manufactures - Boeing, McDonnell-Douglas and Airbus Industrie - with new orders. At the time, Curtiss-Wright supplied actuation and control systems and components to Boeing for the 737, 747 and 757 programs. Peen forming of wing skins for commercial programs at Boeing, McDonnell-Douglas and Airbus Industries were being performed. Curtiss-Wright now possessed some of the most technologically advanced capabilities in our industry to design and manufacture, or form and peen, aerospace components.
However, developments in the military and commercial aerospace industry provided some cause for concern. Improvements in East-West relations and the growing pressure to reduce the Federal deficit resulted in a reduction in military spending by the US Government. A slowdown in the commercial airline industry led to declines in commercial airline ridership and reduced orders for new aircraft. These changes in the aerospace/defense industry in the 1990s required participants to re-examine how they would conduct business in the future with one result being a consolidation movement within the industry that is, to some extent, still in progress. While production rates of commercial aircraft eventually began to increase, there would be few new commercial and military aircraft programs. Under these circumstances, the ability to gain position on these programs became increasingly important.
In order to deal with the cyclical nature of the industry, Curtiss-Wright expanded first into the overhaul servicing of the Company's manufactured transmissions and actuators primarily for the wing-flap systems. In 1996, we acquired a maintenance, repair and overhaul business from Aviall and became a complete overhaul and repair provider by expanding our capabilities to include other aircraft components and systems.
In 1995, because of the Company's diversification efforts, our nuclear business commenced shipment of multiple valve programs for the Korean commercial nuclear power generation construction program, which included safety relief valves, solenoid valves and motor operated valves. In addition, we expanded the products we could offer our commercial nuclear customers when we acquired Enertech in 1998. In addition to marketing our own products, Enertech is also a distributor for other manufacturers. When added to Curtiss-Wright's existing line, we were now fully equipped to meet the needs of our customer base.
Another sign of our diversification efforts was the 1998 acquisition of Curtiss-Wright Drive Technology. Drive Technology designs and manufactures drives and suspension systems for armored military vehicles and tilting systems for high-speed railway car applications. Headquartered in Switzerland and now part of the Defense Solutions division, its addition not only introduced us into these new markets but also provided
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Links : http://www.curtisswright.com/company/history/default.aspx
The unprecedented replacement cycle of the world airline industry coupled with increased traffic growth and new routes combined to swamp the three major commercial airframe manufactures - Boeing, McDonnell-Douglas and Airbus Industrie - with new orders. At the time, Curtiss-Wright supplied actuation and control systems and components to Boeing for the 737, 747 and 757 programs. Peen forming of wing skins for commercial programs at Boeing, McDonnell-Douglas and Airbus Industries were being performed. Curtiss-Wright now possessed some of the most technologically advanced capabilities in our industry to design and manufacture, or form and peen, aerospace components.
However, developments in the military and commercial aerospace industry provided some cause for concern. Improvements in East-West relations and the growing pressure to reduce the Federal deficit resulted in a reduction in military spending by the US Government. A slowdown in the commercial airline industry led to declines in commercial airline ridership and reduced orders for new aircraft. These changes in the aerospace/defense industry in the 1990s required participants to re-examine how they would conduct business in the future with one result being a consolidation movement within the industry that is, to some extent, still in progress. While production rates of commercial aircraft eventually began to increase, there would be few new commercial and military aircraft programs. Under these circumstances, the ability to gain position on these programs became increasingly important.
In order to deal with the cyclical nature of the industry, Curtiss-Wright expanded first into the overhaul servicing of the Company's manufactured transmissions and actuators primarily for the wing-flap systems. In 1996, we acquired a maintenance, repair and overhaul business from Aviall and became a complete overhaul and repair provider by expanding our capabilities to include other aircraft components and systems.
In 1995, because of the Company's diversification efforts, our nuclear business commenced shipment of multiple valve programs for the Korean commercial nuclear power generation construction program, which included safety relief valves, solenoid valves and motor operated valves. In addition, we expanded the products we could offer our commercial nuclear customers when we acquired Enertech in 1998. In addition to marketing our own products, Enertech is also a distributor for other manufacturers. When added to Curtiss-Wright's existing line, we were now fully equipped to meet the needs of our customer base.
Another sign of our diversification efforts was the 1998 acquisition of Curtiss-Wright Drive Technology. Drive Technology designs and manufactures drives and suspension systems for armored military vehicles and tilting systems for high-speed railway car applications. Headquartered in Switzerland and now part of the Defense Solutions division, its addition not only introduced us into these new markets but also provided
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évolution des moteurs vers turbines et turboreacteurs
Du moteur au turboréacteur
Source Wikipedia:
Wright R-3350 Duplex Cyclone
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Le Wright R-3350 Duplex Cyclone est l'un des plus puissants moteurs en étoile destinés à l'aviation produits aux États-Unis. Il est composé de deux blocs de 9 cylindres disposés l'un derrière l'autre en double étoile (double wasp), soit un total de 18 cylindres. Le moteur est refroidi par air et compressé mécaniquement. Il développe une puissance allant de 2 200 à plus de 3 700 ch (1 640 à 2 760 kW), selon les versions. Entamée avant la Seconde Guerre mondiale, la conception du R-3350 demande longtemps pour arriver à maturité, avant que le moteur soit finalement utilisé pour équiper le Boeing B-29 Superfortress. Parmi les appareils les plus connus équipés de ce moteur, on peut citer également le bombardier d'appui tactique Douglas A-1 Skyraider. Après la guerre, le moteur a suffisamment évolué pour équiper également de nombreux avions de transport civils, notamment dans ses formes Turbo-Compound. Parmi les plus connus, toute la gamme des Constellation de chez Lockheed s'en verra équipée. De nos jours, ces moteurs, reconditionnés à neuf, sont souvent utilisés pour motoriser les Hawker Sea Fury restaurés en remplacement du moteur d'origine Bristol Centaurus, moins fiable et aux pièces plus difficilement trouvables. Il équipe ainsi plusieurs Hawker Sea Fury engagés dans la course aérienne de Reno, catégorie Unlimited. Il équipe également, en remplacement du Pratt & Whitney R-2800 originel, Rare Bear, un autre Reno Racer sur base de Grumman Bearcat, crédité de plusieurs records de vitesse.
Cylindrée 54,86 L
Nombre de cylindres 18
Disposition des cylindres En double étoile
Refroidissement Par air
Carburant 100/130
Puissance maximale 2 200 ch (R-3350-C18-BA)
Masse 1 212 kg
Rapport puissance/masse 0,82
Alésage 155,6
Course 160,2
Taux de compression 6,85:1
Dimensions 1 930 × 1 420 mm
Rolls-Royce/Snecma Olympus 593
The Rolls-Royce/Snecma Olympus 593 was an afterburning (reheated) turbojet which powered the supersonic airliner Concorde. It was initially a joint project between Bristol Siddeley Engines Limited (BSEL) and Snecma. It was based on the Bristol Siddeley Olympus22R engine.[1] Rolls-Royce Limited acquired BSEL in 1966 during development of the engine making BSEL the Bristol Engine Division of Rolls-Royce.[2]
Until regular commercial flights by Concorde ceased, the Olympus turbojet was unique in aviation as the only afterburning turbojet powering a commercial aircraft.
The overall thermal efficiency of the engine in cruising flight was about 43%, which at the time was the highest figure recorded for any normal thermodynamic machine
Variants
593 - Original version designed for Concorde
Thrust : 20,000 lbf (89 kN) dry / 30,610 lbf (136 kN) reheat
593-22R - Powerplant fitted to prototypes. Higher performance than original engine due to changes in aircraft specification.
Thrust : 34,650 lbf (154 kN) dry / 37,180 lbf (165 kN) reheat
593-610-14-28 - Final version fitted to production Concorde
Thrust : 32,000 lbf (142 kN) dry / 38,050 lbf (169 kN) reheat
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Source Wikipedia:
Wright R-3350 Duplex Cyclone
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Le Wright R-3350 Duplex Cyclone est l'un des plus puissants moteurs en étoile destinés à l'aviation produits aux États-Unis. Il est composé de deux blocs de 9 cylindres disposés l'un derrière l'autre en double étoile (double wasp), soit un total de 18 cylindres. Le moteur est refroidi par air et compressé mécaniquement. Il développe une puissance allant de 2 200 à plus de 3 700 ch (1 640 à 2 760 kW), selon les versions. Entamée avant la Seconde Guerre mondiale, la conception du R-3350 demande longtemps pour arriver à maturité, avant que le moteur soit finalement utilisé pour équiper le Boeing B-29 Superfortress. Parmi les appareils les plus connus équipés de ce moteur, on peut citer également le bombardier d'appui tactique Douglas A-1 Skyraider. Après la guerre, le moteur a suffisamment évolué pour équiper également de nombreux avions de transport civils, notamment dans ses formes Turbo-Compound. Parmi les plus connus, toute la gamme des Constellation de chez Lockheed s'en verra équipée. De nos jours, ces moteurs, reconditionnés à neuf, sont souvent utilisés pour motoriser les Hawker Sea Fury restaurés en remplacement du moteur d'origine Bristol Centaurus, moins fiable et aux pièces plus difficilement trouvables. Il équipe ainsi plusieurs Hawker Sea Fury engagés dans la course aérienne de Reno, catégorie Unlimited. Il équipe également, en remplacement du Pratt & Whitney R-2800 originel, Rare Bear, un autre Reno Racer sur base de Grumman Bearcat, crédité de plusieurs records de vitesse.
Cylindrée 54,86 L
Nombre de cylindres 18
Disposition des cylindres En double étoile
Refroidissement Par air
Carburant 100/130
Puissance maximale 2 200 ch (R-3350-C18-BA)
Masse 1 212 kg
Rapport puissance/masse 0,82
Alésage 155,6
Course 160,2
Taux de compression 6,85:1
Dimensions 1 930 × 1 420 mm
Rolls-Royce/Snecma Olympus 593
The Rolls-Royce/Snecma Olympus 593 was an afterburning (reheated) turbojet which powered the supersonic airliner Concorde. It was initially a joint project between Bristol Siddeley Engines Limited (BSEL) and Snecma. It was based on the Bristol Siddeley Olympus22R engine.[1] Rolls-Royce Limited acquired BSEL in 1966 during development of the engine making BSEL the Bristol Engine Division of Rolls-Royce.[2]
Until regular commercial flights by Concorde ceased, the Olympus turbojet was unique in aviation as the only afterburning turbojet powering a commercial aircraft.
The overall thermal efficiency of the engine in cruising flight was about 43%, which at the time was the highest figure recorded for any normal thermodynamic machine
Variants
593 - Original version designed for Concorde
Thrust : 20,000 lbf (89 kN) dry / 30,610 lbf (136 kN) reheat
593-22R - Powerplant fitted to prototypes. Higher performance than original engine due to changes in aircraft specification.
Thrust : 34,650 lbf (154 kN) dry / 37,180 lbf (165 kN) reheat
593-610-14-28 - Final version fitted to production Concorde
Thrust : 32,000 lbf (142 kN) dry / 38,050 lbf (169 kN) reheat
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valor agregado y balanza comercial
valor agregado y balanza comercial
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Sujeto dedicado a los egresados de la Universidad Nacional de Colombia y muy particularmente a mis dos adoradas sobrinas Laura y Sonia.
Por que los Colombianos deben sufrir
Keynes y White al firmar el GATT durante el verano 1944, no podía ignorar este detalle clave que usted acaba de evocar es decir la gran diferencia entre la producción altamente industrial y la produccíon de materias primas.
Todos sabemos que más de 150 países del mundo firmaron, este acuerdo y ratificaron todas las modificaciones desde entonces.
Todos sabemos que este proyecto corresponde a una situación PARTICULAR (con la guerra todo estaba destruido y se hacia necesario un proyecto de gran talla para el mundo) entre 1941 y 1944 Los Estados Unidos (hijo bastardo de Inglaterra) representado por Harry Dexter White asistente del secretariado del tesoro de los Estados Unidos y John Maynard Keynes (de quien sobra toda presentación para quienes estudian economía) por Inglaterra habían trabajado arduamente.
El más grande robo del mundo (1)
https://actualite.forumpro.fr/t127p30-pauperisation-programme#953
http://expressions-libres.forumdediscussions.com/t179p704-actualite-societe-et-politique#17116
La meta era exactamente permitir a la Inglaterra y los Estados Unidos de importar a bajo precio las materias primas, al mismo tiempo que podrían exportar los productos terminados (a valor agregado superior) Este sujeto lo he tratado en mis intervenciones bajo el titulo de “ El más gran robo del mundo”
Sobre todo Keynes no podía en economista ignorar, bien al contrario, que los países pobres salían perdiendo, puesto que al bajar los aranceles por la importación fundamentalmente se sacrificaría toda posibilidad de producción local, además que los productores de petroleo, de hierro, de cobre etc. se comprometían (al firmar el pacto y los acuerdos que han seguido) a no intentar producir aquello que otro país podía fabricar.
Para White y Keynes era claro y tendrian en parte la promesa ( hoy los productores de Algodón de los Estados Unidos reciben millones de dolares en ayudas del gobierno), forma clara de dumping todo lo contrario de los pactos.
Por ello me agrado encontrar vuestro sujeto, y me agradaría continuar a cambiar impresiones con aquellas personas de mi país, al sujeto. Me desagrada sobre manera que mis sobrinos con diploma nivel universitario, se sientan desestabilizados por ese sistema MUY ABSURDO.
Las consecuencias de los tratados y acuerdos despues del GATT
Si los colombianos GRADUADOS DE UNIVERSIDAD se sienten mal, que podremos decir de 64% de los compatriotas que apenas adquieren nivel CAP o BAC?
Creo indispensable este tipo de intercambios, que me enriquecen intelectualmente, y que deben hacernos comprender a los colombianos por que es que este país que sin duda amamos con todas las fuerzas de nuestra alma, no progresa como debería. No olvidemos que la economía política es un universo en el cual vivimos, que las ciencias sociales, que sin duda nos desagradan a muchos. Son en realidad una especie de ventana para que nuestra conciencia pueda ver afuera. Sin la cual nos encontramos como sabios en la cárcel.
Una explicación en parábola
Es como desear jugar naipe pero sin tener las cartas clave en mano. Es como desear conducir en la noche pero sin faros y la verdad es que los estudiantes de alto nivel tecnológico, que se habrán sacrificado durante varios años para al fin obtener el diploma de ingenieros como es el caso de Laura Fernanda mi sobrina pero igual de Sonia Rocio mi otra sobrina. (es que los trasnochos, los sacrificios durante tantos años deberían liberar los estudiantes de toda duda de al fin ganar de manera justa un salario decente) con diplomas de ingeniería viven esa situación (metafórica) de muchos colombianos que deben conducir un automóvil de noche sin luz y bien rápido. Es la mejor comparación que puedo hacer cuando observo el funcionamiento del sistema, sabiendo que vivo en Francia desde 1988 donde he trabajado por la industria automóvil desde 1989.
(1)quelques interventions dans des blogs d'économie:
https://minarchiste.wordpress.com/2010/08/18/les-bulles-speculatives-partie-3/
https://www.facebook.com/AtelierDePhilosophieEconomique/posts/472622429441657
http://toulouse-philo.forumpro.fr/t164-intellectuels-complices-ou-innoncents
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Sujeto dedicado a los egresados de la Universidad Nacional de Colombia y muy particularmente a mis dos adoradas sobrinas Laura y Sonia.
Por que los Colombianos deben sufrir
Keynes y White al firmar el GATT durante el verano 1944, no podía ignorar este detalle clave que usted acaba de evocar es decir la gran diferencia entre la producción altamente industrial y la produccíon de materias primas.
Todos sabemos que más de 150 países del mundo firmaron, este acuerdo y ratificaron todas las modificaciones desde entonces.
Todos sabemos que este proyecto corresponde a una situación PARTICULAR (con la guerra todo estaba destruido y se hacia necesario un proyecto de gran talla para el mundo) entre 1941 y 1944 Los Estados Unidos (hijo bastardo de Inglaterra) representado por Harry Dexter White asistente del secretariado del tesoro de los Estados Unidos y John Maynard Keynes (de quien sobra toda presentación para quienes estudian economía) por Inglaterra habían trabajado arduamente.
El más grande robo del mundo (1)
https://actualite.forumpro.fr/t127p30-pauperisation-programme#953
http://expressions-libres.forumdediscussions.com/t179p704-actualite-societe-et-politique#17116
La meta era exactamente permitir a la Inglaterra y los Estados Unidos de importar a bajo precio las materias primas, al mismo tiempo que podrían exportar los productos terminados (a valor agregado superior) Este sujeto lo he tratado en mis intervenciones bajo el titulo de “ El más gran robo del mundo”
Sobre todo Keynes no podía en economista ignorar, bien al contrario, que los países pobres salían perdiendo, puesto que al bajar los aranceles por la importación fundamentalmente se sacrificaría toda posibilidad de producción local, además que los productores de petroleo, de hierro, de cobre etc. se comprometían (al firmar el pacto y los acuerdos que han seguido) a no intentar producir aquello que otro país podía fabricar.
Para White y Keynes era claro y tendrian en parte la promesa ( hoy los productores de Algodón de los Estados Unidos reciben millones de dolares en ayudas del gobierno), forma clara de dumping todo lo contrario de los pactos.
Por ello me agrado encontrar vuestro sujeto, y me agradaría continuar a cambiar impresiones con aquellas personas de mi país, al sujeto. Me desagrada sobre manera que mis sobrinos con diploma nivel universitario, se sientan desestabilizados por ese sistema MUY ABSURDO.
Las consecuencias de los tratados y acuerdos despues del GATT
Si los colombianos GRADUADOS DE UNIVERSIDAD se sienten mal, que podremos decir de 64% de los compatriotas que apenas adquieren nivel CAP o BAC?
Creo indispensable este tipo de intercambios, que me enriquecen intelectualmente, y que deben hacernos comprender a los colombianos por que es que este país que sin duda amamos con todas las fuerzas de nuestra alma, no progresa como debería. No olvidemos que la economía política es un universo en el cual vivimos, que las ciencias sociales, que sin duda nos desagradan a muchos. Son en realidad una especie de ventana para que nuestra conciencia pueda ver afuera. Sin la cual nos encontramos como sabios en la cárcel.
Una explicación en parábola
Es como desear jugar naipe pero sin tener las cartas clave en mano. Es como desear conducir en la noche pero sin faros y la verdad es que los estudiantes de alto nivel tecnológico, que se habrán sacrificado durante varios años para al fin obtener el diploma de ingenieros como es el caso de Laura Fernanda mi sobrina pero igual de Sonia Rocio mi otra sobrina. (es que los trasnochos, los sacrificios durante tantos años deberían liberar los estudiantes de toda duda de al fin ganar de manera justa un salario decente) con diplomas de ingeniería viven esa situación (metafórica) de muchos colombianos que deben conducir un automóvil de noche sin luz y bien rápido. Es la mejor comparación que puedo hacer cuando observo el funcionamiento del sistema, sabiendo que vivo en Francia desde 1988 donde he trabajado por la industria automóvil desde 1989.
(1)quelques interventions dans des blogs d'économie:
https://minarchiste.wordpress.com/2010/08/18/les-bulles-speculatives-partie-3/
https://www.facebook.com/AtelierDePhilosophieEconomique/posts/472622429441657
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Gramophone- membre
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SFR UN FOURNISSEUR A BANIR
Le fournisseur d'accès SFR offre un débit désastreux
Régulièrement j'ai pour habitude de réaliser des test de ma ligne pour être sur de correspondre au débit figurant sur le contrat lequel stipule 8 Go de débit
Regardons un exemple de mon débit, l'image dit plus que des mots :
(une image copie d'écran total est disponible sous démande)" />
Copie integrale d'écran dans le lien ci-dessous :
https://i.servimg.com/u/f18/19/11/23/93/testad10.png
Comment il est constaté
1° Déjà j'utilise un navigateur moins gourmand et moins mouchard que I Explorer, d'autant plus qu'il n'y a que trois fenêtres ouvertes
2° Le débit n'est que de 554,6 Kbpas au lieu de 6500 Kbpas qui correspondraient à ce qui figure dans le contrat ADSL 8M
Régulièrement j'ai pour habitude de réaliser des test de ma ligne pour être sur de correspondre au débit figurant sur le contrat lequel stipule 8 Go de débit
Regardons un exemple de mon débit, l'image dit plus que des mots :
(une image copie d'écran total est disponible sous démande)" />
Copie integrale d'écran dans le lien ci-dessous :
https://i.servimg.com/u/f18/19/11/23/93/testad10.png
Comment il est constaté
1° Déjà j'utilise un navigateur moins gourmand et moins mouchard que I Explorer, d'autant plus qu'il n'y a que trois fenêtres ouvertes
2° Le débit n'est que de 554,6 Kbpas au lieu de 6500 Kbpas qui correspondraient à ce qui figure dans le contrat ADSL 8M
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Ils peuvent le faire mais....
Le service est possible meilleur
Dans l'image en lien ci-dessous il est constaté que c'est possible, que ce n'est pas un problème technique de lignes, ou des équipements!
Oui mais ce n'est pas via les échanges par téléphone ou passé quelques heures, la qualité redevienne mauvaise
Au point que la boîtier de télévision par internet figure dans un coin sans branchement, et je continue a payer
Il faut dire que cela arrive après une longue liste d'échanges par téléphone où je signale le problème, mais deux ou trois jours plus tard je fini par enlever le boîtier avant de m’énerver, et sans aucune envie d'appeler un service qui fini toujours pareil.
Conclusion
Ce n'est pas un secret, les gens finissent par résilier le contrat
Quelques minutes après mon message voilà le service :
https://i.servimg.com/u/f18/19/11/23/93/captur10.png
Dans l'image en lien ci-dessous il est constaté que c'est possible, que ce n'est pas un problème technique de lignes, ou des équipements!
Oui mais ce n'est pas via les échanges par téléphone ou passé quelques heures, la qualité redevienne mauvaise
Au point que la boîtier de télévision par internet figure dans un coin sans branchement, et je continue a payer
Il faut dire que cela arrive après une longue liste d'échanges par téléphone où je signale le problème, mais deux ou trois jours plus tard je fini par enlever le boîtier avant de m’énerver, et sans aucune envie d'appeler un service qui fini toujours pareil.
Conclusion
Ce n'est pas un secret, les gens finissent par résilier le contrat
Quelques minutes après mon message voilà le service :
https://i.servimg.com/u/f18/19/11/23/93/captur10.png
Gramophone- membre
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ENTRER DANS LA BIOS SUR WINDOWS 8
Accéder à la configuration (BIOS) UEFI sur un Système Windows 8
Cet article s'applique uniquement pour: systems avec Windows 8 pré-installé
Sur les systèmes avec Windows 8 préinstallé, vous pouvez accéder aux écrans de configuration (BIOS) UEFI à partir du menu de démarrage Windows 8:
Appuyez la touche Windows () + C pour ouvrir vos Charmes..
Cliquez Paramètres.
Cliquez Modifier les Paramètres PC.
Sous Paramètres PC, sélectionnez Général.
Sous démarrage Avancé, cliquez Redémarrer maintenant. Le système redémarrera et affichera menu de démarrage Windows 8.
Dans le menu de démarrage, sélectionnez Dépannage.
Dans menu Dépannage, sélectionnez Options Avancées.
Dans le menu Options Avancées, sélectionnez Paramètres Firmware UEFI.
Cliquez Redémarrer pour redémarrer le système et accéder au (BIOS) UEFI.
Le menu de démarrage Windows 8 s'affichera également automatiquement si Windows 8 ne réussit pas à démarrer à trois reprises.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Après une mise à jour de votre système vers Windows 8, l'option de Paramètres Firmware UEFI pourrait ne pas être disponible. En ce cas, procédez comme suit: Pour entrer dans le BIOS, allumez votre ordinateur. Dès le démarrage de votre système d'exploitation, maintenez enfoncée la touche « F2 ». Si vous possédez un PC de bureau et que cette manipulation ne vous a pas permis d'accéder au BIOS, nous vous invitons à éteindre votre ordinateur et à l'allumer en tapotant sur la touche « Suppr ».
http://packard-bell-fr.custhelp.com/app/answers/detail/a_id/28049/~/accéder-à-la-configuration-(bios)-uefi-sur-un-système-windows-8
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Sur les systèmes avec Windows 8 préinstallé, vous pouvez accéder aux écrans de configuration (BIOS) UEFI à partir du menu de démarrage Windows 8:
Appuyez la touche Windows () + C pour ouvrir vos Charmes..
Cliquez Paramètres.
Cliquez Modifier les Paramètres PC.
Sous Paramètres PC, sélectionnez Général.
Sous démarrage Avancé, cliquez Redémarrer maintenant. Le système redémarrera et affichera menu de démarrage Windows 8.
Dans le menu de démarrage, sélectionnez Dépannage.
Dans menu Dépannage, sélectionnez Options Avancées.
Dans le menu Options Avancées, sélectionnez Paramètres Firmware UEFI.
Cliquez Redémarrer pour redémarrer le système et accéder au (BIOS) UEFI.
Le menu de démarrage Windows 8 s'affichera également automatiquement si Windows 8 ne réussit pas à démarrer à trois reprises.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
Après une mise à jour de votre système vers Windows 8, l'option de Paramètres Firmware UEFI pourrait ne pas être disponible. En ce cas, procédez comme suit: Pour entrer dans le BIOS, allumez votre ordinateur. Dès le démarrage de votre système d'exploitation, maintenez enfoncée la touche « F2 ». Si vous possédez un PC de bureau et que cette manipulation ne vous a pas permis d'accéder au BIOS, nous vous invitons à éteindre votre ordinateur et à l'allumer en tapotant sur la touche « Suppr ».
http://packard-bell-fr.custhelp.com/app/answers/detail/a_id/28049/~/accéder-à-la-configuration-(bios)-uefi-sur-un-système-windows-8
Modifier le mode BIOS de UEFI vers Legacy
Modifier le mode BIOS de UEFI vers Legacy
Cet article s'applique uniquement pour: Windows 8 Notebooks
Sélection du mode d'initialisation Legacy BIOS ou UEFI
UEFI BIOS prend en charge deux modes d'initialisation :
le mode d'initialisation Legacy BIOS et le mode d'initialisation UEFI. Certains périphériques et systèmes d'exploitation ne prennent plus en charge le BIOS sur base de l'UEFI et peuvent uniquement procéder à l'initialisation à partir du mode d'initialisation Legacy BIOS.
Selon la situation, vous devez spécifier le mode d'initialisation de l'UEFI BIOS que vous souhaitez utiliser : le mode d'initialisation Legacy BIOS ou le mode d'initialisation UEFI.
Choisissez le mode d'initialisation Legacy BIOS afin d'autoriser les périphériques HBA et Express Module à utiliser l'option ROM. Sélectionnez le mode d'initialisation UEFI pour utiliser des pilotes UEFI.
C'est quoi un HBA?
Un contrôleur hôte de bus (Host Bus Adapter en anglais, ou HBA) est une carte d'extension qui permet de connecter un système hôte (un ordinateur serveur et plus rarement un poste de travail) à un bus externe réseau de stockage. Ce nom est plus souvent employé dans le domaine du stockage SCSI ou FC, mais par extension il désigne aussi des cartes d'extension Ethernet, FireWire ou USB. L'utilisation de iSCSI a fait apparaître des cartes d'extension Ethernet qui sont en fait des HBA (équipées de circuits dédiés au traitement iSCSI).
Internet Small Computer System Interface
iSCSI est une abréviation de Internet Small Computer System Interface. C'est un protocole de stockage en réseau basé sur le protocole IP destiné à relier les installations de stockage de données.
En transportant les commandes SCSI sur les réseaux IP, iSCSI est utilisé pour faciliter les transferts de données sur les intranets et gérer le stockage sur de longues distances. iSCSI peut être utilisé pour
transmettre des données sur des réseaux locaux (LAN (1) ),
réseaux étendus (WAN (2))
ou Internet
et peut permettre d'être indépendant sur l'emplacement physique du stockage ou de la récupération de données.
Le protocole permet aux clients (appelés initiateurs) d'envoyer des commandes SCSI (CDB) à des périphériques de stockage SCSI (targets) sur des serveurs distants.
Il s'agit d'un protocole de SAN (Storage Area Network), qui permet de rassembler les ressources de stockage dans un centre de données tout en donnant l'illusion que le stockage est local.
Contrairement au fibre channel, qui nécessite une infrastructure matérielle dédiée, iSCSI peut s'utiliser en conservant une infrastructure existante.
iSCSI a été standardisé par l'IETF en avril 2004.
ATTENTION: Seuls les périphériques prenant en charge le mode d'initialisation sélectionné sont répertoriés sur l'écran Boot du BIOS. Si vous sélectionnez le mode d'initialisation UEFI, seuls les éléments amorçables prenant en charge le mode d'initialisation UEFI BIOS sont répertoriés dans la liste Boot Options Priority des écrans de l'utilitaire de configuration du BIOS. Si vous sélectionnez le mode d'initialisation Legacy BIOS, seuls les éléments amorçables prenant en charge le mode d'initialisation Legacy BIOS sont répertoriés dans la liste Boot Options Priority.
Remarque - Si le mode d'initialisation est modifié, les éléments amorçables correspondant au mode d'initialisation précédent disparaissent. Les éléments amorçables correspondant au nouveau mode d'initialisation s'affichent après que la commande 'Save Changes and Reset' du BIOS est émise et s'affichent également dans les écrans après le démarrage suivante de l'utilitaire de configuration du BIOS.
Un média de démarrage, amorçable à partir de versions précédentes de Windows pourrait ne pas être reconnu dans Windows 8. Vous pouvez changer le Mode Boot de UEFI vers Legacy BIOS, et ceci permettra de reconnaître le périphérique de démarrage.
Procédez selon les étapes suivantes pour changer le Mode Boot:
Éteignez complètement votre ordinateur.
Allumer le système. Dès l'affichage du premier logo à l'écran, appuyez immédiatement sur F2 pour accéder au BIOS.
Utilisez la touche flèchée directionnelle droite pour sélectionner Boot.
Avec le marquage sur Mode Boot, appuyez Entrer, et puis utilisez la touche flèchée vers le bas pour sélectionner Legacy BIOS.
Appuyez Entrer.
Appuyez F10, et sélectionnez Oui pour enregistrer les modifications et quitter le BIOS.
(1) Un réseau local, souvent désigné par l'acronyme anglais LAN de Local Area Network, est un réseau informatique tel que les terminaux qui y participent (ordinateurs, etc.) s'envoient des trames au niveau de la couche de liaison sans utiliser d’accès à internet. On définit aussi le LAN par le domaine de diffusion, c'est-à-dire l'ensemble des stations qui reçoivent une même trame de diffusion (broadcast frame). Au niveau de l'adressage IP, un réseau local correspond généralement à un sous-réseau IP (même préfixe d'adresse IP). On interconnecte les réseaux locaux au moyen de routeurs.
Une autre approche consiste à définir le réseau local par sa taille physique. C'est généralement un réseau à une échelle géographique relativement restreinte, par exemple une salle informatique, une habitation particulière, un bâtiment ou un site d'entreprise.
Dans le cas d'un réseau d'entreprise, on utilise aussi le terme RLE pour réseau local d'entreprise.
(2) Un réseau étendu1, souvent désigné par son acronyme anglais WAN (Wide Area Network), est un réseau informatique couvrant une grande zone géographique, typiquement à l'échelle d'un pays, d'un continent, voire de la planète entière. Le plus grand WAN est le réseau Internet2.
Techniques utilisées
Ligne louée
La liaison point à point est une connexion entre le réseau du client et celui du transporteur qui se fait généralement via des lignes louées (ou LL). Au bout de chaque ligne, on place un routeur connecté d'un côté au réseau local du client et de l'autre à l'infrastructure de l'opérateur.
Circuit commuté
Les connexions de type RNIS (Réseau numérique à intégration de services) ont l'inconvénient d'être facturées à la communication.
Ces deux types de connexion peuvent utiliser les protocoles SLIP (obsolète), HDLC (peu utilisé) ou PPP (le plus courant).
Commutation de paquets
De type ATM, ils permettent un débit garanti par le FAI. Ce type de connexion peut utiliser les protocoles comme:
X.25 (obsolète)
Frame Relay (en voie d'obsolescence avancée)
ATM (encore utilisé, en voie d'obsolescence)
MPLS
PBT/PBB-TE: Ethernet en tant que technologie de transport avec ingénierie de trafic
SOURCES:
WIKIPEDIA & ORACLE
1° Guide d'administration du serveur Sun Blade X3-2B (anciennement Sun Blade X6270 M3
http://docs.oracle.com/cd/E37437_01/html/E36284/toc.html
2° http://packard-bell-fr.custhelp.com/app/answers/detail/a_id/28019/related/1/session/L2F2LzEvdGltZS8xNDQwNTE3NzQ3L3NpZC8zKlJ0ZlB1bQ==/~/accéder-à-la-configuration-(bios)-uefi-sur-un-système-windows-8
Cet article s'applique uniquement pour: Windows 8 Notebooks
Sélection du mode d'initialisation Legacy BIOS ou UEFI
UEFI BIOS prend en charge deux modes d'initialisation :
le mode d'initialisation Legacy BIOS et le mode d'initialisation UEFI. Certains périphériques et systèmes d'exploitation ne prennent plus en charge le BIOS sur base de l'UEFI et peuvent uniquement procéder à l'initialisation à partir du mode d'initialisation Legacy BIOS.
Selon la situation, vous devez spécifier le mode d'initialisation de l'UEFI BIOS que vous souhaitez utiliser : le mode d'initialisation Legacy BIOS ou le mode d'initialisation UEFI.
Choisissez le mode d'initialisation Legacy BIOS afin d'autoriser les périphériques HBA et Express Module à utiliser l'option ROM. Sélectionnez le mode d'initialisation UEFI pour utiliser des pilotes UEFI.
C'est quoi un HBA?
Un contrôleur hôte de bus (Host Bus Adapter en anglais, ou HBA) est une carte d'extension qui permet de connecter un système hôte (un ordinateur serveur et plus rarement un poste de travail) à un bus externe réseau de stockage. Ce nom est plus souvent employé dans le domaine du stockage SCSI ou FC, mais par extension il désigne aussi des cartes d'extension Ethernet, FireWire ou USB. L'utilisation de iSCSI a fait apparaître des cartes d'extension Ethernet qui sont en fait des HBA (équipées de circuits dédiés au traitement iSCSI).
Internet Small Computer System Interface
iSCSI est une abréviation de Internet Small Computer System Interface. C'est un protocole de stockage en réseau basé sur le protocole IP destiné à relier les installations de stockage de données.
En transportant les commandes SCSI sur les réseaux IP, iSCSI est utilisé pour faciliter les transferts de données sur les intranets et gérer le stockage sur de longues distances. iSCSI peut être utilisé pour
transmettre des données sur des réseaux locaux (LAN (1) ),
réseaux étendus (WAN (2))
ou Internet
et peut permettre d'être indépendant sur l'emplacement physique du stockage ou de la récupération de données.
Le protocole permet aux clients (appelés initiateurs) d'envoyer des commandes SCSI (CDB) à des périphériques de stockage SCSI (targets) sur des serveurs distants.
Il s'agit d'un protocole de SAN (Storage Area Network), qui permet de rassembler les ressources de stockage dans un centre de données tout en donnant l'illusion que le stockage est local.
Contrairement au fibre channel, qui nécessite une infrastructure matérielle dédiée, iSCSI peut s'utiliser en conservant une infrastructure existante.
iSCSI a été standardisé par l'IETF en avril 2004.
ATTENTION: Seuls les périphériques prenant en charge le mode d'initialisation sélectionné sont répertoriés sur l'écran Boot du BIOS. Si vous sélectionnez le mode d'initialisation UEFI, seuls les éléments amorçables prenant en charge le mode d'initialisation UEFI BIOS sont répertoriés dans la liste Boot Options Priority des écrans de l'utilitaire de configuration du BIOS. Si vous sélectionnez le mode d'initialisation Legacy BIOS, seuls les éléments amorçables prenant en charge le mode d'initialisation Legacy BIOS sont répertoriés dans la liste Boot Options Priority.
Remarque - Si le mode d'initialisation est modifié, les éléments amorçables correspondant au mode d'initialisation précédent disparaissent. Les éléments amorçables correspondant au nouveau mode d'initialisation s'affichent après que la commande 'Save Changes and Reset' du BIOS est émise et s'affichent également dans les écrans après le démarrage suivante de l'utilitaire de configuration du BIOS.
Un média de démarrage, amorçable à partir de versions précédentes de Windows pourrait ne pas être reconnu dans Windows 8. Vous pouvez changer le Mode Boot de UEFI vers Legacy BIOS, et ceci permettra de reconnaître le périphérique de démarrage.
Procédez selon les étapes suivantes pour changer le Mode Boot:
Éteignez complètement votre ordinateur.
Allumer le système. Dès l'affichage du premier logo à l'écran, appuyez immédiatement sur F2 pour accéder au BIOS.
Utilisez la touche flèchée directionnelle droite pour sélectionner Boot.
Avec le marquage sur Mode Boot, appuyez Entrer, et puis utilisez la touche flèchée vers le bas pour sélectionner Legacy BIOS.
Appuyez Entrer.
Appuyez F10, et sélectionnez Oui pour enregistrer les modifications et quitter le BIOS.
(1) Un réseau local, souvent désigné par l'acronyme anglais LAN de Local Area Network, est un réseau informatique tel que les terminaux qui y participent (ordinateurs, etc.) s'envoient des trames au niveau de la couche de liaison sans utiliser d’accès à internet. On définit aussi le LAN par le domaine de diffusion, c'est-à-dire l'ensemble des stations qui reçoivent une même trame de diffusion (broadcast frame). Au niveau de l'adressage IP, un réseau local correspond généralement à un sous-réseau IP (même préfixe d'adresse IP). On interconnecte les réseaux locaux au moyen de routeurs.
Une autre approche consiste à définir le réseau local par sa taille physique. C'est généralement un réseau à une échelle géographique relativement restreinte, par exemple une salle informatique, une habitation particulière, un bâtiment ou un site d'entreprise.
Dans le cas d'un réseau d'entreprise, on utilise aussi le terme RLE pour réseau local d'entreprise.
(2) Un réseau étendu1, souvent désigné par son acronyme anglais WAN (Wide Area Network), est un réseau informatique couvrant une grande zone géographique, typiquement à l'échelle d'un pays, d'un continent, voire de la planète entière. Le plus grand WAN est le réseau Internet2.
Techniques utilisées
Ligne louée
La liaison point à point est une connexion entre le réseau du client et celui du transporteur qui se fait généralement via des lignes louées (ou LL). Au bout de chaque ligne, on place un routeur connecté d'un côté au réseau local du client et de l'autre à l'infrastructure de l'opérateur.
Circuit commuté
Les connexions de type RNIS (Réseau numérique à intégration de services) ont l'inconvénient d'être facturées à la communication.
Ces deux types de connexion peuvent utiliser les protocoles SLIP (obsolète), HDLC (peu utilisé) ou PPP (le plus courant).
Commutation de paquets
De type ATM, ils permettent un débit garanti par le FAI. Ce type de connexion peut utiliser les protocoles comme:
X.25 (obsolète)
Frame Relay (en voie d'obsolescence avancée)
ATM (encore utilisé, en voie d'obsolescence)
MPLS
PBT/PBB-TE: Ethernet en tant que technologie de transport avec ingénierie de trafic
SOURCES:
WIKIPEDIA & ORACLE
1° Guide d'administration du serveur Sun Blade X3-2B (anciennement Sun Blade X6270 M3
http://docs.oracle.com/cd/E37437_01/html/E36284/toc.html
2° http://packard-bell-fr.custhelp.com/app/answers/detail/a_id/28019/related/1/session/L2F2LzEvdGltZS8xNDQwNTE3NzQ3L3NpZC8zKlJ0ZlB1bQ==/~/accéder-à-la-configuration-(bios)-uefi-sur-un-système-windows-8
REKONG DEFAULT
Application: rekonq (rekonq), signal: Segmentation fault
Using host libthread_db library "/lib/x86_64-linux-gnu/libthread_db.so.1".
[Current thread is 1 (Thread 0x7fca1f1e8780 (LWP 2674))]
Thread 10 (Thread 0x7fca07234700 (LWP 2675)):
#0 0x00007fca17291410 in pthread_mutex_unlock@plt () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#1 0x00007fca172fb5e1 in g_mutex_unlock () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#2 0x00007fca172bffa9 in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#3 0x00007fca172c045a in g_main_loop_run () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#4 0x00007fca0723998b in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/gio/modules/libdconfsettings.so
#5 0x00007fca172e19b5 in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#6 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#7 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#8 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 9 (Thread 0x7fca06628700 (LWP 2676)):
#0 0x00007fca1e9fd0df in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#1 0x00007fca1e9e1f82 in read () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#2 0x00007fca172fa8df in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#3 0x00007fca172bfb64 in g_main_context_check () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#4 0x00007fca172bff96 in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#5 0x00007fca172c045a in g_main_loop_run () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#6 0x00007fca0e39d5e6 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libgio-2.0.so.0
#7 0x00007fca172e19b5 in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#8 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#9 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#10 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 8 (Thread 0x7fc9f433d700 (LWP 2678)):
#0 0x00007fca18c21d84 in pthread_cond_wait@@GLIBC_2.3.2 () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#1 0x00007fca1da6edec in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#2 0x00007fca1da6ef19 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#3 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#4 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#5 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 7 (Thread 0x7fc9f3830700 (LWP 2681)):
#0 0x00007fca195d8be2 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#1 0x00007fca172bfb03 in g_main_context_check () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#2 0x00007fca172bff96 in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#3 0x00007fca172c0124 in g_main_context_iteration () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#4 0x00007fca195d9426 in QEventDispatcherGlib::processEvents(QFlags<QEventLoop::ProcessEventsFlag>) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#5 0x00007fca195a8c82 in QEventLoop::processEvents(QFlags<QEventLoop::ProcessEventsFlag>) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#6 0x00007fca195a8ed7 in QEventLoop::exec(QFlags<QEventLoop::ProcessEventsFlag>) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#7 0x00007fca194a7fa7 in QThread::exec() () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#8 0x00007fca194aafcb in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#9 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#10 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#11 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 6 (Thread 0x7fc9f1db7700 (LWP 2682)):
#0 0x00007fca18c21d84 in pthread_cond_wait@@GLIBC_2.3.2 () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#1 0x00007fca1e5e0222 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtScript.so.4
#2 0x00007fca1e5e0259 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtScript.so.4
#3 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#4 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#5 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 5 (Thread 0x7fc9f0997700 (LWP 2683)):
#0 0x00007fca18c21d84 in pthread_cond_wait@@GLIBC_2.3.2 () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#1 0x00007fca194ab4db in QWaitCondition::wait(QMutex*, unsigned long) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#2 0x00007fca1b4fe0eb in ?? () from /usr/lib/libthreadweaver.so.4
#3 0x00007fca1b5009db in ?? () from /usr/lib/libthreadweaver.so.4
#4 0x00007fca1b4ff84f in ?? () from /usr/lib/libthreadweaver.so.4
#5 0x00007fca1b4ff8db in ThreadWeaver::Thread::run() () from /usr/lib/libthreadweaver.so.4
#6 0x00007fca194aafcb in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#7 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#8 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#9 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 4 (Thread 0x7fca055c2700 (LWP 2863)):
#0 0x00007fca18c21d84 in pthread_cond_wait@@GLIBC_2.3.2 () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#1 0x00007fc99eabc621 in queue_processor(void*) () from /usr/lib/jvm/java-6-openjdk-amd64/jre/lib/amd64/IcedTeaPlugin.so
#2 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#3 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#4 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 3 (Thread 0x7fc99ea98700 (LWP 2864)):
#0 0x00007fca18c21d84 in pthread_cond_wait@@GLIBC_2.3.2 () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#1 0x00007fc99eabc621 in queue_processor(void*) () from /usr/lib/jvm/java-6-openjdk-amd64/jre/lib/amd64/IcedTeaPlugin.so
#2 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#3 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#4 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 2 (Thread 0x7fc99e297700 (LWP 2865)):
#0 0x00007fca18c21d84 in pthread_cond_wait@@GLIBC_2.3.2 () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#1 0x00007fc99eabc621 in queue_processor(void*) () from /usr/lib/jvm/java-6-openjdk-amd64/jre/lib/amd64/IcedTeaPlugin.so
#2 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#3 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#4 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 1 (Thread 0x7fca1f1e8780 (LWP 2674)):
[KCrash Handler]
#6 0x00007fca194ec37e in QtSharedPointer::ExternalRefCountData::getAndRef(QObject const*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#7 0x00007fca1afe2a8f in QNetworkRequest::setOriginatingObject(QObject*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtNetwork.so.4
#8 0x00007fca1d74801e in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#9 0x00007fca1d74ca2d in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#10 0x00007fca1d74dc56 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#11 0x00007fca1d74b1ea in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#12 0x00007fca1d74c1c6 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#13 0x00007fca195be281 in QMetaObject::activate(QObject*, QMetaObject const*, int, void**) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#14 0x00007fca195b1f01 in QMetaMethod::invoke(QObject*, Qt::ConnectionType, QGenericReturnArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument) const () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#15 0x00007fca195b4210 in QMetaObject::invokeMethod(QObject*, char const*, Qt::ConnectionType, QGenericReturnArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#16 0x00007fca1ba13294 in ?? () from /usr/lib/libkio.so.5
#17 0x00007fca1ba14803 in ?? () from /usr/lib/libkio.so.5
#18 0x00007fca195be281 in QMetaObject::activate(QObject*, QMetaObject const*, int, void**) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#19 0x00007fca1a97f152 in KJob::result(KJob*) () from /usr/lib/libkdecore.so.5
#20 0x00007fca1a97f190 in KJob::emitResult() () from /usr/lib/libkdecore.so.5
#21 0x00007fca1ba4cd44 in KIO::SimpleJob::slotFinished() () from /usr/lib/libkio.so.5
#22 0x00007fca1ba548dd in KIO::TransferJob::slotFinished() () from /usr/lib/libkio.so.5
#23 0x00007fca195be281 in QMetaObject::activate(QObject*, QMetaObject const*, int, void**) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#24 0x00007fca1bafb381 in KIO::SlaveInterface::dispatch(int, QByteArray const&) () from /usr/lib/libkio.so.5
#25 0x00007fca1baf80d5 in KIO::SlaveInterface::dispatch() () from /usr/lib/libkio.so.5
#26 0x00007fca1baeb35e in KIO::Slave::gotInput() () from /usr/lib/libkio.so.5
#27 0x00007fca195be281 in QMetaObject::activate(QObject*, QMetaObject const*, int, void**) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#28 0x00007fca1ba1d5e7 in ?? () from /usr/lib/libkio.so.5
#29 0x00007fca195c3446 in QObject::event(QEvent*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#30 0x00007fca19acc894 in QApplicationPrivate::notify_helper(QObject*, QEvent*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtGui.so.4
#31 0x00007fca19ad1713 in QApplication::notify(QObject*, QEvent*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtGui.so.4
#32 0x00007fca1c04d3f6 in KApplication::notify(QObject*, QEvent*) () from /usr/lib/libkdeui.so.5
#33 0x00007fca195a9e9c in QCoreApplication::notifyInternal(QObject*, QEvent*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#34 0x00007fca195adc6a in QCoreApplicationPrivate::sendPostedEvents(QObject*, int, QThreadData*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#35 0x00007fca195d8f93 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#36 0x00007fca172bfd13 in g_main_context_dispatch () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#37 0x00007fca172c0060 in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#38 0x00007fca172c0124 in g_main_context_iteration () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#39 0x00007fca195d93bf in QEventDispatcherGlib::processEvents(QFlags<QEventLoop::ProcessEventsFlag>) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#40 0x00007fca19b74d9e in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtGui.so.4
#41 0x00007fca195a8c82 in QEventLoop::processEvents(QFlags<QEventLoop::ProcessEventsFlag>) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#42 0x00007fca195a8ed7 in QEventLoop::exec(QFlags<QEventLoop::ProcessEventsFlag>) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#43 0x00007fca195adf67 in QCoreApplication::exec() () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#44 0x00007fca1edc8c9e in kdemain () from /usr/lib/kde4/libkdeinit/libkdeinit4_rekonq.so
#45 0x00007fca1e91d76d in __libc_start_main () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#46 0x0000000000400661 in _start ()
Using host libthread_db library "/lib/x86_64-linux-gnu/libthread_db.so.1".
[Current thread is 1 (Thread 0x7fca1f1e8780 (LWP 2674))]
Thread 10 (Thread 0x7fca07234700 (LWP 2675)):
#0 0x00007fca17291410 in pthread_mutex_unlock@plt () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#1 0x00007fca172fb5e1 in g_mutex_unlock () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#2 0x00007fca172bffa9 in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#3 0x00007fca172c045a in g_main_loop_run () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#4 0x00007fca0723998b in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/gio/modules/libdconfsettings.so
#5 0x00007fca172e19b5 in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#6 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#7 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#8 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 9 (Thread 0x7fca06628700 (LWP 2676)):
#0 0x00007fca1e9fd0df in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#1 0x00007fca1e9e1f82 in read () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#2 0x00007fca172fa8df in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#3 0x00007fca172bfb64 in g_main_context_check () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#4 0x00007fca172bff96 in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#5 0x00007fca172c045a in g_main_loop_run () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#6 0x00007fca0e39d5e6 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libgio-2.0.so.0
#7 0x00007fca172e19b5 in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#8 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#9 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#10 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 8 (Thread 0x7fc9f433d700 (LWP 2678)):
#0 0x00007fca18c21d84 in pthread_cond_wait@@GLIBC_2.3.2 () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#1 0x00007fca1da6edec in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#2 0x00007fca1da6ef19 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#3 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#4 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#5 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 7 (Thread 0x7fc9f3830700 (LWP 2681)):
#0 0x00007fca195d8be2 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#1 0x00007fca172bfb03 in g_main_context_check () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#2 0x00007fca172bff96 in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#3 0x00007fca172c0124 in g_main_context_iteration () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#4 0x00007fca195d9426 in QEventDispatcherGlib::processEvents(QFlags<QEventLoop::ProcessEventsFlag>) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#5 0x00007fca195a8c82 in QEventLoop::processEvents(QFlags<QEventLoop::ProcessEventsFlag>) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#6 0x00007fca195a8ed7 in QEventLoop::exec(QFlags<QEventLoop::ProcessEventsFlag>) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#7 0x00007fca194a7fa7 in QThread::exec() () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#8 0x00007fca194aafcb in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#9 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#10 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#11 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 6 (Thread 0x7fc9f1db7700 (LWP 2682)):
#0 0x00007fca18c21d84 in pthread_cond_wait@@GLIBC_2.3.2 () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#1 0x00007fca1e5e0222 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtScript.so.4
#2 0x00007fca1e5e0259 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtScript.so.4
#3 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#4 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#5 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 5 (Thread 0x7fc9f0997700 (LWP 2683)):
#0 0x00007fca18c21d84 in pthread_cond_wait@@GLIBC_2.3.2 () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#1 0x00007fca194ab4db in QWaitCondition::wait(QMutex*, unsigned long) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#2 0x00007fca1b4fe0eb in ?? () from /usr/lib/libthreadweaver.so.4
#3 0x00007fca1b5009db in ?? () from /usr/lib/libthreadweaver.so.4
#4 0x00007fca1b4ff84f in ?? () from /usr/lib/libthreadweaver.so.4
#5 0x00007fca1b4ff8db in ThreadWeaver::Thread::run() () from /usr/lib/libthreadweaver.so.4
#6 0x00007fca194aafcb in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#7 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#8 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#9 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 4 (Thread 0x7fca055c2700 (LWP 2863)):
#0 0x00007fca18c21d84 in pthread_cond_wait@@GLIBC_2.3.2 () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#1 0x00007fc99eabc621 in queue_processor(void*) () from /usr/lib/jvm/java-6-openjdk-amd64/jre/lib/amd64/IcedTeaPlugin.so
#2 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#3 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#4 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 3 (Thread 0x7fc99ea98700 (LWP 2864)):
#0 0x00007fca18c21d84 in pthread_cond_wait@@GLIBC_2.3.2 () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#1 0x00007fc99eabc621 in queue_processor(void*) () from /usr/lib/jvm/java-6-openjdk-amd64/jre/lib/amd64/IcedTeaPlugin.so
#2 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#3 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#4 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 2 (Thread 0x7fc99e297700 (LWP 2865)):
#0 0x00007fca18c21d84 in pthread_cond_wait@@GLIBC_2.3.2 () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#1 0x00007fc99eabc621 in queue_processor(void*) () from /usr/lib/jvm/java-6-openjdk-amd64/jre/lib/amd64/IcedTeaPlugin.so
#2 0x00007fca18c1de9a in start_thread () from /lib/x86_64-linux-gnu/libpthread.so.0
#3 0x00007fca1e9ef38d in clone () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#4 0x0000000000000000 in ?? ()
Thread 1 (Thread 0x7fca1f1e8780 (LWP 2674)):
[KCrash Handler]
#6 0x00007fca194ec37e in QtSharedPointer::ExternalRefCountData::getAndRef(QObject const*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#7 0x00007fca1afe2a8f in QNetworkRequest::setOriginatingObject(QObject*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtNetwork.so.4
#8 0x00007fca1d74801e in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#9 0x00007fca1d74ca2d in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#10 0x00007fca1d74dc56 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#11 0x00007fca1d74b1ea in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#12 0x00007fca1d74c1c6 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtWebKit.so.4
#13 0x00007fca195be281 in QMetaObject::activate(QObject*, QMetaObject const*, int, void**) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#14 0x00007fca195b1f01 in QMetaMethod::invoke(QObject*, Qt::ConnectionType, QGenericReturnArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument) const () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#15 0x00007fca195b4210 in QMetaObject::invokeMethod(QObject*, char const*, Qt::ConnectionType, QGenericReturnArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument, QGenericArgument) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#16 0x00007fca1ba13294 in ?? () from /usr/lib/libkio.so.5
#17 0x00007fca1ba14803 in ?? () from /usr/lib/libkio.so.5
#18 0x00007fca195be281 in QMetaObject::activate(QObject*, QMetaObject const*, int, void**) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#19 0x00007fca1a97f152 in KJob::result(KJob*) () from /usr/lib/libkdecore.so.5
#20 0x00007fca1a97f190 in KJob::emitResult() () from /usr/lib/libkdecore.so.5
#21 0x00007fca1ba4cd44 in KIO::SimpleJob::slotFinished() () from /usr/lib/libkio.so.5
#22 0x00007fca1ba548dd in KIO::TransferJob::slotFinished() () from /usr/lib/libkio.so.5
#23 0x00007fca195be281 in QMetaObject::activate(QObject*, QMetaObject const*, int, void**) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#24 0x00007fca1bafb381 in KIO::SlaveInterface::dispatch(int, QByteArray const&) () from /usr/lib/libkio.so.5
#25 0x00007fca1baf80d5 in KIO::SlaveInterface::dispatch() () from /usr/lib/libkio.so.5
#26 0x00007fca1baeb35e in KIO::Slave::gotInput() () from /usr/lib/libkio.so.5
#27 0x00007fca195be281 in QMetaObject::activate(QObject*, QMetaObject const*, int, void**) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#28 0x00007fca1ba1d5e7 in ?? () from /usr/lib/libkio.so.5
#29 0x00007fca195c3446 in QObject::event(QEvent*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#30 0x00007fca19acc894 in QApplicationPrivate::notify_helper(QObject*, QEvent*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtGui.so.4
#31 0x00007fca19ad1713 in QApplication::notify(QObject*, QEvent*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtGui.so.4
#32 0x00007fca1c04d3f6 in KApplication::notify(QObject*, QEvent*) () from /usr/lib/libkdeui.so.5
#33 0x00007fca195a9e9c in QCoreApplication::notifyInternal(QObject*, QEvent*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#34 0x00007fca195adc6a in QCoreApplicationPrivate::sendPostedEvents(QObject*, int, QThreadData*) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#35 0x00007fca195d8f93 in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#36 0x00007fca172bfd13 in g_main_context_dispatch () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#37 0x00007fca172c0060 in ?? () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#38 0x00007fca172c0124 in g_main_context_iteration () from /lib/x86_64-linux-gnu/libglib-2.0.so.0
#39 0x00007fca195d93bf in QEventDispatcherGlib::processEvents(QFlags<QEventLoop::ProcessEventsFlag>) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#40 0x00007fca19b74d9e in ?? () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtGui.so.4
#41 0x00007fca195a8c82 in QEventLoop::processEvents(QFlags<QEventLoop::ProcessEventsFlag>) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#42 0x00007fca195a8ed7 in QEventLoop::exec(QFlags<QEventLoop::ProcessEventsFlag>) () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#43 0x00007fca195adf67 in QCoreApplication::exec() () from /usr/lib/x86_64-linux-gnu/libQtCore.so.4
#44 0x00007fca1edc8c9e in kdemain () from /usr/lib/kde4/libkdeinit/libkdeinit4_rekonq.so
#45 0x00007fca1e91d76d in __libc_start_main () from /lib/x86_64-linux-gnu/libc.so.6
#46 0x0000000000400661 in _start ()
Gramophone- membre
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RECUPERAR LA MEMORIA DEL SMARTPHONE
LIMPIEZA DE LA MEMORIA DE UN SMARPHONE
POUR SAMGSUN Galaxy A5 (2016)
Montería Cordoba Colombia miercoles 12 de Octubre del año 2016
Por este tipo de teléfono como es posible por modelos similares, algunos mensajes vocales, las imágenes y los vídeos que mandamos y recibimos vía las aplicaciones como WHATSAPP entre otras, dejan en la memoria del teléfono no en la carta, si no sabemos programar, un archivo que corresponde al contenido de lo que hemos enviado o recibido.
Como podemos imaginar al cabo de algunos meses, de enviar o recibir mensajes; estos se acumulan en particular para quienes adoran enviar y recibir vídeos, lógicamente los vídeos, son los que usan mucha mas memoria.
Estos archivos tienen nombres de tipo:
PTT-20151024-WA0021.aac
PTT-20160629-WA0002.opus
VID-20160324-WA0000.mp4
Debemos saber que un archive vídeo de tipo mp4 de 30 segundos ocupa aproximadamente 66 Mo. Lo que en mi caso corresponde a 4,9 Go de memoria solo en archivos vídeo.
Desde hace algunos días, venía encontrando dificultades para actualizar las aplicaciones oficiales SAMGSUN; cada vez el teléfono mostraba el mensaje debe limpiar la memoria, con una aplicación disponible para hacerlo. En realidad esta aplicación no logra suprimir los archivos de tipo aac, opus ni mp4 dejados por las famosas aplicaciones que usamos tan a menudo como es la de WHATSAPP.
Lo que he hecho es conectar el celular al pc (OS LINUX) y entra en las dependencias conocidas o carpetas típicas de archivo.
ATENCIÓN solo en las carpetas archivos del celular dedicadas a guardar los archivos (en ingles files de tipo exclusivo) las extensiones arriba señaladas únicamente (aac, opus, mp4), toda tentativa de entrar en otras dependencias, de sofware SAMGSUN, para borrar los ficheros, nos expone a un daño irreparable del teléfono.
Luego de esta LIMPIEZA profunda de mi teléfono, se observa una velocidad superior de respuesta, y se puede actualizar el software via la aplicación oficial de SAMGSUN.
Al final veremos que con la memoria recuperada nuestro celular va mucho más rapido pues tiene en todo como 6 Go de libres para trabajar:
POUR SAMGSUN Galaxy A5 (2016)
Montería Cordoba Colombia miercoles 12 de Octubre del año 2016
Por este tipo de teléfono como es posible por modelos similares, algunos mensajes vocales, las imágenes y los vídeos que mandamos y recibimos vía las aplicaciones como WHATSAPP entre otras, dejan en la memoria del teléfono no en la carta, si no sabemos programar, un archivo que corresponde al contenido de lo que hemos enviado o recibido.
Como podemos imaginar al cabo de algunos meses, de enviar o recibir mensajes; estos se acumulan en particular para quienes adoran enviar y recibir vídeos, lógicamente los vídeos, son los que usan mucha mas memoria.
Estos archivos tienen nombres de tipo:
PTT-20151024-WA0021.aac
PTT-20160629-WA0002.opus
VID-20160324-WA0000.mp4
Debemos saber que un archive vídeo de tipo mp4 de 30 segundos ocupa aproximadamente 66 Mo. Lo que en mi caso corresponde a 4,9 Go de memoria solo en archivos vídeo.
Desde hace algunos días, venía encontrando dificultades para actualizar las aplicaciones oficiales SAMGSUN; cada vez el teléfono mostraba el mensaje debe limpiar la memoria, con una aplicación disponible para hacerlo. En realidad esta aplicación no logra suprimir los archivos de tipo aac, opus ni mp4 dejados por las famosas aplicaciones que usamos tan a menudo como es la de WHATSAPP.
Lo que he hecho es conectar el celular al pc (OS LINUX) y entra en las dependencias conocidas o carpetas típicas de archivo.
ATENCIÓN solo en las carpetas archivos del celular dedicadas a guardar los archivos (en ingles files de tipo exclusivo) las extensiones arriba señaladas únicamente (aac, opus, mp4), toda tentativa de entrar en otras dependencias, de sofware SAMGSUN, para borrar los ficheros, nos expone a un daño irreparable del teléfono.
Luego de esta LIMPIEZA profunda de mi teléfono, se observa una velocidad superior de respuesta, y se puede actualizar el software via la aplicación oficial de SAMGSUN.
Al final veremos que con la memoria recuperada nuestro celular va mucho más rapido pues tiene en todo como 6 Go de libres para trabajar:
Gramophone- membre
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150 ans déjà!
La Ligue de l'Enseignement
À Joigny dans l'Yonne, un hommage sera rendu le 25 octobre à Jean Macé, mais aussi à Jules Ferry, Ferdinand Buisson et Nicolas de Condorcet. Les élèves vont produire sur des toiles un condensé picturale et vraisemblablement des salles de classe seront baptisés
SCHÈMES D'AVANT PROJETS
1° Jean Macé:
Bibliographie:
Source: http://www.lyon.fr/actualite/decouvrir-le-7e/le-bicentenaire-de-la-naissance-de-jean-mace-1815-1894_7.html
Jean Macé (1815-1894)
Militant de l'éducation populaire et précurseur des lois Ferry.
Sur l’ensemble du territoire métropolitain et outre-mer – mais tout particulièrement à Lyon où l’on dénombre pas moins d’une place (Mairie du 7e arrondissement), d’une station de métro (ligne B), de tramway, et d’une gare ferroviaire -, de très nombreux établissements scolaires, bâtiments et voies publiques portent le nom de Jean Macé (1815-1894), pédagogue et enseignant discret, journaliste franc-maçon, élu sénateur républicain à vie, à l’aube de ses soixante-dix ans. A l’occasion du bicentenaire « oublié » de sa naissance, le professeur Pierre Le Blavec de Crac’h, historien, revient sur le parcours atypique d’un militant républicain exemplaire.
Natif de Paris, Jean François Macé voit le jour le 22 août 1815. Issu d’un milieu ouvrier, il suit une brillante scolarité au collège Stanislas de Paris, devient militant républicain au sein de la Garde nationale du 11e arrondissement et travaille, un temps, en tant que journaliste, pour le journal La République.
A la suite du coup d’Etat du 2 décembre 1852 de Louis-Napoléon Bonaparte, il est contraint à l’exil alsacien et devient « professeur de demoiselles ».
Pédagogue et enseignant, il a l’ingénieuse idée d’écrire pour les enfants de petits ouvrages de vulgarisation scientifique (L’arithmétique du grand papa :
histoire de deux petits marchands de pommes ;
L’Histoire d’une bouchée de pain ;
Lettres à une petite fille sur nos organes et nos fonctions, 1861 ;
Contes du Petit-Château, 1862 ;
Le Fils de Giboyer, 1863 ;
Le Génie et la petite ville : conte pour les grands enfants, 1868 ; La grammaire de mademoiselle Lili, 1878), faciles d’accès et qui connaissent un grand succès auprès de leur public.
Par ailleurs, il rédige, en 1862, une série d’articles dans l’Economiste français, hebdomadaire français fondé par Jules Duval (1813-1870).
Le fondateur de la Ligue de l’enseignement
Spiritualiste mais anticlérical convaincu, il milite activement en faveur de l’éducation populaire, œuvre pour l’instruction du plus grand nombre et publie Histoire d'une bibliothèque communale (1863) puis Conseils pour l'établissement des bibliothèques communales (1864).
Il se lie d’amitié avec l’officier Louis-Nathaniel Rossel (futur délégué à la guerre de la Commune de Paris et partisan de l’éducation des classes ouvrières) puis avec Maurice Berteaux (1852-1911), député de Seine-et-Oise ; puis fonde, avec l’éditeur de Jules Verne , Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), Le Magasin d’éducation et de récréation (1864).
Deux ans plus tard, il lance un appel à la constitution d’une Ligue de l’enseignement (1866) dont la mission est de former des citoyens aptes à faire usage, en raison et en conscience, du suffrage universel qui leur avait été attribué en 1848.
Le sénateur républicain et franc-maçon
Maître franc-maçon, tout particulièrement actif aux loges de la Parfaite Harmonie (Mulhouse) et de la Fidélité (Colmar), il influence - à la suite de la défaite de Sedan (1870) - , le Grand Orient de France (GOF) dans un sens patriotique, de chauvinisme et de « revanche » sur l’Empire allemand qui a annexé le nord de la Lorraine et l’Alsace en 1871.
Un an après avoir publié L'avènement du suffrage universel (1879), il est distingué par le grade de chevalier de la Légion d'honneur (4 février 1880) puis élu, trois ans plus tard, sénateur inamovible (1883) au Palais du Luxembourg.
Il meurt à Monthiers (Aisne), le 13 décembre 1894, à l’âge de 79 ans. Après la Seconde Guerre mondiale, ses cendres seront transférées à Beblenheim (près de Colmar, Haut-Rhin, Alsace).
En cette triple rentrée scolaire, universitaire et parlementaire, nombreux sont celles et ceux qui souvent « passent », sans s’arrêter et sans connaître les apports généreux de cet enseignant des Humanités, de ce pédagogue de bonne volonté, de cet homme de bien…
Écrit par Pierre Le Blavec de Crac’h
Professeur et Historien
Sources:
Montages:
*** *** *** *** *** *** *** ***
2° Jules Ferry
SA BIOGRAPHIE
Lien web pour cette biographie: http://www.histoiredumonde.net/Jules-Ferry.html
Jules Francois Camille Ferry, né le 5 avril 1832 à Saint-Dié et mort le 17 mars 1893 à Paris, est un homme politique français.
Jules Ferry est le fils de Charles-Edouard Ferry, avocat, et d’Adèle Jamelot. D’abord élève au collège de Saint-Dié jusqu’en 1846, puis au lycée impérial de Strasbourg (actuellement lycée Fustel de Coulanges), il est ensuite étudiant à la faculté de droit de Paris. Il devient avocat réputé, passionné par la politique. Il est vite spécialisé dans la défense juridique des républicains. Il collabore régulièrement aux journaux suivants : La Presse, Le Courrier de Paris, Le Temps.
Opposant actif au Second Empire, il connaît la notoriété en publiant en 1868 une brochure accusatrice contre le préfet de la Seine « Les comptes fantastiques d’Haussmann ». Il est élu député républicain de la 6e circonscription de Paris en mai 1869.
Homme politique considéré comme un des pères fondateurs de l’identité républicaine en France.
Le parcours républicain
Le 4 septembre 1870, il devient membre du gouvernement de la Défense Nationale. Maire de Paris du 16 novembre 1870 au 18 mars 1871, il eut la charge d’assurer le ravitaillement de la capitale assiégée par l’armée prussienne. Les restrictions alimentaires qu’il fallut imposer lui valent le surnom de « Ferry-Famine ». Pendant l’insurrection de la Commune de Paris, il fuit de la ville dès le premier jour et est un des partisans anticommunards.
Aux élections du 8 février 1871, il se fait élire représentant des Vosges à l’Assemblée nationale et sera réélu député en 1876, siège qu’il conservera jusqu’en 1889.
Il est nommé par Adolphe Thiers ambassadeur à Athènes (1872-1873). De retour, il devient l’un des chefs de l’opposition républicaine jusqu’à l’élection de Jules Grévy à la présidence.
Le Franc-Maçon
Le 8 juillet 1875, les francs-maçons donnent une grande solennité à sa réception par le Grand Orient de France (loge « La Clémente amitié »). Il y est reçu en même temps que Littré et que Grégoire Wyrouboff. Une grande publicité est faite au discours que Littré prononce à cette occasion, et la presse en donne un large écho. Par la suite, Ferry appartiendra à la Loge « Alsace-Lorraine »
Le défenseur de l’école laïque
Nommé ministre de l’Instruction publique du 4 février 1879 au 23 septembre 1880 dans le cabinet Waddington, il attache son nom aux lois scolaires. Ses premières mesures sont :
* collation des grades universitaires retirée à l’enseignement privé (12/03/1880)
* dispersion des congrégations religieuses non autorisées (29/03/1880)
Président du Conseil du 23 septembre 1880 au 10 novembre 1881, il poursuit la mise en place des lois sur l’enseignement :
* gratuité de l’enseignement primaire (16/06/1881)
* extension aux jeunes filles du bénéfice de l’enseignement secondaire d’État (21/12/1881)
De nouveau ministre de l’Instruction du 31 janvier au 29 juillet 1882 (Ministère Freycinet), il continue son œuvre scolaire :
* loi relative à l’obligation et à la laïcité de l’enseignement (28/03/1882). Cette loi est une suite logique de celle portant sur l’obligation scolaire.
* création d’une École Normale féminine à Sèvres et d’une agrégation féminine 9 août 1879
Extrait d’une lettre aux instituteurs
« Monsieur l’Instituteur,
L’année scolaire qui vient de s’ouvrir sera la seconde année d’application de la loi du 28 mars 1882. Je ne veux pas la laisser commencer sans vous adresser personnellement quelques recommandations qui sans doute ne vous paraîtront pas superflues, après la première expérience que vous venez de faire du régime nouveau. Des diverses obligations qu’il vous impose, celle assurément qui vous tient le plus au cœur, celle qui vous apporte le plus lourd surcroît de travail et de souci, c’est la mission qui vous est confiée de donner à vos élèves l’éducation morale et l’instruction civique : vous me saurez gré de répondre à vos préoccupations en essayant de bien fixer le caractère et l’objet de ce nouvel enseignement ; et, pour y mieux réussir, vous me permettrez de me mettre un instant à votre place, afin de vous montrer, par des exemples empruntés au détail même de vos fonctions, comment vous pourrez remplir, à cet égard, tout votre devoir, et rien que votre devoir.
La loi du 28 mars se caractérise par deux dispositions qui se complètent sans se contredire : d’une part, elle met en dehors du programme obligatoire l’enseignement de tout dogme particulier ; d’autre part, elle y place au premier rang l’enseignement moral et civique. L’instruction religieuse appartient aux familles et à l’église, l’instruction morale à l’école. Le législateur n’a donc pas entendu faire une œuvre purement négative. Sans doute il a eu pour premier objet de séparer l’école de l’église, d’assurer la liberté de conscience et des maîtres et des élèves, de distinguer enfin deux domaines trop longtemps confondus : celui des croyances, qui sont personnelles, libres et variables, et celui des connaissances, qui sont communes et indispensables à tous, de l’aveu de tous. Mais il y a autre chose dans la loi du 28 mars : elle affirme la volonté de fonder chez nous une éducation nationale, et de la fonder sur des notions du devoir et du droit que le législateur n’hésite pas à inscrire au nombre des premières vérités que nul ne peut ignorer. Pour cette partie capitale de l’éducation, c’est sur vous, Monsieur, que les pouvoirs publics ont compté. En vous dispensant de l’enseignement religieux, on n’a pas songé à vous décharger de l’enseignement moral : c’eût été vous enlever ce qui fait la dignité de votre profession. Au contraire, il a paru tout naturel que l’instituteur, en même temps qu’il apprend aux enfants à lire et à écrire, leur enseigne aussi ces règles élémentaires de la vie morale qui ne sont pas moins universellement acceptées que celles du langage ou du calcul. [...] »
Le partisan de l’expansion coloniale
Parallèlement, Jules Ferry se montre un partisan actif voire zélé de l’expansion coloniale française : Tunisie dont il obtient le protectorat le 12 mai 1881 par le traité du Bardo, Madagascar, il lance l’explorateur Pierre Savorgnan de Brazza à la conquête du Congo, Tonkin. Ce dernier dossier lui sera fatal lors de sa seconde présidence du Conseil commencée le 21 février 1883. Il s’était d’ailleurs réservé le portefeuille des Affaires étrangères. Il est à noter qu’alors les conservateurs, comme Adolphe Thiers, sont opposés à la colonisation, qu’ils accusent de détourner hors du territoire les investissements, tandis que les progressistes y sont favorables pour des questions idéalistes. Mais la gauche républicaine de Georges Clemenceau y est opposée également parce que les aventures colonialistes détournent l’attention des provinces perdues d’Alsace et de Lorraine. Les positions s’inverseront diamétralement en trois ou quatre générations.
Ayant obtenu d’un vote de la Chambre les crédits nécessaires à la conquête du Tonkin, il provoque une extension du conflit à la Chine. L’annonce de l’évacuation de Lạng Sơn, qui lui vaudra le surnom de "Ferry-Tonkin", déclenche une violente opposition parlementaire et provoque sa chute le 30 mars 1885. Il connaît alors une vague d’impopularité en France.
Extrait des débats du 28 et du 30 juillet 1885
Jules Ferry prononce un discours dont Charles-André Julien a pu dire qu’il était " le premier manifeste impérialiste qui ait été porté à la Tribune. "
Le thème de Ferry
« Il y a un second point, un second ordre d’idées que je dois également aborder (...) : c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question. (...) Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures... [Rumeurs sur plusieurs bancs à l’extrême-gauche.] Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. (...) »
La réponse de Georges Clemenceau, le 30 juillet 1885
« Voilà, en propres termes, la thèse de M. Ferry et l’on voit le gouvernement français exerçant son droit sur les races inférieures en allant guerroyer contre elles et les convertissant de force aux bienfaits de la civilisation. Races supérieures ! Races inférieures ! C’est bientôt dit. Pour ma part, j’en rabats singulièrement depuis que j’ai vu des savants allemands démontrer scientifiquement que la France devait être vaincue dans la guerre franco-allemande, parce que le Français est d’une race inférieure à l’Allemand. Depuis ce temps, je l’avoue, j’y regarde à deux fois avant de me retourner vers un homme et vers une civilisation et de prononcer : homme ou civilisation inférieure ! (...)
C’est le génie de la race française que d’avoir généralisé la théorie du droit et de la justice, d’avoir compris que le problème de la civilisation était d’éliminer la violence des rapports des hommes entre eux dans une même société et de tendre à éliminer la violence, pour un avenir que nous ne connaissons pas, des rapports des nations entre elles. (...) Regardez l’histoire de la conquête de ces peuples que vous dites barbares et vous y verrez la violence, tous les crimes déchaînés, l’oppression, le sang coulant à flots, le faible opprimé, tyrannisé par le vainqueur ! Voilà l’histoire de votre civilisation ! (...) Combien de crimes atroces, effroyables ont été commis au nom de la justice et de la civilisation. Je ne dis rien des vices que l’Européen apporte avec lui : de l’alcool, de l’opium qu’il répand, qu’il impose s’il lui plaît. Et c’est un pareil système que vous essayez de justifier en France dans la patrie des droits de l’Homme !
Je ne comprends pas que nous n’ayons pas été unanimes ici à nous lever d’un seul bond pour protester violemment contre vos paroles. Non, il n’y a pas de droit des nations dites supérieures contre les nations inférieures. Il y a la lutte pour la vie qui est une nécessité fatale, qu’à mesure que nous nous élevons dans la civilisation nous devons contenir dans les limites de la justice et du droit. Mais n’essayons pas de revêtir la violence du nom hypocrite de civilisation. Ne parlons pas de droit, de devoir. La conquête que vous préconisez, c’est l’abus pur et simple de la force que donne la civilisation scientifique sur les civilisations rudimentaires pour s’approprier l’homme, le torturer, en extraire toute la force qui est en lui au profit du prétendu civilisateur. Ce n’est pas le droit, c’en est la négation. Parler à ce propos de civilisation, c’est joindre à la violence l’hypocrisie. »
Notons que le point de vue de Clemenceau est marginal à cette époque ; si les avis diffèrent quant à la colonisation pour des raisons économiques (la colonisation rapporte-elle ou non de l’argent ? Faut-il financer des guerres pour des territoires africains - ou asiatiques ? Ne vaut-il pas mieux investir en France au lieu de gaspiller notre argent chez des étrangers ?), le débat sur la supériorité de la "race" blanche ou sur les droits de l’homme, n’auront lieu que plus tard, après la première guerre mondiale principalement. En 1885, la notion de race n’a pas encore acquis le caractère blasphématoire actuel et les scientifiques ont "réussi" à prouver que l’homme blanc est supérieur aux autres "races". Clemenceau, perspicace, a compris que ces théories servent de prétexte à justifier une politique de pillage contraire aux droits de l’homme.
Peu d’hommes politiques de l’époque, quel que soit leur bord, remettent en question l’idée de supériorité raciale. La droite, illustrée par Thiers, réclame que l’on réserve l’argent français aux français. La gauche se préoccupe davantage de questions humaines, mais critique aussi Jules Ferry sur les points économiques.
Les grands intellectuels de l’époque étaient favorables à la colonisation, permettant (selon eux) de faire avancer les peuples "en retard". Victor Hugo défend la politique de Jules Ferry au nom des droits de l’homme ; cela n’a rien d’un paradoxe si l’on suppose que le blanc est "plus en avance" : il a alors un devoir de civiliser, d’apporter l’évolution aux peuples moins développés, comme jadis les Romains aux Gaulois, exemple cher à Ferry). Hugo insiste sur le fait que la colonisation ne doit être que temporaire.
Voici enfin la partie "économique" de la harangue citée plus haut.Le caractère économique (véritable source du débat), occupe l’extrême majorité des propos de Jules Ferry, le 28 Juillet 1885 :
Le rôle économique de la colonisation selon Ferry
« La concurrence, la loi de l’offre et de la demande, la liberté des échanges, l’influence des spéculations, tout cela rayonne dans un cercle qui s’étend jusqu’aux extrémités du monde. C’est là un problème extrêmement grave. Il est si grave (...) que les gens les moins avisés sont condamnés à déjà prévoir l’époque où ce grand marché de l’Amérique du Sud nous sera disputé et peut-être enlevé par les produits de l’Amérique du Nord. Il faut chercher des débouchés... [Le passage humanitaire cité ci-dessus est extrait de cette partie du discours] Je dis que la politique coloniale de la France, que la politique d’expansion coloniale, celle qui nous a fait aller, sous l’Empire, à Saigon, en Cochinchine, celle qui nous a conduit en Tunisie, celle qui nous a amenés à Madagascar, je dis que cette politique d’expansion coloniale s’est inspirée d’une vérité sur laquelle il faut pourtant appeler un instant votre attention : à savoir qu’une marine comme la nôtre ne peut pas se passer, sur la surface des mers, d’abris solides, de défenses, de centres de ravitaillement. (...) Rayonner sans agir, sans se mêler aux affaires du monde, (...) c’est abdiquer, et, dans un temps plus court que vous ne pouvez le croire, c’est descendre du premier rang au troisième et au quatrième... »
Les revers politiques
Lâché par les radicaux, Jules Ferry échoue pour la désignation du Président de la République le 3 décembre 1887. Une semaine plus tard, il est blessé d’un coup de revolver par un boulangiste du nom d’Aubertin. Aux élections législatives du 22 septembre 1889, il est battu par M. Picot, mais devient sénateur des Vosges en 1891, puis président du Sénat le 24 février 1893.
Lorsqu’il meurt le 17 mars 1893, le gouvernement décide de lui faire des funérailles nationales, mais sa famille refuse car le gouvernement et Clemenceau en particulier ont cherché par tous les moyens à discréditer Ferry. Il est inhumé dans le caveau de sa famille à Saint-Dié.
Sources:
Montage:
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3° FERDINAND BUISSON
SA BIOGRAPHIE
Homme politique français, Ferdinand Buisson est célèbre pour son combat en faveur d'un enseignement laïque à travers la Ligue de l'enseignement. Il a été cofondateur et président de la Ligue des droits de l'Homme. Fonctionnaire, député radical, proche de Jules Ferry, il a créé le mot « laïcité ».
Agrégé de philosophie, jeune professeur il s’exile en Suisse pour ne pas prêter serment à Napoléon III. Il enseigne à l’Académie de Neufchatel. Il participe au Congrès international de la Ligue internationale permanente de la paix et élabore un programme pour « l’abolition de la guerre par l’instruction » aux côtés de Jules Ferry et de Victor Hugo. Il refuse d’enseigner la philosophie pour se consacrer aux enfants les plus pauvres : il crée le premier orphelinat laïc, il est défenseur de l’enseignement professionnel obligatoire et du droit de vote des femmes.
Il devient Inspecteur général de l’instruction publique en 1878. En 1890 il enseigne la pédagogie à la Sorbonne puis devient dreyfusard et crée la Ligue française des droits de l’homme qu’il présidera de 1913 à 1926. Il participe à la rédaction du texte de la loi de 1905 et est partisan de la SDN (Société des Nations). Il œuvre pour la paix, notamment pour le rapprochement franco-allemand, et est le plus âgé des prix Nobel de la paix. Il le reçoit en 1927, à l'âge de 86 ans, avec Ludwig Quidde. Il dédie ce prix à ces « fils adoptifs », les instituteurs de France, pour qu’ils travaillent au rapprochement des peuples par l’éducation des enfants.
La foi laïque
L’origine protestante libérale de Ferdinand Buisson n’est pas étrangère à la mise en place de l’école républicaine laïque. Il croit en la possibilité d’une morale laïque. Contrairement à Jules Ferry qui est agnostique, Ferdinand Buisson a une conception de la religion, de la conscience et de l’intériorité adogmatique et aconfessionnelle, il défend la libre pensée en une foi laïque, irréligieuse et progressiste.
Un défenseur de l’humanisme radical
L’école moderne et la notion d’activité sont au centre de sa méthode. La pédagogie moderne de Ferdinand Buisson respecte la spontanéité de l’enfant, sa curiosité et sa participation active au savoir. Il met en place l’orphelinat de Prévost de Cempuis dans l’Oise qui est une innovation pédagogique : pendant 14 ans, avec Paul Robin à sa tête, garçons et filles de 4 à 16 ans vont recevoir une éducation leur donnant un métier, ils contribueront à la vie collective par leur travail.
Le Dictionnaire de pédagogie
« Le Dictionnaire de pédagogie » de Ferdinand Buisson contient plus de 300 auteurs et 2 600 articles. Il comprend un traité de pédagogie théorique et un cours complet d’instruction primaire. L’ouvrage s’achève en 1887 après 10 ans de travail. L’objectif idéologique des lois Ferry est atteint : déconfessionnaliser l’école élémentaire. Les potentialités de l’enfant (le faire accéder à l’abstraction) sont encouragées pour armer sa raison devant l’expansion de la société industrielle. Un inventaire critique de Rabelais, Montaigne, Comenius, Condillac, Rousseau ou Pestalozzi est réalisé sur ce qui existe en Europe et aux Etats-Unis. Liberté, observation, progression graduée, telle est la révolution éducative. « L’avenir du sentiment religieux » contient des conférences et textes de Ferdinand Buisson, lorsqu'il était rapporteur de la loi supprimant l’enseignement congréganiste.
Ensemble:
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4° Nicolas de Condorcet
SA BIBLIOGRAPHIE
Site web de la biographie: http://classiques.uqac.ca/classiques/condorcet/esquisse_tableau_progres_hum/esquisse_intro.html
Condorcet occupe une place à part dans l'histoire de la pensée française. Il est le dernier des « philosophes », le seul qui ait pris une part active à la Révolution.
Il n'a pas conçu de système absolument original, mais il rassemble toutes les théories de ses prédécesseurs. Nous retrouvons chez lui les idées de Voltaire, de Rousseau, de Turgot, d'Helvétius, de Condillac, peu à peu façonnées en un tout harmonieux dont la dernière expression est l'Esquisse, sorte de résumé philosophique du XVIIIe siècle.
Il représente en outre à merveille, sous les principaux aspects, la sensibilité de son temps ; et rien ne saurait mieux expliquer pourquoi, loin de guider les événements, il a été entraîné par eux. Comme tant d'autres, Condorcet a été le jouet et enfin la victime de la Révolution.
Voilà ce qui ressort des études accumulées autour de son œuvre et de sa personne.
Son nom complet
Marie-Jean-Antoine-Nicolas Caritat, marquis de Condorcet
naquit le 17 septembre 1743, à Ribemont en Picardie. Son père, officier de cavalerie, avait épousé Mme de Saint-Félix, jeune veuve d'origine bourgeoise, de santé délicate, fort dévote, mais riche.
L'année même de sa naissance, le père de Condorcet fut tué à Neuf-Brisach. L'enfant, de constitution chétive, fut entouré par sa mère de soins extraordinaires ; jusqu'à huit ans il fut voué au blanc et porta le costume d'une fille. « La tutelle d'une mère aussi tendre, mais aussi timorée, dit M. Cahen, imprima au caractère de l'enfant comme an cachet de féminité. À une délicatesse extrême, à un besoin impérieux d'intimité et d'affection, s'ajoutèrent de l'indécision, une certaine frayeur pour soi-même, une impressionnabilité dangereuse... Il se ressentit toute sa vie, le fait n'est pas douteux, de cette enfance anormale. »
C'était, évidemment, une mauvaise préparation pour la vie de collège. L'oncle de Condorcet, évêque d'Auxerre, confia d'abord l'éducation de son neveu à un précepteur jésuite. Puis l'enfant étudia chez les Jésuites de Reims. En 1758, il entra au collège de Navarre. De ces années d'études, nous ne savons presque rien. Condorcet n'y fait que de rares allusions ; mais il en rapporta la haine des Jésuites, de leurs méthodes ; et Une se fit pas un seul ami. Cela n'est pas surprenant, si l'on songe à sa première éducation. Ces années de collège recouvrent sans doute une période de souffrances intimes.
Condorcet était destiné à la carrière des armes. Contre le désir de sa famille, il préféra les sciences et s'établit à Paris. A l'âge de vingt-deux ans, il présente à l'Académie son Essai sur le calcul intégral, « rempli, nous dit Lagrange, d'idées sublimes et fécondes ». C'est ainsi qu'il devint le protégé et l'ami de d'Alembert, d'Helvétius, de Turgot surtout.
Dès 1769, il travaille à l'Académie des Sciences, et compose les Éloges des académiciens d'avant 1699. En 1773, il est nommé secrétaire-adjoint de cette Académie, et, en 1785, secrétaire perpétuel. En 1774, Turgot, devenu ministre des finances, nomme Condorcet inspecteur général des monnaies. Enfin, en 1782, il entre à l'Académie française.
On ne peut dire avec précision à quel moment Condorcet, renonçant aux mathématiques, s'est consacré aux sciences politiques.
Déjà ses Éloges avaient montré l'intérêt qu'il prenait à des questions en dehors de son sujet habituel. En 1774, dans ses Lettres d'un théologien à l'auteur du dictionnaire des trois siècles, il se révèle polémiste ardent et apôtre de la tolérance. En 1777 il prend part à un concours de l'Académie française et aborde pour la première fois un sujet de morale et de politique dans son Éloge de Michel de l'Hôpital, dont la vie, disait-il, « peut être offerte en exemple à ceux qui, se trouvant placés dans des circonstances difficiles, auraient à choisir entre le repos et le bien public ». La liste chronologique des œuvres de Condorcet montre clairement que, d'assez bonne heure, les sciences mathématiques n'ont pas été son unique préoccupation.
Ses amis, les Encyclopédistes, les Physiocrates, Turgot, Voltaire, ont beaucoup contribué à l'orienter vers les choses sociales. D'autres influences devaient s'exercer dans le même sens : les salons qu'il fréquentait, ceux de Mlle de Lespinasse et de Mme Helvétius, celui de Mme de Condorcet elle-même, que Michelet appelle « le centre naturel de l'Europe pensante ». Dans un tel milieu ses idées politiques se sont affermies et l'ont incité à travailler activement pour le bien public.
Dès 1789, il est membre de la Commune de Paris, et dès lors son œuvre est celle plutôt d'un journaliste que d'un homme de science.
Il contribue surtout à la littérature de combat. Il est rédacteur à la Chronique de Paris, collabore à la Bibliothèque de l'Homme public, à la Bouche de Fer, à d'autres feuilles éphémères où se multiplient les articles d'occasion et se renouvelle la discussion des événements journaliers.
C'est la fin des traités techniques et des ouvrages de longue haleine. Le philosophe fait trop souvent place au polémiste. Mais il étudie les questions politiques au point de vue pratique avec un entier désintéressement. Nous avons ainsi une série d'articles de grande valeur ; toutefois ils n'ont guère aidé à la formation de la constitution républicaine.
L'activité politique de Condorcet fut remarquable pendant toute la durée de la Constituante, bien qu'il n'ait pas été membre de cette Assemblée. Avec Siéyès, il fonda la Société de 1789, centre des nobles d'esprit libéral. Par l'intermédiaire du journal de la Société, il fait tous ses efforts pour diriger l'opinion, cherchant toujours à faciliter la transition du régime despotique au régime de la liberté.
En 1791, il est élu à Paris membre de l'Assemblée législative : c'est le point culminant de sa carrière politique.
Son rôle est vraiment important dans une assemblée en majorité monarchique, où ses mérites de grand seigneur, d'académicien et de démocrate ont toute leur valeur aux yeux des bourgeois libéraux.
Il n'appartient à aucun parti : « Je m'étais lié, écrit-il, dans l'Assemblée nationale, avec un petit nombre d'hommes justes et éclairés, incorruptibles, zélés défenseurs des droits du peuple
. »
Telle sera constamment son attitude politique. Il ne penche ni à droite, ni à gauche, ce qui explique comment il a pu, sous la Convention, partager les opinions des Girondins et cependant donner tout son appui à Danton.
Il fut élu secrétaire, vice-président, puis président de la Législative. Il n'était nullement orateur. Malgré tout, l'Assemblée lui était favorable, écoutait patiemment ses discours, discutait avec respect ses déclarations, ses proclamations.
Suivant les conséquences de sa philosophie, il réclame l'abolition de la religion d'État, répudie l'esprit de conquête et montre que la France entend respecter l'indépendance des peuples, il rédige le fameux rapport sur l'instruction publique ; enfin, l'un des premiers, il prononce le mot de République.
Son rôle lut plus effacé sous la Convention où il fut élu en 1792 par cinq départements et siégea comme député de l'Aisne, son pays natal. Il fut, de prime abord, en opposition avec la majorité de ses collègues lors du procès du roi. Il vota contre l'exécution de Louis XVI. Comme membre du comité de la Constitution, il présenta un rapport que les Jacobins attaquèrent violemment et auquel ils substituèrent un autre projet qui fut voté peu après. Alors Condorcet écrivit un pamphlet pour en appeler au peuple contre l'Assemblée.
Le 8 juillet 1793, il est dénoncé par Chabot et décrété d'arrestation, « comme prévenu de conspiration contre l'unité et l'indivisibilité de la République ». C'est le commencement du drame. Condorcet se réfugie chez Mme Vernet, rue des Fossoyeurs (aujourd'hui, 16, rue Servandoni). Il y reste neuf mois. Là, mis hors la loi, sous la menace de la guillotine, il achève son ouvrage le plus célèbre, l'Esquisse d'un tableau des progrès de l'esprit humain. Mais, redoutant une perquisition et craignant de compromettre son hôtesse, il décide de s'enfuir. Il écrit son testament, ainsi que l'Avis d'un proscrit à sa fille, et, dès le 25 mars 1794, trompant la surveillance de Mme Vernet, il s'élance dans la rue. Il se rend à Fontenag-aux-Roses, pensant y demander asile à ses vieux amis, les Suard, qu'il avait obligés autrefois. Sans doute les Suard se croyaient-ils eux-mêmes menacés, car, après une longue conversation, Condorcet fut éconduit. Réfugié dans les carrières de Montrouge, il y passe la nuit, la journée, la nuit encore ; mais, le 27 mars, mourant de faim, il entre dans un cabaret de Clamart où ses réponses embarrassées et sa miné étrange le font arrêter. Blessé à la jambe, trop faible pour marcher, il est conduit, monté sur un cheval, à Bourg-la-Reine et enfermé dans un cachot.
Le lendemain matin, 28 mars 1794, son geôlier le trouva mort. Selon le rapport de l'officier de santé, Condorcet aurait succombé à une congestion sanguine. D'après une légende, vulgarisée dès 1795, il se serait empoisonné ; mais, comme l'a très suffisamment démontré M. Cahen, ce fait est des plus douteux.
Condorcet a donné lieu à des appréciations aussi diverses que le panégyrique de Diannyère et la critique sévère, voire amère de Sainte-Beuve. D'Alembert dépeint son jeune ami comme « un volcan couvert de neige » ; Turgot l'appelle « un mouton enragé » ; la plupart des biographes font ressortir « la bonté » du philosophe. Tous ces traits n'ont rien d'incompatible. Sous son extérieur « de neige », Condorcet cache une âme ardente qui lui fait parfois perdre toute mesure lorsqu'il attaque une injustice, comme dans ces Lettres d'un théologien contre l'intolérance, qui justifient l'épithète de Turgot et cette remarque de Voltaire : « Fallait-il donc se permettre de publier un ouvrage aussi audacieux, quand on ne commandait pas à deux cent mille soldats ? »
Mlle de Lespinasse nous a laissé le portrait physique et moral de son ami :
« Il a tous les genres de bonté, celle qui fait compatir, secourir, celle qui rend facile et indulgent, celle qui prévient les besoins d'une âme délicate et sensible... Avec cette bonté, il pourrait se passer de sensibilité ; eh bien, il est d'une sensibilité profonde, et ce n'est point une manière de parler. Il est malheureux du malheur de ses amis, Il souffre de leurs maux, et cela est si vrai que son repos et sa santé en sont souvent altérés... Il a le tact le plus sûr et le plus délié pour saisir les ridicules et pour démêler toutes les nuances de la vanité ; il a même une sorte de malignité pour les peindre, qui contraste d'une manière frappante avec cet air de bonté qui ne l'abandonne jamais... Cette âme calme et modérée dans le cours ordinaire de la vie devient ardente et pleine de feu s'il s'agit de défendre les opprimés, ou de défendre ce qui lui est plus cher encore, la liberté des hommes et la vertu des malheureux ; alors son zèle va jusqu'à la passion... »
Il serait facile d'illustrer tous ces traits de caractère au moyen d'exemples tirés des ouvrages de notre philosophe : cette sensibilité nous explique sa carrière politique, et surtout son œuvre de journaliste.
Le portrait tracé par Mlle de Lespinasse a certainement deux faces. On peut d'ailleurs le compléter par la correspondance de Condorcet avec Mme Suard, si bien analysée par M. Doumic. Elle nous fait entrevoir un Condorcet, sensible il est vrai, mais aussi, entier, irritable. « Le « bon » Condorcet, dit Doumic, fut un des hommes les plus haineux qu'il y ait eu dans ces temps de violence et de haine... : tel est l'envers de la sensibilité ». Toutefois, ce côté agressif ne se montre guère que dans les relations de notre philosophe avec Necker, et dans son anticléricalisme. Son attitude envers le célèbre directeur des finances est un exemple frappant de ce que peuvent les haines politiques. Necker, protectionniste convaincu, était l'adversaire naturel de Turgot et des Physiocrates. De là vient la haine de Condorcet qui voyait dans le libre échange une des conditions nécessaires au progrès de l'humanité. Tant il est vrai que les conflits de doctrines mènent à des violences aussi déchaînées que les conflits de sentiments.
L' « anticléricalisme » de Condorcet
Si l'on peut user de ce terme, paraît, de même, avoir une origine plutôt politique que religieuse. L'ami de Voltaire et des Encyclopédistes n'a jamais révélé le fond de sa pensée sur les questions de dogme. Il y touche assez légèrement dans sa Vie de Voltaire. Il n'était certainement pas athée. On peut même croire que, dans le fond de son cœur, il est resté chrétien. Notons aussi qu'il a soutenu le droit de l'Église à l'indemnité lors de la confiscation des biens.
Tout comme le Chancelier de l'Hôpital, dont la vie a été un de ses premiers sujets d'étude, il était apôtre de la tolérance, et, sans demander expressément la séparation de l'Église et de l'État, il ne voit dans leur alliance qu'un danger. Il estimait que les intérêts de l'Église ne concordaient pas nécessairement avec ceux du peuple et de la liberté. D'autre part, les abus du haut clergé, les procès contre les Jansénistes et les Jésuites, les cas de fanatisme assez fréquents, justifient jusqu'à un certain point la violence de ses attaques, conformes à l'esprit du temps, mais qui nous paraissent aujourd'hui un peu excessives.
La sensibilité de notre philosophe se montre sous un meilleur jour quand il prend la défense des opprimés. Une grande part lui revient dans la réhabilitation de La Barre, généralement attribuée à Voltaire seul. Il combattit l'esclavage et en montra l'infamie. Ce fat lui qui rédigea les statuts de la Société des Amis des Noirs.
Son cœur n'est d'ailleurs pas à l'abri de sentiments plus tendres. MI" de Lespinasse dut employer toute son influence et tout son tact pour le sauver d'une Célimène, Mlle d'Ussé. À l'âge de quarante-deux ans, il tomba une fois encore amoureux, et sans remède, d'une jeune fille de vingt-trois ans, Mlle de Grouchy, qu'il épousa en 1786 et qui fut pour lui, en dépit de la médisance, une fidèle compagne.
Une des pages les plus intéressantes de sa vie est celle de ses relations avec Voltaire et Turgot. Il doit sans doute au premier ses idées sur la tolérance, sur la religion ; au second, en grande partie, ses théories sur l'économie politique. Toutefois il garde son indépendance et maintiendra, par exemple, contre Voltaire, le droit du peuple à l'éducation. Ses vies de Voltaire (1787) et de Turgot (1789) sont deux monuments élevés à l'amitié. Son admiration pour ces deux grands hommes est profonde, quelquefois un peu partiale. C'est ainsi qu'il écrit, à propos de Voltaire cette phrase qui n'est pas exempte de quelque naïveté : « Sans faste dans ses vertus, et sans dissimulation dans ses erreurs, dont l'aveu lui échappait avec franchise, mais qu'il ne publiait pas avec orgueil, il a existé peu d'hommes qui aient honoré leur vie par plus de bonnes actions et qui Paient souillée par moins d'hypocrisie. » La Vie de Turgot est surtout précieuse comme résumé des opinions de Condorcet lui-même sur la politique.
L'influence de la sensibilité sur l'œuvre de Condorcet est évidente. Mais la sensibilité n'explique pas tout. Il faut tenir compte du génie de l'homme, qui lui permet de saisir tous les côtés d'une question, de suggérer des remèdes aux abus, de voir, dans l'avenir même, les progrès possibles et les méthodes qu'il faut suivre pour les réaliser.
Sa philosophie forme un système parfaitement net. Elle relève, comme presque toute la pensée française de l'époque révolutionnaire, à la fois du sensualisme de Condillac et du rationalisme cartésien. Les traits essentiels lui paraissent si évidents qu'il se contente de les indiquer en quelques lignes dans son introduction à l'Esquisse ; nous y renvoyons le lecteur. Le sujet n'est même pas approfondi, aussi est-il nécessaire de compléter la théorie pour la rattacher au reste du système.
Les sensations forment le contenu de l'intelligence humaine. Toute la pensée peut se ramener, en dernière analyse, à des sensations. La faculté de les recevoir se développe « par l'action des choses extérieures, c'est-à-dire par la présence de certaines sensations composées dont la constance... est indépendante de l'homme ». Ainsi l'esprit humain n'est pas créateur : il reçoit seulement, et retient, des signes extérieurs. Chaque sensation est accompagnée de plaisir ou de douleur. « L'homme a la faculté, de transformer ces impressions momentanées en sentiments durables, doux ou pénibles. »Ainsi se développe toute la vie affective de l'homme. Enfin, grâce à cette sensibilité combinée avec la faculté de penser, l'homme établit « entre lui et ses semblables des relations d'intérêt et de devoir ».
La raison, et c'est là un des traits essentiels du système, est universelle. Elle est la même partout. Tous les hommes sont identiques en tant qu'êtres capables de former des raisonnements et d'acquérir des idées morales. Il y a des vérités morales, applicables à l'humanité entière, dont la loi est justement fournie par la raison sur laquelle doit être fondée la société.
La raison enseigne à l'homme qu'il a des droits naturels, dérivant de sa nature d'être sensible et raisonnable. Ces droits, antérieurs aux institutions sociales, comprennent la LIBERTÉ et l'ÉGALITÉ, dont le maintien est le seul but de la réunion des hommes en sociétés politiques. Condorcet n'admet donc pas l'idée d'un contrat entre le peuple et les magistrats, ni celle d'une division sociale entre ceux qui gouvernent et ceux qui obéissent. Tous les hommes sont égaux sous le rapport des droits.
De l'effort pour maintenir les droits naturels résultent les droits civils et politiques, et l'art politique lui-même qui définit les différentes formes de liberté : liberté politique, liberté individuelle, liberté de conscience, liberté de la presse.
Condorcet, dans cette énumération, est surtout disciple de Voltaire. Mais, comme le fait remarquer M. Sée, cette théorie a été complétée plus tard sous l'influence de la Révolution américaine, et surtout de son ami Thomas Paine. C'est alors qu'il définit les droits naturels de l'homme
« dans toute leur étendue, ceux de la sûreté, ceux de la propriété, ceux de la liberté, encore si méconnus, ceux de toutes les nations qui osent se vanter d'être libres ».
Le premier principe de l'art social est donc le maintien de l'égalité naturelle qui résulte nécessairement du fait de l'égalité de la raison chez les hommes. C'est le devoir de l'État d'assurer à chaque citoyen la jouissance de ses droits ; l'État doit supprimer toutes les inégalités artificielles qui proviennent de l'organisation sociale actuelle : inégalités de richesse, d'état, d'instruction. L'inégalité de richesse sera supprimée par l'abolition des lois qui favorisent les fortunes privées ; les inégalités d'état, par exemple les inégalités entre patrons et ouvriers, seront au moins adoucies par les assurances pour les vieillards et les veuves. Enfin l'inégalité d'instruction sera détruite par un système d'enseignement public exposé par Condorcet en 1791, dans cinq Mémoires sur l'instruction publique, qui sont peut-être son plus grand titre de gloire.
Il y préconise des réformes si audacieuses qu'elles ne sont point encore toutes réalisées. C'est un traité d'organisation où la psychologie de l'enfant n'est pas en cause ; et, de fait, le point faible du système de Condorcet est le manque d'expérience pratique de son auteur. Mais, comme théoricien, il est supérieur à tous les écrivains du XVIIIe siècle qui se sont occupés du sujet.
Il attribue à l'éducation un pouvoir immense, sans pourtant aller aussi loin qu'Helvétius pour qui l'esprit, la vertu, sont des produits d'une science qui pourrait multiplier à volonté les hommes de génie.
Le système d'éducation de Condorcet est partie intégrante de son économie politique. C'est l'éducation démocratique qui doit supprimer toutes les inégalités sociales et rendre à l'homme sa liberté native. « Nous ferons voir que, par un choix heureux, et des connaissances elles-mêmes et des méthodes de les enseigner, on peut instruire la masse entière d'un peuple de tout ce que chaque homme a besoin de savoir pour l'économie domestique, pour l'administration de ses affaires, pour le libre développement de son industrie et de ses facultés, pour connaître ses droits, les défendre et les exercer ; pour être instruit de ses devoirs ; pour pouvoir les bien remplir ; pour juger ses actions et celles des autres d'après ses propres lumières, et n'être étranger à aucun des sentiments élevés ou délicats qui honorent la nature humaine ; pour ne pas dépendre aveuglément de ceux auxquels il est obligé de confier le soin de ses affaires ou l'exercice de ses droits ; pour être en état de les choisir et de les surveiller ; pour n'être pas la dupe de ces erreurs populaires qui tourmentent la vie de craintes superstitieuses et d'espérances chimériques ; pour se défendre contre les préjugés avec les seules forces de sa raison ; enfin, pour échapper aux prestiges du charlatanisme qui tendrait des pièges à sa fortune, à sa santé, à la liberté de ses opinions et de sa conscience sous prétexte de l'enrichir, de le guérir et de le sauver. » Pour arriver à ces fins, Condorcet veut donner à tous les enfants les mêmes chances de s'instruire. Il admet, contre Helvétius, que « les esprits sont naturellement inégaux » ; il propose donc d'établir un système d'éducation gratuite composée de plusieurs degrés, depuis l'enseignement élémentaire, commun à tous, jusqu'au plus haut, réservé aux étudiants les mieux doués.
La liberté de l'enseignement supérieur doit être complète, et Condorcet cherche à protéger le corps enseignant contre toute ingérence du gouvernement qui doit restreindre son rôle, même dans l'éducation élémentaire, à « répandre les lumières ». Il réclame une absolue liberté de conscience ; il veut qu'on respecte toutes les croyances et toutes les opinions. Aucune religion ne doit être enseignée dans les écoles, pas même « ce qu'on appelle religion naturelle » ; par conséquent, le clergé de toute confession sera exclu. Seule une morale générale sera inscrite au programme. Mais chaque religion pourra être enseignée dans les temples, par ses propres ministres, pendant des heures réservées à cet effet. Les opinions politiques devront être également respectées : un exposé de la constitution aura sa place dans le tableau des leçons, mais exempt de tout esprit de propagande. « Il ne s'agit pas de soumettre chaque génération aux opinions comme à la volonté de celle qui la précède, mais de les éclairer de plus en plus, afin que chacun devienne de plus en plus digne de se gouverner par sa propre raison. »
Une des conséquences naturelles du principe d'égalité est le féminisme. Condorcet a reconnu à la femme tous les droits politiques des hommes, et, en matière d'éducation, il a même préconisé l'école mixte.
La République et le suffrage pour Condorcet
Une autre conséquence est la souveraineté du peuple. Condorcet devait donc considérer la république comme le gouvernement idéal.
Il semble pourtant s'en être tenu longtemps à la théorie de Montesquieu pour qui la république était le gouvernement propre à un petit État. La révolution américaine lui ouvrit les yeux à cet égard. Cependant il resta monarchiste, ou, tout au moins, fidèle au roi, jusqu'à la fuite de Varennes. Il opte pour un gouvernement représentatif, où les pouvoirs du peuple seront garantis.
Il admet donc la représentation par députés, comme Montesquieu ; mais, de plus, il recommande l'appel direct aux électeurs, dans certains cas, sorte de référendum qui s'accorde avec la théorie de Rousseau sur le pouvoir souverain du peuple.
C'est une habile combinaison des deux systèmes. Condorcet a toujours combattu la théorie de la séparation des pouvoirs de l'Esprit des Lois, où il voit une violation directe de l'égalité primitive. Il ne comprend pas l'engouement du temps pour la constitution anglaise. « C'est l'ouvrage du hasard devenu, aux yeux du vulgaire, celui d'une raison profonde » [15]. Comme dit M. Sée, oit attribue à la constitution de l'Angleterre la liberté dont on jouit en ce pays, alors que tout l'honneur en revient à la liberté de la presse et à l'habeas corpus.
L'égalité doit régler non seulement les rapports des individus, mais ceux des peuples. Un des plus grands espoirs de Condorcet est la destruction de l'inégalité entre les nations. Il condamne sévèrement toute oppression d'une nation par une autre, toute violence envers les populations dites sauvages. Il prévoit l'affranchissement des colonies et « ce moment où le soleil n'éclairera plus sur la terre que des hommes libres, ne reconnaissant d'autres maîtres que leur raison>. La destruction de l'inégalité entre les nations aura pour conséquences Ici disparition de l'esprit de conquête et celle de la guerre, l'organisation des tribunaux d'arbitrage et d'une société des nations.
Enfin Condorcet est un précurseur des études les plus modernes, de l'application des mathématiques aux choses sociales, de l'emploi scientifique des courbes et des statistiques. Frappé par l'exemple des progrès de ta physique grâce aux mathématiques, il décide de faire un usage semblable des sciences dans le cas de la morale sociale. C'est une nouvelle science qu'il appelle lui-même « La mathématique sociale>. Il ne doute pas des avantages qui en résulteront pour l'humanité. « La mathématique sociale, écrit-il, peut avoir pour objet les hommes, les choses, ou à la fois les choses et les hommes.
« Elle a les hommes pour objet, lorsqu'elle enseigne à déterminer, à connaître l'ordre de la mortalité dans telle ou telle contrée ; lorsqu'elle calcule les avantages ou les inconvénients d'an mode d'élection. Elle a les choses pour objet, lorsqu'elle évalue les avantages d'une loterie, et qu'elle cherche d'après quels principes doit être déterminé le taux des assurances maritimes. Enfin elle a en même temps l'homme et les choses pour objet, quand elle traite des rentes viagères, des assurances sur la vie... Ainsi la science dont nous traitons ici doit naturellement être précédée par cinq théories mathématiques qui peuvent être développées indépendamment de toute application :
1˚ La théorie des grandeurs susceptibles d'accroissements proportionnels au temps, qui renferme celle des intérêts de l'argent ;
2˚ La théorie des combinaisons ;
3˚ Celle de la méthode de déduire, des faits observés, soit les faits généraux, soit les lois Plus générales encore ;
4˚ La théorie du calcul des probabilités ;
5˚ Enfin, celle des valeurs moyennes. »
L'idée qui couronne l’œuvre de Condorcet, qu'il a développée dans l'Esquisse, qui est restée attachée à son nom, est celle du Progrès. Toutes les théories précédentes la préparent : le sensualisme, la raison universelle, l'égalité surtout, qui, grâce à l'éducation, permet à l'humanité de s'élever sans cesse au point de vue intellectuel et moral. Condorcet est, avant tout, un optimiste.
Dans la pensée de l'auteur, l'Esquisse était une simple introduction à un ouvrage de dimensions encyclopédiques. Il l'appelle lui-même, dans son manuscrit, « Prospectus » d'un tableau historique. Selon M. Cahen, Condorcet a dû avoir un certain nombre de livres à sa disposition dans sa retraite. La composition de cet essai n'en représente pas moins un prodigieux effort de synthèse.
Le plan rappelle celui des ÉPOQUES DE LA NATURE. Condorcet, il est vrai, ne se laisse pas emporter par son sujet : il évite les métaphores et les hyperboles, et son style n'a rien de celui de Buffon. Mais il sait convaincre par sa simplicité même, par le sentiment de profonde conviction, d'honnêteté scientifique et politique que respire chaque ligne de l'Esquisse.
Il n'y a pas lieu de discuter ici les sources de notre philosophe : il cite lui-même de nombreux écrivains français et étrangers, tels que Priestley et Harington, dont les idées s'apparentent plus ou moins aux siennes.
La théorie de l'Idée de Progrès a été développée surtout en France, où Bodin, Descartes, Pascal, Fontenelle, l'abbé de Saint-Pierre l'ont soutenue. Le XVIIe siècle avait conçu l'idée d'un développement historique où l'humanité est en progrès et non en décadence. Le XVIIIe siècle a cru en l'évolution de l'humanité à partir d'un passé barbare vers un avenir de perfection scientifique. Cette thèse est, avant Condorcet, celle de Castellux, de Sébastien Mercier, de Volney même dans ses Ruines ; surtout, celle de Turgot.
Les principes de Condorcet sont les mêmes que ceux de son ami. Il complète l'ébauche de Turgot, en atténue un peu l'esprit chrétien, y ajoute des déductions. Pour la première fois, l'histoire est divisée, non pas en fonction des événements politiques, mais du progrès des connaissances. Comparé à ses prédécesseurs, Condorcet est original, en ce qu'il insiste sur l'avenir et qu'il en prévoit même la direction. Beaucoup de ses prévisions ont été des prophéties. Il a des défauts, dus souvent à l'état des connaissances de son temps : le moyen âge lui est inconnu ; il promet plus qu'il ne peut tenir au point de vue des origines historiques ; sa vision de l'avenir ne se formule pas en lois de développement comme chez Auguste Comte. Mais il a bien vu l'importance de l'histoire ; il a cru surtout que la connaissance de ses lois devait nous donner la clef du progrès de l'humanité : principe de grand avenir qui devait guider tous ceux qui, après lui, ont eu la vision du progrès : Cabanis, les Idéologues, Mme Staël, Guizot, Saint-Simon, Auguste Comte. Il a trouvé son poète en Victor Hugo.
L'œuvre de Condorcet a vieilli sous bien des rapports ; mais l'auteur de l'Esquisse, plus que tout autre, s'en serait félicité : c'est le plus bel argument en faveur de l'idée de Progrès.
O.H. PRIOR.
ENSEMBLE:
À Joigny dans l'Yonne, un hommage sera rendu le 25 octobre à Jean Macé, mais aussi à Jules Ferry, Ferdinand Buisson et Nicolas de Condorcet. Les élèves vont produire sur des toiles un condensé picturale et vraisemblablement des salles de classe seront baptisés
SCHÈMES D'AVANT PROJETS
1° Jean Macé:
Bibliographie:
Source: http://www.lyon.fr/actualite/decouvrir-le-7e/le-bicentenaire-de-la-naissance-de-jean-mace-1815-1894_7.html
Jean Macé (1815-1894)
Militant de l'éducation populaire et précurseur des lois Ferry.
Sur l’ensemble du territoire métropolitain et outre-mer – mais tout particulièrement à Lyon où l’on dénombre pas moins d’une place (Mairie du 7e arrondissement), d’une station de métro (ligne B), de tramway, et d’une gare ferroviaire -, de très nombreux établissements scolaires, bâtiments et voies publiques portent le nom de Jean Macé (1815-1894), pédagogue et enseignant discret, journaliste franc-maçon, élu sénateur républicain à vie, à l’aube de ses soixante-dix ans. A l’occasion du bicentenaire « oublié » de sa naissance, le professeur Pierre Le Blavec de Crac’h, historien, revient sur le parcours atypique d’un militant républicain exemplaire.
Natif de Paris, Jean François Macé voit le jour le 22 août 1815. Issu d’un milieu ouvrier, il suit une brillante scolarité au collège Stanislas de Paris, devient militant républicain au sein de la Garde nationale du 11e arrondissement et travaille, un temps, en tant que journaliste, pour le journal La République.
A la suite du coup d’Etat du 2 décembre 1852 de Louis-Napoléon Bonaparte, il est contraint à l’exil alsacien et devient « professeur de demoiselles ».
Pédagogue et enseignant, il a l’ingénieuse idée d’écrire pour les enfants de petits ouvrages de vulgarisation scientifique (L’arithmétique du grand papa :
histoire de deux petits marchands de pommes ;
L’Histoire d’une bouchée de pain ;
Lettres à une petite fille sur nos organes et nos fonctions, 1861 ;
Contes du Petit-Château, 1862 ;
Le Fils de Giboyer, 1863 ;
Le Génie et la petite ville : conte pour les grands enfants, 1868 ; La grammaire de mademoiselle Lili, 1878), faciles d’accès et qui connaissent un grand succès auprès de leur public.
Par ailleurs, il rédige, en 1862, une série d’articles dans l’Economiste français, hebdomadaire français fondé par Jules Duval (1813-1870).
Le fondateur de la Ligue de l’enseignement
Spiritualiste mais anticlérical convaincu, il milite activement en faveur de l’éducation populaire, œuvre pour l’instruction du plus grand nombre et publie Histoire d'une bibliothèque communale (1863) puis Conseils pour l'établissement des bibliothèques communales (1864).
Il se lie d’amitié avec l’officier Louis-Nathaniel Rossel (futur délégué à la guerre de la Commune de Paris et partisan de l’éducation des classes ouvrières) puis avec Maurice Berteaux (1852-1911), député de Seine-et-Oise ; puis fonde, avec l’éditeur de Jules Verne , Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), Le Magasin d’éducation et de récréation (1864).
Deux ans plus tard, il lance un appel à la constitution d’une Ligue de l’enseignement (1866) dont la mission est de former des citoyens aptes à faire usage, en raison et en conscience, du suffrage universel qui leur avait été attribué en 1848.
Le sénateur républicain et franc-maçon
Maître franc-maçon, tout particulièrement actif aux loges de la Parfaite Harmonie (Mulhouse) et de la Fidélité (Colmar), il influence - à la suite de la défaite de Sedan (1870) - , le Grand Orient de France (GOF) dans un sens patriotique, de chauvinisme et de « revanche » sur l’Empire allemand qui a annexé le nord de la Lorraine et l’Alsace en 1871.
Un an après avoir publié L'avènement du suffrage universel (1879), il est distingué par le grade de chevalier de la Légion d'honneur (4 février 1880) puis élu, trois ans plus tard, sénateur inamovible (1883) au Palais du Luxembourg.
Il meurt à Monthiers (Aisne), le 13 décembre 1894, à l’âge de 79 ans. Après la Seconde Guerre mondiale, ses cendres seront transférées à Beblenheim (près de Colmar, Haut-Rhin, Alsace).
En cette triple rentrée scolaire, universitaire et parlementaire, nombreux sont celles et ceux qui souvent « passent », sans s’arrêter et sans connaître les apports généreux de cet enseignant des Humanités, de ce pédagogue de bonne volonté, de cet homme de bien…
Écrit par Pierre Le Blavec de Crac’h
Professeur et Historien
Sources:
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2° Jules Ferry
SA BIOGRAPHIE
Lien web pour cette biographie: http://www.histoiredumonde.net/Jules-Ferry.html
Jules Francois Camille Ferry, né le 5 avril 1832 à Saint-Dié et mort le 17 mars 1893 à Paris, est un homme politique français.
Jules Ferry est le fils de Charles-Edouard Ferry, avocat, et d’Adèle Jamelot. D’abord élève au collège de Saint-Dié jusqu’en 1846, puis au lycée impérial de Strasbourg (actuellement lycée Fustel de Coulanges), il est ensuite étudiant à la faculté de droit de Paris. Il devient avocat réputé, passionné par la politique. Il est vite spécialisé dans la défense juridique des républicains. Il collabore régulièrement aux journaux suivants : La Presse, Le Courrier de Paris, Le Temps.
Opposant actif au Second Empire, il connaît la notoriété en publiant en 1868 une brochure accusatrice contre le préfet de la Seine « Les comptes fantastiques d’Haussmann ». Il est élu député républicain de la 6e circonscription de Paris en mai 1869.
Homme politique considéré comme un des pères fondateurs de l’identité républicaine en France.
Le parcours républicain
Le 4 septembre 1870, il devient membre du gouvernement de la Défense Nationale. Maire de Paris du 16 novembre 1870 au 18 mars 1871, il eut la charge d’assurer le ravitaillement de la capitale assiégée par l’armée prussienne. Les restrictions alimentaires qu’il fallut imposer lui valent le surnom de « Ferry-Famine ». Pendant l’insurrection de la Commune de Paris, il fuit de la ville dès le premier jour et est un des partisans anticommunards.
Aux élections du 8 février 1871, il se fait élire représentant des Vosges à l’Assemblée nationale et sera réélu député en 1876, siège qu’il conservera jusqu’en 1889.
Il est nommé par Adolphe Thiers ambassadeur à Athènes (1872-1873). De retour, il devient l’un des chefs de l’opposition républicaine jusqu’à l’élection de Jules Grévy à la présidence.
Le Franc-Maçon
Le 8 juillet 1875, les francs-maçons donnent une grande solennité à sa réception par le Grand Orient de France (loge « La Clémente amitié »). Il y est reçu en même temps que Littré et que Grégoire Wyrouboff. Une grande publicité est faite au discours que Littré prononce à cette occasion, et la presse en donne un large écho. Par la suite, Ferry appartiendra à la Loge « Alsace-Lorraine »
Le défenseur de l’école laïque
Nommé ministre de l’Instruction publique du 4 février 1879 au 23 septembre 1880 dans le cabinet Waddington, il attache son nom aux lois scolaires. Ses premières mesures sont :
* collation des grades universitaires retirée à l’enseignement privé (12/03/1880)
* dispersion des congrégations religieuses non autorisées (29/03/1880)
Président du Conseil du 23 septembre 1880 au 10 novembre 1881, il poursuit la mise en place des lois sur l’enseignement :
* gratuité de l’enseignement primaire (16/06/1881)
* extension aux jeunes filles du bénéfice de l’enseignement secondaire d’État (21/12/1881)
De nouveau ministre de l’Instruction du 31 janvier au 29 juillet 1882 (Ministère Freycinet), il continue son œuvre scolaire :
* loi relative à l’obligation et à la laïcité de l’enseignement (28/03/1882). Cette loi est une suite logique de celle portant sur l’obligation scolaire.
* création d’une École Normale féminine à Sèvres et d’une agrégation féminine 9 août 1879
Extrait d’une lettre aux instituteurs
« Monsieur l’Instituteur,
L’année scolaire qui vient de s’ouvrir sera la seconde année d’application de la loi du 28 mars 1882. Je ne veux pas la laisser commencer sans vous adresser personnellement quelques recommandations qui sans doute ne vous paraîtront pas superflues, après la première expérience que vous venez de faire du régime nouveau. Des diverses obligations qu’il vous impose, celle assurément qui vous tient le plus au cœur, celle qui vous apporte le plus lourd surcroît de travail et de souci, c’est la mission qui vous est confiée de donner à vos élèves l’éducation morale et l’instruction civique : vous me saurez gré de répondre à vos préoccupations en essayant de bien fixer le caractère et l’objet de ce nouvel enseignement ; et, pour y mieux réussir, vous me permettrez de me mettre un instant à votre place, afin de vous montrer, par des exemples empruntés au détail même de vos fonctions, comment vous pourrez remplir, à cet égard, tout votre devoir, et rien que votre devoir.
La loi du 28 mars se caractérise par deux dispositions qui se complètent sans se contredire : d’une part, elle met en dehors du programme obligatoire l’enseignement de tout dogme particulier ; d’autre part, elle y place au premier rang l’enseignement moral et civique. L’instruction religieuse appartient aux familles et à l’église, l’instruction morale à l’école. Le législateur n’a donc pas entendu faire une œuvre purement négative. Sans doute il a eu pour premier objet de séparer l’école de l’église, d’assurer la liberté de conscience et des maîtres et des élèves, de distinguer enfin deux domaines trop longtemps confondus : celui des croyances, qui sont personnelles, libres et variables, et celui des connaissances, qui sont communes et indispensables à tous, de l’aveu de tous. Mais il y a autre chose dans la loi du 28 mars : elle affirme la volonté de fonder chez nous une éducation nationale, et de la fonder sur des notions du devoir et du droit que le législateur n’hésite pas à inscrire au nombre des premières vérités que nul ne peut ignorer. Pour cette partie capitale de l’éducation, c’est sur vous, Monsieur, que les pouvoirs publics ont compté. En vous dispensant de l’enseignement religieux, on n’a pas songé à vous décharger de l’enseignement moral : c’eût été vous enlever ce qui fait la dignité de votre profession. Au contraire, il a paru tout naturel que l’instituteur, en même temps qu’il apprend aux enfants à lire et à écrire, leur enseigne aussi ces règles élémentaires de la vie morale qui ne sont pas moins universellement acceptées que celles du langage ou du calcul. [...] »
Le partisan de l’expansion coloniale
Parallèlement, Jules Ferry se montre un partisan actif voire zélé de l’expansion coloniale française : Tunisie dont il obtient le protectorat le 12 mai 1881 par le traité du Bardo, Madagascar, il lance l’explorateur Pierre Savorgnan de Brazza à la conquête du Congo, Tonkin. Ce dernier dossier lui sera fatal lors de sa seconde présidence du Conseil commencée le 21 février 1883. Il s’était d’ailleurs réservé le portefeuille des Affaires étrangères. Il est à noter qu’alors les conservateurs, comme Adolphe Thiers, sont opposés à la colonisation, qu’ils accusent de détourner hors du territoire les investissements, tandis que les progressistes y sont favorables pour des questions idéalistes. Mais la gauche républicaine de Georges Clemenceau y est opposée également parce que les aventures colonialistes détournent l’attention des provinces perdues d’Alsace et de Lorraine. Les positions s’inverseront diamétralement en trois ou quatre générations.
Ayant obtenu d’un vote de la Chambre les crédits nécessaires à la conquête du Tonkin, il provoque une extension du conflit à la Chine. L’annonce de l’évacuation de Lạng Sơn, qui lui vaudra le surnom de "Ferry-Tonkin", déclenche une violente opposition parlementaire et provoque sa chute le 30 mars 1885. Il connaît alors une vague d’impopularité en France.
Extrait des débats du 28 et du 30 juillet 1885
Jules Ferry prononce un discours dont Charles-André Julien a pu dire qu’il était " le premier manifeste impérialiste qui ait été porté à la Tribune. "
Le thème de Ferry
« Il y a un second point, un second ordre d’idées que je dois également aborder (...) : c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question. (...) Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures... [Rumeurs sur plusieurs bancs à l’extrême-gauche.] Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. (...) »
La réponse de Georges Clemenceau, le 30 juillet 1885
« Voilà, en propres termes, la thèse de M. Ferry et l’on voit le gouvernement français exerçant son droit sur les races inférieures en allant guerroyer contre elles et les convertissant de force aux bienfaits de la civilisation. Races supérieures ! Races inférieures ! C’est bientôt dit. Pour ma part, j’en rabats singulièrement depuis que j’ai vu des savants allemands démontrer scientifiquement que la France devait être vaincue dans la guerre franco-allemande, parce que le Français est d’une race inférieure à l’Allemand. Depuis ce temps, je l’avoue, j’y regarde à deux fois avant de me retourner vers un homme et vers une civilisation et de prononcer : homme ou civilisation inférieure ! (...)
C’est le génie de la race française que d’avoir généralisé la théorie du droit et de la justice, d’avoir compris que le problème de la civilisation était d’éliminer la violence des rapports des hommes entre eux dans une même société et de tendre à éliminer la violence, pour un avenir que nous ne connaissons pas, des rapports des nations entre elles. (...) Regardez l’histoire de la conquête de ces peuples que vous dites barbares et vous y verrez la violence, tous les crimes déchaînés, l’oppression, le sang coulant à flots, le faible opprimé, tyrannisé par le vainqueur ! Voilà l’histoire de votre civilisation ! (...) Combien de crimes atroces, effroyables ont été commis au nom de la justice et de la civilisation. Je ne dis rien des vices que l’Européen apporte avec lui : de l’alcool, de l’opium qu’il répand, qu’il impose s’il lui plaît. Et c’est un pareil système que vous essayez de justifier en France dans la patrie des droits de l’Homme !
Je ne comprends pas que nous n’ayons pas été unanimes ici à nous lever d’un seul bond pour protester violemment contre vos paroles. Non, il n’y a pas de droit des nations dites supérieures contre les nations inférieures. Il y a la lutte pour la vie qui est une nécessité fatale, qu’à mesure que nous nous élevons dans la civilisation nous devons contenir dans les limites de la justice et du droit. Mais n’essayons pas de revêtir la violence du nom hypocrite de civilisation. Ne parlons pas de droit, de devoir. La conquête que vous préconisez, c’est l’abus pur et simple de la force que donne la civilisation scientifique sur les civilisations rudimentaires pour s’approprier l’homme, le torturer, en extraire toute la force qui est en lui au profit du prétendu civilisateur. Ce n’est pas le droit, c’en est la négation. Parler à ce propos de civilisation, c’est joindre à la violence l’hypocrisie. »
Notons que le point de vue de Clemenceau est marginal à cette époque ; si les avis diffèrent quant à la colonisation pour des raisons économiques (la colonisation rapporte-elle ou non de l’argent ? Faut-il financer des guerres pour des territoires africains - ou asiatiques ? Ne vaut-il pas mieux investir en France au lieu de gaspiller notre argent chez des étrangers ?), le débat sur la supériorité de la "race" blanche ou sur les droits de l’homme, n’auront lieu que plus tard, après la première guerre mondiale principalement. En 1885, la notion de race n’a pas encore acquis le caractère blasphématoire actuel et les scientifiques ont "réussi" à prouver que l’homme blanc est supérieur aux autres "races". Clemenceau, perspicace, a compris que ces théories servent de prétexte à justifier une politique de pillage contraire aux droits de l’homme.
Peu d’hommes politiques de l’époque, quel que soit leur bord, remettent en question l’idée de supériorité raciale. La droite, illustrée par Thiers, réclame que l’on réserve l’argent français aux français. La gauche se préoccupe davantage de questions humaines, mais critique aussi Jules Ferry sur les points économiques.
Les grands intellectuels de l’époque étaient favorables à la colonisation, permettant (selon eux) de faire avancer les peuples "en retard". Victor Hugo défend la politique de Jules Ferry au nom des droits de l’homme ; cela n’a rien d’un paradoxe si l’on suppose que le blanc est "plus en avance" : il a alors un devoir de civiliser, d’apporter l’évolution aux peuples moins développés, comme jadis les Romains aux Gaulois, exemple cher à Ferry). Hugo insiste sur le fait que la colonisation ne doit être que temporaire.
Voici enfin la partie "économique" de la harangue citée plus haut.Le caractère économique (véritable source du débat), occupe l’extrême majorité des propos de Jules Ferry, le 28 Juillet 1885 :
Le rôle économique de la colonisation selon Ferry
« La concurrence, la loi de l’offre et de la demande, la liberté des échanges, l’influence des spéculations, tout cela rayonne dans un cercle qui s’étend jusqu’aux extrémités du monde. C’est là un problème extrêmement grave. Il est si grave (...) que les gens les moins avisés sont condamnés à déjà prévoir l’époque où ce grand marché de l’Amérique du Sud nous sera disputé et peut-être enlevé par les produits de l’Amérique du Nord. Il faut chercher des débouchés... [Le passage humanitaire cité ci-dessus est extrait de cette partie du discours] Je dis que la politique coloniale de la France, que la politique d’expansion coloniale, celle qui nous a fait aller, sous l’Empire, à Saigon, en Cochinchine, celle qui nous a conduit en Tunisie, celle qui nous a amenés à Madagascar, je dis que cette politique d’expansion coloniale s’est inspirée d’une vérité sur laquelle il faut pourtant appeler un instant votre attention : à savoir qu’une marine comme la nôtre ne peut pas se passer, sur la surface des mers, d’abris solides, de défenses, de centres de ravitaillement. (...) Rayonner sans agir, sans se mêler aux affaires du monde, (...) c’est abdiquer, et, dans un temps plus court que vous ne pouvez le croire, c’est descendre du premier rang au troisième et au quatrième... »
Les revers politiques
Lâché par les radicaux, Jules Ferry échoue pour la désignation du Président de la République le 3 décembre 1887. Une semaine plus tard, il est blessé d’un coup de revolver par un boulangiste du nom d’Aubertin. Aux élections législatives du 22 septembre 1889, il est battu par M. Picot, mais devient sénateur des Vosges en 1891, puis président du Sénat le 24 février 1893.
Lorsqu’il meurt le 17 mars 1893, le gouvernement décide de lui faire des funérailles nationales, mais sa famille refuse car le gouvernement et Clemenceau en particulier ont cherché par tous les moyens à discréditer Ferry. Il est inhumé dans le caveau de sa famille à Saint-Dié.
Sources:
Montage:
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3° FERDINAND BUISSON
SA BIOGRAPHIE
Homme politique français, Ferdinand Buisson est célèbre pour son combat en faveur d'un enseignement laïque à travers la Ligue de l'enseignement. Il a été cofondateur et président de la Ligue des droits de l'Homme. Fonctionnaire, député radical, proche de Jules Ferry, il a créé le mot « laïcité ».
Agrégé de philosophie, jeune professeur il s’exile en Suisse pour ne pas prêter serment à Napoléon III. Il enseigne à l’Académie de Neufchatel. Il participe au Congrès international de la Ligue internationale permanente de la paix et élabore un programme pour « l’abolition de la guerre par l’instruction » aux côtés de Jules Ferry et de Victor Hugo. Il refuse d’enseigner la philosophie pour se consacrer aux enfants les plus pauvres : il crée le premier orphelinat laïc, il est défenseur de l’enseignement professionnel obligatoire et du droit de vote des femmes.
Il devient Inspecteur général de l’instruction publique en 1878. En 1890 il enseigne la pédagogie à la Sorbonne puis devient dreyfusard et crée la Ligue française des droits de l’homme qu’il présidera de 1913 à 1926. Il participe à la rédaction du texte de la loi de 1905 et est partisan de la SDN (Société des Nations). Il œuvre pour la paix, notamment pour le rapprochement franco-allemand, et est le plus âgé des prix Nobel de la paix. Il le reçoit en 1927, à l'âge de 86 ans, avec Ludwig Quidde. Il dédie ce prix à ces « fils adoptifs », les instituteurs de France, pour qu’ils travaillent au rapprochement des peuples par l’éducation des enfants.
La foi laïque
L’origine protestante libérale de Ferdinand Buisson n’est pas étrangère à la mise en place de l’école républicaine laïque. Il croit en la possibilité d’une morale laïque. Contrairement à Jules Ferry qui est agnostique, Ferdinand Buisson a une conception de la religion, de la conscience et de l’intériorité adogmatique et aconfessionnelle, il défend la libre pensée en une foi laïque, irréligieuse et progressiste.
Un défenseur de l’humanisme radical
L’école moderne et la notion d’activité sont au centre de sa méthode. La pédagogie moderne de Ferdinand Buisson respecte la spontanéité de l’enfant, sa curiosité et sa participation active au savoir. Il met en place l’orphelinat de Prévost de Cempuis dans l’Oise qui est une innovation pédagogique : pendant 14 ans, avec Paul Robin à sa tête, garçons et filles de 4 à 16 ans vont recevoir une éducation leur donnant un métier, ils contribueront à la vie collective par leur travail.
Le Dictionnaire de pédagogie
« Le Dictionnaire de pédagogie » de Ferdinand Buisson contient plus de 300 auteurs et 2 600 articles. Il comprend un traité de pédagogie théorique et un cours complet d’instruction primaire. L’ouvrage s’achève en 1887 après 10 ans de travail. L’objectif idéologique des lois Ferry est atteint : déconfessionnaliser l’école élémentaire. Les potentialités de l’enfant (le faire accéder à l’abstraction) sont encouragées pour armer sa raison devant l’expansion de la société industrielle. Un inventaire critique de Rabelais, Montaigne, Comenius, Condillac, Rousseau ou Pestalozzi est réalisé sur ce qui existe en Europe et aux Etats-Unis. Liberté, observation, progression graduée, telle est la révolution éducative. « L’avenir du sentiment religieux » contient des conférences et textes de Ferdinand Buisson, lorsqu'il était rapporteur de la loi supprimant l’enseignement congréganiste.
Ensemble:
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4° Nicolas de Condorcet
SA BIBLIOGRAPHIE
Site web de la biographie: http://classiques.uqac.ca/classiques/condorcet/esquisse_tableau_progres_hum/esquisse_intro.html
Condorcet occupe une place à part dans l'histoire de la pensée française. Il est le dernier des « philosophes », le seul qui ait pris une part active à la Révolution.
Il n'a pas conçu de système absolument original, mais il rassemble toutes les théories de ses prédécesseurs. Nous retrouvons chez lui les idées de Voltaire, de Rousseau, de Turgot, d'Helvétius, de Condillac, peu à peu façonnées en un tout harmonieux dont la dernière expression est l'Esquisse, sorte de résumé philosophique du XVIIIe siècle.
Il représente en outre à merveille, sous les principaux aspects, la sensibilité de son temps ; et rien ne saurait mieux expliquer pourquoi, loin de guider les événements, il a été entraîné par eux. Comme tant d'autres, Condorcet a été le jouet et enfin la victime de la Révolution.
Voilà ce qui ressort des études accumulées autour de son œuvre et de sa personne.
Son nom complet
Marie-Jean-Antoine-Nicolas Caritat, marquis de Condorcet
naquit le 17 septembre 1743, à Ribemont en Picardie. Son père, officier de cavalerie, avait épousé Mme de Saint-Félix, jeune veuve d'origine bourgeoise, de santé délicate, fort dévote, mais riche.
L'année même de sa naissance, le père de Condorcet fut tué à Neuf-Brisach. L'enfant, de constitution chétive, fut entouré par sa mère de soins extraordinaires ; jusqu'à huit ans il fut voué au blanc et porta le costume d'une fille. « La tutelle d'une mère aussi tendre, mais aussi timorée, dit M. Cahen, imprima au caractère de l'enfant comme an cachet de féminité. À une délicatesse extrême, à un besoin impérieux d'intimité et d'affection, s'ajoutèrent de l'indécision, une certaine frayeur pour soi-même, une impressionnabilité dangereuse... Il se ressentit toute sa vie, le fait n'est pas douteux, de cette enfance anormale. »
C'était, évidemment, une mauvaise préparation pour la vie de collège. L'oncle de Condorcet, évêque d'Auxerre, confia d'abord l'éducation de son neveu à un précepteur jésuite. Puis l'enfant étudia chez les Jésuites de Reims. En 1758, il entra au collège de Navarre. De ces années d'études, nous ne savons presque rien. Condorcet n'y fait que de rares allusions ; mais il en rapporta la haine des Jésuites, de leurs méthodes ; et Une se fit pas un seul ami. Cela n'est pas surprenant, si l'on songe à sa première éducation. Ces années de collège recouvrent sans doute une période de souffrances intimes.
Condorcet était destiné à la carrière des armes. Contre le désir de sa famille, il préféra les sciences et s'établit à Paris. A l'âge de vingt-deux ans, il présente à l'Académie son Essai sur le calcul intégral, « rempli, nous dit Lagrange, d'idées sublimes et fécondes ». C'est ainsi qu'il devint le protégé et l'ami de d'Alembert, d'Helvétius, de Turgot surtout.
Dès 1769, il travaille à l'Académie des Sciences, et compose les Éloges des académiciens d'avant 1699. En 1773, il est nommé secrétaire-adjoint de cette Académie, et, en 1785, secrétaire perpétuel. En 1774, Turgot, devenu ministre des finances, nomme Condorcet inspecteur général des monnaies. Enfin, en 1782, il entre à l'Académie française.
On ne peut dire avec précision à quel moment Condorcet, renonçant aux mathématiques, s'est consacré aux sciences politiques.
Déjà ses Éloges avaient montré l'intérêt qu'il prenait à des questions en dehors de son sujet habituel. En 1774, dans ses Lettres d'un théologien à l'auteur du dictionnaire des trois siècles, il se révèle polémiste ardent et apôtre de la tolérance. En 1777 il prend part à un concours de l'Académie française et aborde pour la première fois un sujet de morale et de politique dans son Éloge de Michel de l'Hôpital, dont la vie, disait-il, « peut être offerte en exemple à ceux qui, se trouvant placés dans des circonstances difficiles, auraient à choisir entre le repos et le bien public ». La liste chronologique des œuvres de Condorcet montre clairement que, d'assez bonne heure, les sciences mathématiques n'ont pas été son unique préoccupation.
Ses amis, les Encyclopédistes, les Physiocrates, Turgot, Voltaire, ont beaucoup contribué à l'orienter vers les choses sociales. D'autres influences devaient s'exercer dans le même sens : les salons qu'il fréquentait, ceux de Mlle de Lespinasse et de Mme Helvétius, celui de Mme de Condorcet elle-même, que Michelet appelle « le centre naturel de l'Europe pensante ». Dans un tel milieu ses idées politiques se sont affermies et l'ont incité à travailler activement pour le bien public.
Dès 1789, il est membre de la Commune de Paris, et dès lors son œuvre est celle plutôt d'un journaliste que d'un homme de science.
Il contribue surtout à la littérature de combat. Il est rédacteur à la Chronique de Paris, collabore à la Bibliothèque de l'Homme public, à la Bouche de Fer, à d'autres feuilles éphémères où se multiplient les articles d'occasion et se renouvelle la discussion des événements journaliers.
C'est la fin des traités techniques et des ouvrages de longue haleine. Le philosophe fait trop souvent place au polémiste. Mais il étudie les questions politiques au point de vue pratique avec un entier désintéressement. Nous avons ainsi une série d'articles de grande valeur ; toutefois ils n'ont guère aidé à la formation de la constitution républicaine.
L'activité politique de Condorcet fut remarquable pendant toute la durée de la Constituante, bien qu'il n'ait pas été membre de cette Assemblée. Avec Siéyès, il fonda la Société de 1789, centre des nobles d'esprit libéral. Par l'intermédiaire du journal de la Société, il fait tous ses efforts pour diriger l'opinion, cherchant toujours à faciliter la transition du régime despotique au régime de la liberté.
En 1791, il est élu à Paris membre de l'Assemblée législative : c'est le point culminant de sa carrière politique.
Son rôle est vraiment important dans une assemblée en majorité monarchique, où ses mérites de grand seigneur, d'académicien et de démocrate ont toute leur valeur aux yeux des bourgeois libéraux.
Il n'appartient à aucun parti : « Je m'étais lié, écrit-il, dans l'Assemblée nationale, avec un petit nombre d'hommes justes et éclairés, incorruptibles, zélés défenseurs des droits du peuple
. »
Telle sera constamment son attitude politique. Il ne penche ni à droite, ni à gauche, ce qui explique comment il a pu, sous la Convention, partager les opinions des Girondins et cependant donner tout son appui à Danton.
Il fut élu secrétaire, vice-président, puis président de la Législative. Il n'était nullement orateur. Malgré tout, l'Assemblée lui était favorable, écoutait patiemment ses discours, discutait avec respect ses déclarations, ses proclamations.
Suivant les conséquences de sa philosophie, il réclame l'abolition de la religion d'État, répudie l'esprit de conquête et montre que la France entend respecter l'indépendance des peuples, il rédige le fameux rapport sur l'instruction publique ; enfin, l'un des premiers, il prononce le mot de République.
Son rôle lut plus effacé sous la Convention où il fut élu en 1792 par cinq départements et siégea comme député de l'Aisne, son pays natal. Il fut, de prime abord, en opposition avec la majorité de ses collègues lors du procès du roi. Il vota contre l'exécution de Louis XVI. Comme membre du comité de la Constitution, il présenta un rapport que les Jacobins attaquèrent violemment et auquel ils substituèrent un autre projet qui fut voté peu après. Alors Condorcet écrivit un pamphlet pour en appeler au peuple contre l'Assemblée.
Le 8 juillet 1793, il est dénoncé par Chabot et décrété d'arrestation, « comme prévenu de conspiration contre l'unité et l'indivisibilité de la République ». C'est le commencement du drame. Condorcet se réfugie chez Mme Vernet, rue des Fossoyeurs (aujourd'hui, 16, rue Servandoni). Il y reste neuf mois. Là, mis hors la loi, sous la menace de la guillotine, il achève son ouvrage le plus célèbre, l'Esquisse d'un tableau des progrès de l'esprit humain. Mais, redoutant une perquisition et craignant de compromettre son hôtesse, il décide de s'enfuir. Il écrit son testament, ainsi que l'Avis d'un proscrit à sa fille, et, dès le 25 mars 1794, trompant la surveillance de Mme Vernet, il s'élance dans la rue. Il se rend à Fontenag-aux-Roses, pensant y demander asile à ses vieux amis, les Suard, qu'il avait obligés autrefois. Sans doute les Suard se croyaient-ils eux-mêmes menacés, car, après une longue conversation, Condorcet fut éconduit. Réfugié dans les carrières de Montrouge, il y passe la nuit, la journée, la nuit encore ; mais, le 27 mars, mourant de faim, il entre dans un cabaret de Clamart où ses réponses embarrassées et sa miné étrange le font arrêter. Blessé à la jambe, trop faible pour marcher, il est conduit, monté sur un cheval, à Bourg-la-Reine et enfermé dans un cachot.
Le lendemain matin, 28 mars 1794, son geôlier le trouva mort. Selon le rapport de l'officier de santé, Condorcet aurait succombé à une congestion sanguine. D'après une légende, vulgarisée dès 1795, il se serait empoisonné ; mais, comme l'a très suffisamment démontré M. Cahen, ce fait est des plus douteux.
Condorcet a donné lieu à des appréciations aussi diverses que le panégyrique de Diannyère et la critique sévère, voire amère de Sainte-Beuve. D'Alembert dépeint son jeune ami comme « un volcan couvert de neige » ; Turgot l'appelle « un mouton enragé » ; la plupart des biographes font ressortir « la bonté » du philosophe. Tous ces traits n'ont rien d'incompatible. Sous son extérieur « de neige », Condorcet cache une âme ardente qui lui fait parfois perdre toute mesure lorsqu'il attaque une injustice, comme dans ces Lettres d'un théologien contre l'intolérance, qui justifient l'épithète de Turgot et cette remarque de Voltaire : « Fallait-il donc se permettre de publier un ouvrage aussi audacieux, quand on ne commandait pas à deux cent mille soldats ? »
Mlle de Lespinasse nous a laissé le portrait physique et moral de son ami :
« Il a tous les genres de bonté, celle qui fait compatir, secourir, celle qui rend facile et indulgent, celle qui prévient les besoins d'une âme délicate et sensible... Avec cette bonté, il pourrait se passer de sensibilité ; eh bien, il est d'une sensibilité profonde, et ce n'est point une manière de parler. Il est malheureux du malheur de ses amis, Il souffre de leurs maux, et cela est si vrai que son repos et sa santé en sont souvent altérés... Il a le tact le plus sûr et le plus délié pour saisir les ridicules et pour démêler toutes les nuances de la vanité ; il a même une sorte de malignité pour les peindre, qui contraste d'une manière frappante avec cet air de bonté qui ne l'abandonne jamais... Cette âme calme et modérée dans le cours ordinaire de la vie devient ardente et pleine de feu s'il s'agit de défendre les opprimés, ou de défendre ce qui lui est plus cher encore, la liberté des hommes et la vertu des malheureux ; alors son zèle va jusqu'à la passion... »
Il serait facile d'illustrer tous ces traits de caractère au moyen d'exemples tirés des ouvrages de notre philosophe : cette sensibilité nous explique sa carrière politique, et surtout son œuvre de journaliste.
Le portrait tracé par Mlle de Lespinasse a certainement deux faces. On peut d'ailleurs le compléter par la correspondance de Condorcet avec Mme Suard, si bien analysée par M. Doumic. Elle nous fait entrevoir un Condorcet, sensible il est vrai, mais aussi, entier, irritable. « Le « bon » Condorcet, dit Doumic, fut un des hommes les plus haineux qu'il y ait eu dans ces temps de violence et de haine... : tel est l'envers de la sensibilité ». Toutefois, ce côté agressif ne se montre guère que dans les relations de notre philosophe avec Necker, et dans son anticléricalisme. Son attitude envers le célèbre directeur des finances est un exemple frappant de ce que peuvent les haines politiques. Necker, protectionniste convaincu, était l'adversaire naturel de Turgot et des Physiocrates. De là vient la haine de Condorcet qui voyait dans le libre échange une des conditions nécessaires au progrès de l'humanité. Tant il est vrai que les conflits de doctrines mènent à des violences aussi déchaînées que les conflits de sentiments.
L' « anticléricalisme » de Condorcet
Si l'on peut user de ce terme, paraît, de même, avoir une origine plutôt politique que religieuse. L'ami de Voltaire et des Encyclopédistes n'a jamais révélé le fond de sa pensée sur les questions de dogme. Il y touche assez légèrement dans sa Vie de Voltaire. Il n'était certainement pas athée. On peut même croire que, dans le fond de son cœur, il est resté chrétien. Notons aussi qu'il a soutenu le droit de l'Église à l'indemnité lors de la confiscation des biens.
Tout comme le Chancelier de l'Hôpital, dont la vie a été un de ses premiers sujets d'étude, il était apôtre de la tolérance, et, sans demander expressément la séparation de l'Église et de l'État, il ne voit dans leur alliance qu'un danger. Il estimait que les intérêts de l'Église ne concordaient pas nécessairement avec ceux du peuple et de la liberté. D'autre part, les abus du haut clergé, les procès contre les Jansénistes et les Jésuites, les cas de fanatisme assez fréquents, justifient jusqu'à un certain point la violence de ses attaques, conformes à l'esprit du temps, mais qui nous paraissent aujourd'hui un peu excessives.
La sensibilité de notre philosophe se montre sous un meilleur jour quand il prend la défense des opprimés. Une grande part lui revient dans la réhabilitation de La Barre, généralement attribuée à Voltaire seul. Il combattit l'esclavage et en montra l'infamie. Ce fat lui qui rédigea les statuts de la Société des Amis des Noirs.
Son cœur n'est d'ailleurs pas à l'abri de sentiments plus tendres. MI" de Lespinasse dut employer toute son influence et tout son tact pour le sauver d'une Célimène, Mlle d'Ussé. À l'âge de quarante-deux ans, il tomba une fois encore amoureux, et sans remède, d'une jeune fille de vingt-trois ans, Mlle de Grouchy, qu'il épousa en 1786 et qui fut pour lui, en dépit de la médisance, une fidèle compagne.
Une des pages les plus intéressantes de sa vie est celle de ses relations avec Voltaire et Turgot. Il doit sans doute au premier ses idées sur la tolérance, sur la religion ; au second, en grande partie, ses théories sur l'économie politique. Toutefois il garde son indépendance et maintiendra, par exemple, contre Voltaire, le droit du peuple à l'éducation. Ses vies de Voltaire (1787) et de Turgot (1789) sont deux monuments élevés à l'amitié. Son admiration pour ces deux grands hommes est profonde, quelquefois un peu partiale. C'est ainsi qu'il écrit, à propos de Voltaire cette phrase qui n'est pas exempte de quelque naïveté : « Sans faste dans ses vertus, et sans dissimulation dans ses erreurs, dont l'aveu lui échappait avec franchise, mais qu'il ne publiait pas avec orgueil, il a existé peu d'hommes qui aient honoré leur vie par plus de bonnes actions et qui Paient souillée par moins d'hypocrisie. » La Vie de Turgot est surtout précieuse comme résumé des opinions de Condorcet lui-même sur la politique.
L'influence de la sensibilité sur l'œuvre de Condorcet est évidente. Mais la sensibilité n'explique pas tout. Il faut tenir compte du génie de l'homme, qui lui permet de saisir tous les côtés d'une question, de suggérer des remèdes aux abus, de voir, dans l'avenir même, les progrès possibles et les méthodes qu'il faut suivre pour les réaliser.
Sa philosophie forme un système parfaitement net. Elle relève, comme presque toute la pensée française de l'époque révolutionnaire, à la fois du sensualisme de Condillac et du rationalisme cartésien. Les traits essentiels lui paraissent si évidents qu'il se contente de les indiquer en quelques lignes dans son introduction à l'Esquisse ; nous y renvoyons le lecteur. Le sujet n'est même pas approfondi, aussi est-il nécessaire de compléter la théorie pour la rattacher au reste du système.
Les sensations forment le contenu de l'intelligence humaine. Toute la pensée peut se ramener, en dernière analyse, à des sensations. La faculté de les recevoir se développe « par l'action des choses extérieures, c'est-à-dire par la présence de certaines sensations composées dont la constance... est indépendante de l'homme ». Ainsi l'esprit humain n'est pas créateur : il reçoit seulement, et retient, des signes extérieurs. Chaque sensation est accompagnée de plaisir ou de douleur. « L'homme a la faculté, de transformer ces impressions momentanées en sentiments durables, doux ou pénibles. »Ainsi se développe toute la vie affective de l'homme. Enfin, grâce à cette sensibilité combinée avec la faculté de penser, l'homme établit « entre lui et ses semblables des relations d'intérêt et de devoir ».
La raison, et c'est là un des traits essentiels du système, est universelle. Elle est la même partout. Tous les hommes sont identiques en tant qu'êtres capables de former des raisonnements et d'acquérir des idées morales. Il y a des vérités morales, applicables à l'humanité entière, dont la loi est justement fournie par la raison sur laquelle doit être fondée la société.
La raison enseigne à l'homme qu'il a des droits naturels, dérivant de sa nature d'être sensible et raisonnable. Ces droits, antérieurs aux institutions sociales, comprennent la LIBERTÉ et l'ÉGALITÉ, dont le maintien est le seul but de la réunion des hommes en sociétés politiques. Condorcet n'admet donc pas l'idée d'un contrat entre le peuple et les magistrats, ni celle d'une division sociale entre ceux qui gouvernent et ceux qui obéissent. Tous les hommes sont égaux sous le rapport des droits.
De l'effort pour maintenir les droits naturels résultent les droits civils et politiques, et l'art politique lui-même qui définit les différentes formes de liberté : liberté politique, liberté individuelle, liberté de conscience, liberté de la presse.
Condorcet, dans cette énumération, est surtout disciple de Voltaire. Mais, comme le fait remarquer M. Sée, cette théorie a été complétée plus tard sous l'influence de la Révolution américaine, et surtout de son ami Thomas Paine. C'est alors qu'il définit les droits naturels de l'homme
« dans toute leur étendue, ceux de la sûreté, ceux de la propriété, ceux de la liberté, encore si méconnus, ceux de toutes les nations qui osent se vanter d'être libres ».
Le premier principe de l'art social est donc le maintien de l'égalité naturelle qui résulte nécessairement du fait de l'égalité de la raison chez les hommes. C'est le devoir de l'État d'assurer à chaque citoyen la jouissance de ses droits ; l'État doit supprimer toutes les inégalités artificielles qui proviennent de l'organisation sociale actuelle : inégalités de richesse, d'état, d'instruction. L'inégalité de richesse sera supprimée par l'abolition des lois qui favorisent les fortunes privées ; les inégalités d'état, par exemple les inégalités entre patrons et ouvriers, seront au moins adoucies par les assurances pour les vieillards et les veuves. Enfin l'inégalité d'instruction sera détruite par un système d'enseignement public exposé par Condorcet en 1791, dans cinq Mémoires sur l'instruction publique, qui sont peut-être son plus grand titre de gloire.
Il y préconise des réformes si audacieuses qu'elles ne sont point encore toutes réalisées. C'est un traité d'organisation où la psychologie de l'enfant n'est pas en cause ; et, de fait, le point faible du système de Condorcet est le manque d'expérience pratique de son auteur. Mais, comme théoricien, il est supérieur à tous les écrivains du XVIIIe siècle qui se sont occupés du sujet.
Il attribue à l'éducation un pouvoir immense, sans pourtant aller aussi loin qu'Helvétius pour qui l'esprit, la vertu, sont des produits d'une science qui pourrait multiplier à volonté les hommes de génie.
Le système d'éducation de Condorcet est partie intégrante de son économie politique. C'est l'éducation démocratique qui doit supprimer toutes les inégalités sociales et rendre à l'homme sa liberté native. « Nous ferons voir que, par un choix heureux, et des connaissances elles-mêmes et des méthodes de les enseigner, on peut instruire la masse entière d'un peuple de tout ce que chaque homme a besoin de savoir pour l'économie domestique, pour l'administration de ses affaires, pour le libre développement de son industrie et de ses facultés, pour connaître ses droits, les défendre et les exercer ; pour être instruit de ses devoirs ; pour pouvoir les bien remplir ; pour juger ses actions et celles des autres d'après ses propres lumières, et n'être étranger à aucun des sentiments élevés ou délicats qui honorent la nature humaine ; pour ne pas dépendre aveuglément de ceux auxquels il est obligé de confier le soin de ses affaires ou l'exercice de ses droits ; pour être en état de les choisir et de les surveiller ; pour n'être pas la dupe de ces erreurs populaires qui tourmentent la vie de craintes superstitieuses et d'espérances chimériques ; pour se défendre contre les préjugés avec les seules forces de sa raison ; enfin, pour échapper aux prestiges du charlatanisme qui tendrait des pièges à sa fortune, à sa santé, à la liberté de ses opinions et de sa conscience sous prétexte de l'enrichir, de le guérir et de le sauver. » Pour arriver à ces fins, Condorcet veut donner à tous les enfants les mêmes chances de s'instruire. Il admet, contre Helvétius, que « les esprits sont naturellement inégaux » ; il propose donc d'établir un système d'éducation gratuite composée de plusieurs degrés, depuis l'enseignement élémentaire, commun à tous, jusqu'au plus haut, réservé aux étudiants les mieux doués.
La liberté de l'enseignement supérieur doit être complète, et Condorcet cherche à protéger le corps enseignant contre toute ingérence du gouvernement qui doit restreindre son rôle, même dans l'éducation élémentaire, à « répandre les lumières ». Il réclame une absolue liberté de conscience ; il veut qu'on respecte toutes les croyances et toutes les opinions. Aucune religion ne doit être enseignée dans les écoles, pas même « ce qu'on appelle religion naturelle » ; par conséquent, le clergé de toute confession sera exclu. Seule une morale générale sera inscrite au programme. Mais chaque religion pourra être enseignée dans les temples, par ses propres ministres, pendant des heures réservées à cet effet. Les opinions politiques devront être également respectées : un exposé de la constitution aura sa place dans le tableau des leçons, mais exempt de tout esprit de propagande. « Il ne s'agit pas de soumettre chaque génération aux opinions comme à la volonté de celle qui la précède, mais de les éclairer de plus en plus, afin que chacun devienne de plus en plus digne de se gouverner par sa propre raison. »
Une des conséquences naturelles du principe d'égalité est le féminisme. Condorcet a reconnu à la femme tous les droits politiques des hommes, et, en matière d'éducation, il a même préconisé l'école mixte.
La République et le suffrage pour Condorcet
Une autre conséquence est la souveraineté du peuple. Condorcet devait donc considérer la république comme le gouvernement idéal.
Il semble pourtant s'en être tenu longtemps à la théorie de Montesquieu pour qui la république était le gouvernement propre à un petit État. La révolution américaine lui ouvrit les yeux à cet égard. Cependant il resta monarchiste, ou, tout au moins, fidèle au roi, jusqu'à la fuite de Varennes. Il opte pour un gouvernement représentatif, où les pouvoirs du peuple seront garantis.
Il admet donc la représentation par députés, comme Montesquieu ; mais, de plus, il recommande l'appel direct aux électeurs, dans certains cas, sorte de référendum qui s'accorde avec la théorie de Rousseau sur le pouvoir souverain du peuple.
C'est une habile combinaison des deux systèmes. Condorcet a toujours combattu la théorie de la séparation des pouvoirs de l'Esprit des Lois, où il voit une violation directe de l'égalité primitive. Il ne comprend pas l'engouement du temps pour la constitution anglaise. « C'est l'ouvrage du hasard devenu, aux yeux du vulgaire, celui d'une raison profonde » [15]. Comme dit M. Sée, oit attribue à la constitution de l'Angleterre la liberté dont on jouit en ce pays, alors que tout l'honneur en revient à la liberté de la presse et à l'habeas corpus.
L'égalité doit régler non seulement les rapports des individus, mais ceux des peuples. Un des plus grands espoirs de Condorcet est la destruction de l'inégalité entre les nations. Il condamne sévèrement toute oppression d'une nation par une autre, toute violence envers les populations dites sauvages. Il prévoit l'affranchissement des colonies et « ce moment où le soleil n'éclairera plus sur la terre que des hommes libres, ne reconnaissant d'autres maîtres que leur raison>. La destruction de l'inégalité entre les nations aura pour conséquences Ici disparition de l'esprit de conquête et celle de la guerre, l'organisation des tribunaux d'arbitrage et d'une société des nations.
Enfin Condorcet est un précurseur des études les plus modernes, de l'application des mathématiques aux choses sociales, de l'emploi scientifique des courbes et des statistiques. Frappé par l'exemple des progrès de ta physique grâce aux mathématiques, il décide de faire un usage semblable des sciences dans le cas de la morale sociale. C'est une nouvelle science qu'il appelle lui-même « La mathématique sociale>. Il ne doute pas des avantages qui en résulteront pour l'humanité. « La mathématique sociale, écrit-il, peut avoir pour objet les hommes, les choses, ou à la fois les choses et les hommes.
« Elle a les hommes pour objet, lorsqu'elle enseigne à déterminer, à connaître l'ordre de la mortalité dans telle ou telle contrée ; lorsqu'elle calcule les avantages ou les inconvénients d'an mode d'élection. Elle a les choses pour objet, lorsqu'elle évalue les avantages d'une loterie, et qu'elle cherche d'après quels principes doit être déterminé le taux des assurances maritimes. Enfin elle a en même temps l'homme et les choses pour objet, quand elle traite des rentes viagères, des assurances sur la vie... Ainsi la science dont nous traitons ici doit naturellement être précédée par cinq théories mathématiques qui peuvent être développées indépendamment de toute application :
1˚ La théorie des grandeurs susceptibles d'accroissements proportionnels au temps, qui renferme celle des intérêts de l'argent ;
2˚ La théorie des combinaisons ;
3˚ Celle de la méthode de déduire, des faits observés, soit les faits généraux, soit les lois Plus générales encore ;
4˚ La théorie du calcul des probabilités ;
5˚ Enfin, celle des valeurs moyennes. »
L'idée qui couronne l’œuvre de Condorcet, qu'il a développée dans l'Esquisse, qui est restée attachée à son nom, est celle du Progrès. Toutes les théories précédentes la préparent : le sensualisme, la raison universelle, l'égalité surtout, qui, grâce à l'éducation, permet à l'humanité de s'élever sans cesse au point de vue intellectuel et moral. Condorcet est, avant tout, un optimiste.
Dans la pensée de l'auteur, l'Esquisse était une simple introduction à un ouvrage de dimensions encyclopédiques. Il l'appelle lui-même, dans son manuscrit, « Prospectus » d'un tableau historique. Selon M. Cahen, Condorcet a dû avoir un certain nombre de livres à sa disposition dans sa retraite. La composition de cet essai n'en représente pas moins un prodigieux effort de synthèse.
Le plan rappelle celui des ÉPOQUES DE LA NATURE. Condorcet, il est vrai, ne se laisse pas emporter par son sujet : il évite les métaphores et les hyperboles, et son style n'a rien de celui de Buffon. Mais il sait convaincre par sa simplicité même, par le sentiment de profonde conviction, d'honnêteté scientifique et politique que respire chaque ligne de l'Esquisse.
Il n'y a pas lieu de discuter ici les sources de notre philosophe : il cite lui-même de nombreux écrivains français et étrangers, tels que Priestley et Harington, dont les idées s'apparentent plus ou moins aux siennes.
La théorie de l'Idée de Progrès a été développée surtout en France, où Bodin, Descartes, Pascal, Fontenelle, l'abbé de Saint-Pierre l'ont soutenue. Le XVIIe siècle avait conçu l'idée d'un développement historique où l'humanité est en progrès et non en décadence. Le XVIIIe siècle a cru en l'évolution de l'humanité à partir d'un passé barbare vers un avenir de perfection scientifique. Cette thèse est, avant Condorcet, celle de Castellux, de Sébastien Mercier, de Volney même dans ses Ruines ; surtout, celle de Turgot.
Les principes de Condorcet sont les mêmes que ceux de son ami. Il complète l'ébauche de Turgot, en atténue un peu l'esprit chrétien, y ajoute des déductions. Pour la première fois, l'histoire est divisée, non pas en fonction des événements politiques, mais du progrès des connaissances. Comparé à ses prédécesseurs, Condorcet est original, en ce qu'il insiste sur l'avenir et qu'il en prévoit même la direction. Beaucoup de ses prévisions ont été des prophéties. Il a des défauts, dus souvent à l'état des connaissances de son temps : le moyen âge lui est inconnu ; il promet plus qu'il ne peut tenir au point de vue des origines historiques ; sa vision de l'avenir ne se formule pas en lois de développement comme chez Auguste Comte. Mais il a bien vu l'importance de l'histoire ; il a cru surtout que la connaissance de ses lois devait nous donner la clef du progrès de l'humanité : principe de grand avenir qui devait guider tous ceux qui, après lui, ont eu la vision du progrès : Cabanis, les Idéologues, Mme Staël, Guizot, Saint-Simon, Auguste Comte. Il a trouvé son poète en Victor Hugo.
L'œuvre de Condorcet a vieilli sous bien des rapports ; mais l'auteur de l'Esquisse, plus que tout autre, s'en serait félicité : c'est le plus bel argument en faveur de l'idée de Progrès.
O.H. PRIOR.
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Qu'a-t-il de courant dans l'art
De nous jours et avec l'influence croissante du progrès; certaines manières ou méthodes deviennent archaïques.
Il est possible ainsi de supposer que nous pouvons y produire a la vitesse du web là où il y a naguère trois ou quatre siècles fallait des mois ou des années.
Que cela n'y tienne
Par contre comment il est de s'attendre nous ne pouvons pas y ajouter les memes caractéristiques aux deux époques et leur production.
Un monde de vitesses
Avec le passage des années tout s'accélère et cela influence la culture au points ques très jeunes personnes osent vous parler d'une très grande expérience. Tandis que pour des gens de mon age (je suis a l'automne de ma vie) nous pensons avoir tres peu de connaissances et chaque minute chaque heure nous offre d'avantage de connaissances. Au point que nous messurons le volume monumental de notre ignorance la où la jeunesse crois fermement plutôt disposer de beaucoup de savoir.
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Qu'a-t-il de courant dans l'art
De nous jours et avec l'influence croissante du progrès; certaines manières ou méthodes deviennent archaïques.
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Que cela n'y tienne
Par contre comment il est de s'attendre nous ne pouvons pas y ajouter les memes caractéristiques aux deux époques et leur production.
Un monde de vitesses
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Deux des toiles de mon projet axé JAZZ avec Charlie Parker et Billie Holiday serons aussi en exposition:
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