La GUADELOUPE par EVELYNE GALOU
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La GUADELOUPE par EVELYNE GALOU
GUADELOUPE :
Je viens de lire les interventions de plusieurs personnes dans un forum parmi tant d'autres, je présente à continuation l'intégralité d'un message qui me semble très intéressant :
http://www.lcpan.fr/node/63027/1/1379
Sujet extrait de l'intervention d'une internaute sur le forum de la chaîne de télévision LCP
Par EVELYNE GALOU
Comment stopper l’escalade ?
Lyannaj Kont Pwofitasyon (LKP).
Il ne faudrait surtout pas traduire «pwofitasyon» seulement par PROFITS, mais entendre au le mot d’EXAGÉRATION, et donc PROFITS EXAGÉRÉS.
Pourquoi, Sarkozy qui s’est déplacé tout au long du mois de décembre 2008 dans de nombreux départements pour faire divers «discours», ne s’est-il pas rendu à la Guadeloupe ?
Pourquoi n’a-t-il donné aucun signe aux Guadeloupéens Sarko qui, par la voix de ses ministres et députés (Brice Hortefeux, Dominique Pailler, Yves Chartier, Éric Raoult, Yves Nicolin, etc.) dit qu’il considère les Guadeloupéens comme des ADULTES au contraire de Chirac qui avait une attitude PARTENALISTE et les traitait comme de GRANDS ENFANTS (ce sont les propres termes de Patrick Karam).
Sarko qui dit aussi AIMER les Guadeloupéens.
Toutes ces personnes, et notamment M. Dominique Pailler, disent : «La Gauche méconnaît les problèmes de la Guadeloupe, mais se rend en Guadeloupe pour mettre de l’huile sur le feux…» Ont-ils oublié – ou étaient-ils peut-être hors de la France ?
– que la Gauche a été au pouvoir pendant 15 années et qu’elle avait des ministres de l’Outre-mer, et non des moindres Henri Emmanuelli, Michel Rocard… ?
M. Pailler est d’une inculture considérable pour tenir de tels propos… et avec autant d’assurance. Cela dénote aussi un PROFONDE MÉPRIS de sa part pour les Guadeloupéens.
Ils parlent tous de manière «docte», mais ce sont eux qui ne connaissent rien aux départements de l’Outre-mer, puisque M. Yves Nicolin dit que les problèmes de la Guadeloupe durent depuis 20/30 ans.
C’est faux, archi faux !
Pour rappel, la période post-coloniale, ensuite 1952 (4 morts), puis 1967 (plus de 80 morts), 1987.
En guise de réponse à de justes revendications de la part des travailleurs, l’État leur a toujours envoyé les FORCE DE L’ORDRE…
Pourquoi n’a-t-il donné aucun signe de CET AMOUR aux Guadeloupéens ?
Pourquoi au lieu d’aller en Irak, au moment même où la crise avait atteint son paroxysme, ne s’est—il pas rendu à la Guadeloupe ?
Ce n’est pas la période des PROMESSES NON TENUES et ni celle de la PÊCHE AUX VOIX, c’est clair !
Pourquoi M. Yves Jégo, dès son arrivée à la Guadeloupe, s’est entretenu avec Mme Michaux-Chevry pendant plusieurs heures... ?
Pourquoi tant de mépris DEPUIS SIX LONGTEMPS à l’égard des TRAVAILLEURS ?
Pourquoi Sarkozy parle-t-il de nouvelle gouvernance, alors qu’il n’en n’est rien, se tient-il autant à distance des problèmes de la Guadeloupe PROFONDE ?
Il MANQUE singulièrement DE CŒUR à l’égard des FRANÇAIS, mais aussi à celle des GUADELOUPÉENS.
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Pourquoi le document qui contient les revendications et des propositions des deux parties au conflit – patronat et LKP –, DOCUMENT ANNOTÉ des propres mains d’Yves Jégo, et qu’il devait soumettre au gouvernement pour approbation a-t-il été nié par Jégo ?
Car, en effet, si ce n’était pas une promesse ferme ; il devait revoir le LKP et leur avait fixé un RV le dimanche 8 ainsi qu’au patronat pour un dernier point.
J’ai dans les mains ce document. Il est clair.
Lorsque les représentants du LKP, au premier rang desquels son chef désigné, s’est présenté au RV à l’heure fixée, il leur a été REPONDU que M. Yves Jégo n’allait pas les recevoir, car il était en train de prendre l’avion pour Paris où il avait été rappelé.
Il semblerait que Yves Jégo après discussion le patronat (MEDEF), avait décidé de ne plus être d’accord et exigeait des EXONÉRATIONS DE CHARGES, et donc Jégo est parti sans avertir le LKP de son départ...
Voici le texte qui a donc été lu par le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges : Sur le JT de 19H30 du dimanche 15 février 2009 :
http://www.rfo.fr/v4_player2_jt.php3?ids=1&d=15&m=02&y=2009
Voilà le texte du message ministériel du dimanche 8 février qui est lu par le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges
(texte annoté laissé donc par Yves Jégo au préfet lors de la fuite à Paris) :
DÉBUT DE CITATION :
«Par exemple, L’assurance donnée à toutes les entreprises guadeloupéennes qu’elles ne paieront pas de charges sur les salaires jusqu’à 1,4 du SMIC et même jusqu’à 1,6 pour certains secteurs prioritaires comme le tourisme
Cette garantie devrait permettre d’engager immédiatement une négociation rapide entre employer et salarié pour une augmentation rapide des bas salaires...»
Sur le JT dont le lien est ci-dessus. FIN DE CITATION J’enverrait à M. Arnaud Ardoin sur son adresse électronique le texte annoté par Yves Jégo, car il serait difficile de le transmettre sur ce message. Il est crypté.
http://www.lcpan.fr/node/63027/1/1379
Je viens de lire les interventions de plusieurs personnes dans un forum parmi tant d'autres, je présente à continuation l'intégralité d'un message qui me semble très intéressant :
http://www.lcpan.fr/node/63027/1/1379
Sujet extrait de l'intervention d'une internaute sur le forum de la chaîne de télévision LCP
Par EVELYNE GALOU
Comment stopper l’escalade ?
Lyannaj Kont Pwofitasyon (LKP).
Il ne faudrait surtout pas traduire «pwofitasyon» seulement par PROFITS, mais entendre au le mot d’EXAGÉRATION, et donc PROFITS EXAGÉRÉS.
Pourquoi, Sarkozy qui s’est déplacé tout au long du mois de décembre 2008 dans de nombreux départements pour faire divers «discours», ne s’est-il pas rendu à la Guadeloupe ?
Pourquoi n’a-t-il donné aucun signe aux Guadeloupéens Sarko qui, par la voix de ses ministres et députés (Brice Hortefeux, Dominique Pailler, Yves Chartier, Éric Raoult, Yves Nicolin, etc.) dit qu’il considère les Guadeloupéens comme des ADULTES au contraire de Chirac qui avait une attitude PARTENALISTE et les traitait comme de GRANDS ENFANTS (ce sont les propres termes de Patrick Karam).
Sarko qui dit aussi AIMER les Guadeloupéens.
Toutes ces personnes, et notamment M. Dominique Pailler, disent : «La Gauche méconnaît les problèmes de la Guadeloupe, mais se rend en Guadeloupe pour mettre de l’huile sur le feux…» Ont-ils oublié – ou étaient-ils peut-être hors de la France ?
– que la Gauche a été au pouvoir pendant 15 années et qu’elle avait des ministres de l’Outre-mer, et non des moindres Henri Emmanuelli, Michel Rocard… ?
M. Pailler est d’une inculture considérable pour tenir de tels propos… et avec autant d’assurance. Cela dénote aussi un PROFONDE MÉPRIS de sa part pour les Guadeloupéens.
Ils parlent tous de manière «docte», mais ce sont eux qui ne connaissent rien aux départements de l’Outre-mer, puisque M. Yves Nicolin dit que les problèmes de la Guadeloupe durent depuis 20/30 ans.
C’est faux, archi faux !
Pour rappel, la période post-coloniale, ensuite 1952 (4 morts), puis 1967 (plus de 80 morts), 1987.
En guise de réponse à de justes revendications de la part des travailleurs, l’État leur a toujours envoyé les FORCE DE L’ORDRE…
Pourquoi n’a-t-il donné aucun signe de CET AMOUR aux Guadeloupéens ?
Pourquoi au lieu d’aller en Irak, au moment même où la crise avait atteint son paroxysme, ne s’est—il pas rendu à la Guadeloupe ?
Ce n’est pas la période des PROMESSES NON TENUES et ni celle de la PÊCHE AUX VOIX, c’est clair !
Pourquoi M. Yves Jégo, dès son arrivée à la Guadeloupe, s’est entretenu avec Mme Michaux-Chevry pendant plusieurs heures... ?
Pourquoi tant de mépris DEPUIS SIX LONGTEMPS à l’égard des TRAVAILLEURS ?
Pourquoi Sarkozy parle-t-il de nouvelle gouvernance, alors qu’il n’en n’est rien, se tient-il autant à distance des problèmes de la Guadeloupe PROFONDE ?
Il MANQUE singulièrement DE CŒUR à l’égard des FRANÇAIS, mais aussi à celle des GUADELOUPÉENS.
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Pourquoi le document qui contient les revendications et des propositions des deux parties au conflit – patronat et LKP –, DOCUMENT ANNOTÉ des propres mains d’Yves Jégo, et qu’il devait soumettre au gouvernement pour approbation a-t-il été nié par Jégo ?
Car, en effet, si ce n’était pas une promesse ferme ; il devait revoir le LKP et leur avait fixé un RV le dimanche 8 ainsi qu’au patronat pour un dernier point.
J’ai dans les mains ce document. Il est clair.
Lorsque les représentants du LKP, au premier rang desquels son chef désigné, s’est présenté au RV à l’heure fixée, il leur a été REPONDU que M. Yves Jégo n’allait pas les recevoir, car il était en train de prendre l’avion pour Paris où il avait été rappelé.
Il semblerait que Yves Jégo après discussion le patronat (MEDEF), avait décidé de ne plus être d’accord et exigeait des EXONÉRATIONS DE CHARGES, et donc Jégo est parti sans avertir le LKP de son départ...
Voici le texte qui a donc été lu par le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges : Sur le JT de 19H30 du dimanche 15 février 2009 :
http://www.rfo.fr/v4_player2_jt.php3?ids=1&d=15&m=02&y=2009
Voilà le texte du message ministériel du dimanche 8 février qui est lu par le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges
(texte annoté laissé donc par Yves Jégo au préfet lors de la fuite à Paris) :
DÉBUT DE CITATION :
«Par exemple, L’assurance donnée à toutes les entreprises guadeloupéennes qu’elles ne paieront pas de charges sur les salaires jusqu’à 1,4 du SMIC et même jusqu’à 1,6 pour certains secteurs prioritaires comme le tourisme
Cette garantie devrait permettre d’engager immédiatement une négociation rapide entre employer et salarié pour une augmentation rapide des bas salaires...»
Sur le JT dont le lien est ci-dessus. FIN DE CITATION J’enverrait à M. Arnaud Ardoin sur son adresse électronique le texte annoté par Yves Jégo, car il serait difficile de le transmettre sur ce message. Il est crypté.
http://www.lcpan.fr/node/63027/1/1379
excellente description de la société
Je viens de trouver un texte très complet sur la réalité de la société j'ajouté le lien:
http://lkp-guadeloupe.ning.com/profile/CHATENAYRIVAUDAY
Par Harry DURIMEL, Le 17 février 2009
LETTRE OUVERTE D’UN ELU DES VERTS GUADELOUPE AUX ELUS GUADELOUPEENS
Nous sommes tous à même de prendre la mesure de la profonde crise que traverse la GUADELOUPE. Ce qui explose aujourd’hui résulte de la conjugaison, depuis quelques années, de facteurs d’exclusion, de dépossession et d’injustice. Ma posture privilégiée, de membre du « LYANAJ KONT PWOFITASION », m’a immergé dans la réalité et la sincérité qui animent ceux qui coordonnent ce collectif. Ma position de Conseiller Municipal m’autorise à donner mon éclairage sur les attentes réelles de ce mouvement social. Si la pression est mise sur les élus locaux, ce n’est pas parce que le peuple ne les aime pas, mais parce que le peuple attend de ses élus, qu’ils soient en phase avec ses aspirations et à la hauteur des enjeux de leur mission. C’est autour de la notion de représentativité que nous devons définir le champ et la portée des initiatives que nous, élus, sommes sommés de prendre.
I- DE LA JUSTE COMPREHENSION DU MOUVEMENT SOCIAL
Au-delà des centaines d’euros exigés, légitimement, ici et là, nous devons entendre et comprendre le slogan dominant résumant l’attente du peuple « La Guadloup sé tan nou, la Guadloup sé pa ta yo, yo pé ké fè sa yo vlé a dan péyi en nou ». La réalité quotidienne renvoie le peuple guadeloupéen aux images douloureuses d’un passé, pas si lointain, où des blancs, commettaient contre lui, en toute légalité, les pires « pwofitasions ». Face à cette position de vassalité qui perdure, le peuple reproche à ses élus leur incapacité à le préserver de l’exclusion qu’il subit dans son propre pays, sous forme de discrimination, de dépossession et d’injustice.
1. Exclusion rime avec discrimination La réduction du pouvoir d’achat entraîne les masses populaires vers une paupérisation limite du seuil de pauvreté. Les meilleurs emplois ne sont pas occupés par nous les « de couleur », parce que nous y sommes exclus. Tous les leviers du pouvoir, tant économique, qu’administratif ou judiciaire, sont tenus par des itinérants qui, n’ont même pas le temps de comprendre la Guadeloupe et les Guadeloupéens qu’ils sont déjà mutés ailleurs.
2. Exclusion rime avec dépossession La crise sociale et sociétale majeure, que traverse la Guadeloupe, rappelle l’urgence de la remise en cause des rentes de situation et des positions monopolistiques de certains groupes. Le peuple se sent exclu du droit à l’accession à la terre, à cause de l’explosion des prix du foncier induite par la défiscalisation et une clientèle « hors sol » autrement mieux nantie que le commun des Guadeloupéens. En outre il a le sentiment d’être spolié de ses terres les plus fertiles par leur empoisonnement au chlordécone. Après avoir vu polluer nos sols, nous allons voir polluer notre air avec l’installation d’un incinérateur en pleine agglomération, dont les coûts de construction et d’exploitation exorbitants vont rendre impraticable le PDEDMA récemment approuvé et auquel il n’est, au demeurant, pas conforme. Assisterons nous indifférents à cette nouvelle pollution ? Réagirons-nous à ce nouvel empoisonnement ? Le rétrécissement constant de la surface agricole utile donne aussi un sentiment de dépossession par la perte de notre capacité d’auto-alimentation en raison d’une politique d’aménagement du territoire inadaptée à notre dimension insulaire et archipélagique. Sous prétexte de développement du tourisme, on assiste à la privatisation, de fait, des plus beaux sites du littoral. Dépossession également de notre biodiversité La France grâce à nous peut se targuer, en Europe, d’être au premier rang en la matière. Mais on assiste à des manoeuvres institutionnelles visant à priver les élus locaux de la gestion de cette richesse de notre territoire. Une dépendance énergétique savamment entretenue. Le combat pour des prix abordables de l’essence est une juste revendication, mais la véritable urgence est toute autre. La Guadeloupe dépend, pour vivre, de plus de 95% d'énergies fossiles importées : Pétrole et ses dérivés, Gaz de pétrole liquéfiés et Charbon de terre. Toute aspiration au développement durable passe par trois priorités : L’autosuffisance en Energie propre, L’autosuffisance en Ressources alimentaires Et l'autosuffisance en Eau. Les paramètres environnementaux et climatiques permettent à la Guadeloupe d'atteindre ces objectifs.
II- POURQUOI CETTE DEFIANCE EXPRIMEE DANS LA RUE A L’EGARD DES ELUS LOCAUX ?
La retransmission en direct des négociations a mis à nu les pratiques illicites de la SARA, de grands groupes de la distribution, de l’import-export, et est venue conforter la défiance du peuple vis-à-vis de ses élus. Le citoyen guadeloupéen est constamment mis devant le fait accompli, en l'absence de délibération et de consultation démocratique lors de l'élaboration des décisions politiques. La confiscation du politique par des technocrates de passage, conduit à n'envisager l'action politique que sous l'aspect gestionnaire(efficacité et rentabilité), négligeant l'aspect politique, et la notion d'intérêt public Le constat est sévère mais à la mesure du désenchantement du peuple.
III- AVONS NOUS LES OUTILS LEGISLATIFS ET INSTITUTIONNELS POUR REPONDRE AUX ASPIRATIONS DU PEUPLE GUADELOUPEEN ?
Les mesures de défiscalisation ont essentiellement profité à certaines castes et aux grandes entreprises comme la SARA, CIMENT ANTILLAIS, grosses entreprises du BTP, les banques, les grosses unités hôtelières, les gros contribuables hexagonaux et locaux. Mais ces mesures n'ont pas généré de création d'emplois stables et durables. Il faut, certes, répondre aux revendications immédiates de la population, relatives au pouvoir d’achat: augmentation de salaires, baisse des taxes sur les produits de première nécessité, gel des loyers etc. Mais il faut, à moyen terme, des mesures durables, permettant aux guadeloupéens de prendre en main l'économie guadeloupéenne et d’abolir ainsi définitivement ce système hérité du pacte colonial, dans lequel de grosses entités pratiquent des marges abusives.
Monsieur JEGO est-il prêt à envisager la nationalisation des groupes d'entreprises visées ci-dessus, puis le transfert de leur capital à des coopératives et à une banque d'investissement guadeloupéennes, dont le capital serait détenu par des actionnaires guadeloupéens et dont le contrôle serait assuré respectivement par l'Etat (Trésor Public et Chambre régionale des comptes) et l'IEDOM ? Il y a lieu de s’interroger, à l'échéance de 2010-2012, sur l’adéquation du statut de RUP ou de PTOM, au sein de l’UE? C’est sous cet angle qu’il faut chercher les éléments de réponse à la demande de protection formulée par la population de façon très audible, en ces termes : « La Gwadeloup sé tan nou, la gwadeloup sé pa ta yo. Yo péké fè sa yo vlé adan péyi an nou ». La question d'un changement de statut est implicitement mais réellement posée.
En l’état, seul l’article 74 de la Constitution révisée permet de prendre : « des mesures justifiées par les nécessités locales en faveur de sa population, en matière d’accès à l’emploi, de droit d’établissement pour l’exercice d’une activité professionnelle ou de protection du patrimoine foncier » La victoire du « NON », au référendum du 7 décembre 2003, n’a pas éludé le caractère complexe des liens qui nous incorporent à l’Etat français et à l’Union européenne en tant que RUP (région ultrapériphérique). Il y a nécessité et urgence de réunir les forces vives de la Guadeloupe, c’est- à- dire tous ceux qui, engagés dans les partis, les syndicats, les associations, les mouvements et réseaux civiques, militants, innovateurs ou entrepreneurs, veulent préparer l’avenir.
Un pacte républicain est en cours de refondation entre la Guadeloupe et la France. Et la Guadeloupe a besoin de la plus large mobilisation de ses enfants pour faire face aux effets dévastateurs de la mondialisation libérale couplée avec le désengagement programmé de l’Etat-providence. C’est à nous, guadeloupéens, qu’il appartient de saisir cette occasion historique pour faire traduire en politiques publiques, les aspirations populaires.
Nous devrons franchir au moins quatre étapes:
- Convaincre le gouvernement français de la légitimité du besoin d’émancipation et pas seulement de décentralisation.
- Rechercher, dans le cadre de la Constitution révisée et au-delà, les meilleurs outils et mécanismes juridiques pour parvenir à cette émancipation.
- Elaborer un projet de développement durable pour notre archipel.
Une fois défini, consensuellement, le niveau d’autonomie auquel nous aspirons, il conviendra de choisir nos représentants au sein des instances administratives. L’heure n’est pas aux rivalités entre les hommes ou les partis politiques. L’heure est aujourd’hui à l’Union sacrée, par-delà tous les clivages, pour convaincre l’Etat français que nous sommes un « peuple » et non une simple « population », résidant dans une de ses possessions. Dans tous les projets, toutes les déclarations d’intention et autres manifestes conçus avec soin par les différents partis, groupes ou personnalités, on relève une aspiration explicite à : plus de responsabilité, plus de pouvoir d’agir sur notre destinée sans rupture avec la France et l’Union Européenne.
C’est donc, unanimement, une volonté d’autonomie qui doit s’exprimer au sein de la classe politique comme réponse à la très forte revendication identitaire émanant de la base, face au génocide culturel en cours, face à l’injustice, la discrimination, les abus de toutes sortes en matière de crédit, d’embauche, d’environnement... La traduction institutionnelle de la revendication de responsabilité et de dignité doit être le fruit d’une alliance transversale, tissée par-delà le clivage habituel Droite/Gauche.
Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour franchir un pas décisif vers notre émancipation. Nous pourrions reprendre le « Projet guadeloupéen pour une Nouvelle Collectivité Territoriale de la Guadeloupe » élaboré, par des partis et personnalités de tout bord, économistes, juristes, agriculteurs et personnalités diverses de la société civile, et qui a déjà fait l’objet d’un débat suivi d’un vote, lors des Congrès des 18 juin et 17 décembre 2001.
Aujourd’hui l’heure est grave. Nous les Verts–Guadeloupe, soucieux de rechercher la plus large Union possible face au gouvernement français, nous proposons de mettre en sommeil nos divergences, dans l’attente des confrontations électorales à l’occasion desquelles le pluralisme idéologique retrouvera sa place.
Nous lançons un appel à tous les partis politiques, les syndicats, les associations, les étudiants, et, d’une manière générale, aux forces vives, en vue de constituer un front commun afin que le « Projet Guadeloupéen pour une Nouvelle Collectivité Territoriale » soit réactivé à la plus large majorité, lors d’un tout prochain Congrès à réunir de toute urgence.
Croyez, Madame, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments distingués.
Harry Jawad DURIMEL
http://lkp-guadeloupe.ning.com/profile/CHATENAYRIVAUDAY
Par Harry DURIMEL, Le 17 février 2009
LETTRE OUVERTE D’UN ELU DES VERTS GUADELOUPE AUX ELUS GUADELOUPEENS
Nous sommes tous à même de prendre la mesure de la profonde crise que traverse la GUADELOUPE. Ce qui explose aujourd’hui résulte de la conjugaison, depuis quelques années, de facteurs d’exclusion, de dépossession et d’injustice. Ma posture privilégiée, de membre du « LYANAJ KONT PWOFITASION », m’a immergé dans la réalité et la sincérité qui animent ceux qui coordonnent ce collectif. Ma position de Conseiller Municipal m’autorise à donner mon éclairage sur les attentes réelles de ce mouvement social. Si la pression est mise sur les élus locaux, ce n’est pas parce que le peuple ne les aime pas, mais parce que le peuple attend de ses élus, qu’ils soient en phase avec ses aspirations et à la hauteur des enjeux de leur mission. C’est autour de la notion de représentativité que nous devons définir le champ et la portée des initiatives que nous, élus, sommes sommés de prendre.
I- DE LA JUSTE COMPREHENSION DU MOUVEMENT SOCIAL
Au-delà des centaines d’euros exigés, légitimement, ici et là, nous devons entendre et comprendre le slogan dominant résumant l’attente du peuple « La Guadloup sé tan nou, la Guadloup sé pa ta yo, yo pé ké fè sa yo vlé a dan péyi en nou ». La réalité quotidienne renvoie le peuple guadeloupéen aux images douloureuses d’un passé, pas si lointain, où des blancs, commettaient contre lui, en toute légalité, les pires « pwofitasions ». Face à cette position de vassalité qui perdure, le peuple reproche à ses élus leur incapacité à le préserver de l’exclusion qu’il subit dans son propre pays, sous forme de discrimination, de dépossession et d’injustice.
1. Exclusion rime avec discrimination La réduction du pouvoir d’achat entraîne les masses populaires vers une paupérisation limite du seuil de pauvreté. Les meilleurs emplois ne sont pas occupés par nous les « de couleur », parce que nous y sommes exclus. Tous les leviers du pouvoir, tant économique, qu’administratif ou judiciaire, sont tenus par des itinérants qui, n’ont même pas le temps de comprendre la Guadeloupe et les Guadeloupéens qu’ils sont déjà mutés ailleurs.
2. Exclusion rime avec dépossession La crise sociale et sociétale majeure, que traverse la Guadeloupe, rappelle l’urgence de la remise en cause des rentes de situation et des positions monopolistiques de certains groupes. Le peuple se sent exclu du droit à l’accession à la terre, à cause de l’explosion des prix du foncier induite par la défiscalisation et une clientèle « hors sol » autrement mieux nantie que le commun des Guadeloupéens. En outre il a le sentiment d’être spolié de ses terres les plus fertiles par leur empoisonnement au chlordécone. Après avoir vu polluer nos sols, nous allons voir polluer notre air avec l’installation d’un incinérateur en pleine agglomération, dont les coûts de construction et d’exploitation exorbitants vont rendre impraticable le PDEDMA récemment approuvé et auquel il n’est, au demeurant, pas conforme. Assisterons nous indifférents à cette nouvelle pollution ? Réagirons-nous à ce nouvel empoisonnement ? Le rétrécissement constant de la surface agricole utile donne aussi un sentiment de dépossession par la perte de notre capacité d’auto-alimentation en raison d’une politique d’aménagement du territoire inadaptée à notre dimension insulaire et archipélagique. Sous prétexte de développement du tourisme, on assiste à la privatisation, de fait, des plus beaux sites du littoral. Dépossession également de notre biodiversité La France grâce à nous peut se targuer, en Europe, d’être au premier rang en la matière. Mais on assiste à des manoeuvres institutionnelles visant à priver les élus locaux de la gestion de cette richesse de notre territoire. Une dépendance énergétique savamment entretenue. Le combat pour des prix abordables de l’essence est une juste revendication, mais la véritable urgence est toute autre. La Guadeloupe dépend, pour vivre, de plus de 95% d'énergies fossiles importées : Pétrole et ses dérivés, Gaz de pétrole liquéfiés et Charbon de terre. Toute aspiration au développement durable passe par trois priorités : L’autosuffisance en Energie propre, L’autosuffisance en Ressources alimentaires Et l'autosuffisance en Eau. Les paramètres environnementaux et climatiques permettent à la Guadeloupe d'atteindre ces objectifs.
II- POURQUOI CETTE DEFIANCE EXPRIMEE DANS LA RUE A L’EGARD DES ELUS LOCAUX ?
La retransmission en direct des négociations a mis à nu les pratiques illicites de la SARA, de grands groupes de la distribution, de l’import-export, et est venue conforter la défiance du peuple vis-à-vis de ses élus. Le citoyen guadeloupéen est constamment mis devant le fait accompli, en l'absence de délibération et de consultation démocratique lors de l'élaboration des décisions politiques. La confiscation du politique par des technocrates de passage, conduit à n'envisager l'action politique que sous l'aspect gestionnaire(efficacité et rentabilité), négligeant l'aspect politique, et la notion d'intérêt public Le constat est sévère mais à la mesure du désenchantement du peuple.
III- AVONS NOUS LES OUTILS LEGISLATIFS ET INSTITUTIONNELS POUR REPONDRE AUX ASPIRATIONS DU PEUPLE GUADELOUPEEN ?
Les mesures de défiscalisation ont essentiellement profité à certaines castes et aux grandes entreprises comme la SARA, CIMENT ANTILLAIS, grosses entreprises du BTP, les banques, les grosses unités hôtelières, les gros contribuables hexagonaux et locaux. Mais ces mesures n'ont pas généré de création d'emplois stables et durables. Il faut, certes, répondre aux revendications immédiates de la population, relatives au pouvoir d’achat: augmentation de salaires, baisse des taxes sur les produits de première nécessité, gel des loyers etc. Mais il faut, à moyen terme, des mesures durables, permettant aux guadeloupéens de prendre en main l'économie guadeloupéenne et d’abolir ainsi définitivement ce système hérité du pacte colonial, dans lequel de grosses entités pratiquent des marges abusives.
Monsieur JEGO est-il prêt à envisager la nationalisation des groupes d'entreprises visées ci-dessus, puis le transfert de leur capital à des coopératives et à une banque d'investissement guadeloupéennes, dont le capital serait détenu par des actionnaires guadeloupéens et dont le contrôle serait assuré respectivement par l'Etat (Trésor Public et Chambre régionale des comptes) et l'IEDOM ? Il y a lieu de s’interroger, à l'échéance de 2010-2012, sur l’adéquation du statut de RUP ou de PTOM, au sein de l’UE? C’est sous cet angle qu’il faut chercher les éléments de réponse à la demande de protection formulée par la population de façon très audible, en ces termes : « La Gwadeloup sé tan nou, la gwadeloup sé pa ta yo. Yo péké fè sa yo vlé adan péyi an nou ». La question d'un changement de statut est implicitement mais réellement posée.
En l’état, seul l’article 74 de la Constitution révisée permet de prendre : « des mesures justifiées par les nécessités locales en faveur de sa population, en matière d’accès à l’emploi, de droit d’établissement pour l’exercice d’une activité professionnelle ou de protection du patrimoine foncier » La victoire du « NON », au référendum du 7 décembre 2003, n’a pas éludé le caractère complexe des liens qui nous incorporent à l’Etat français et à l’Union européenne en tant que RUP (région ultrapériphérique). Il y a nécessité et urgence de réunir les forces vives de la Guadeloupe, c’est- à- dire tous ceux qui, engagés dans les partis, les syndicats, les associations, les mouvements et réseaux civiques, militants, innovateurs ou entrepreneurs, veulent préparer l’avenir.
Un pacte républicain est en cours de refondation entre la Guadeloupe et la France. Et la Guadeloupe a besoin de la plus large mobilisation de ses enfants pour faire face aux effets dévastateurs de la mondialisation libérale couplée avec le désengagement programmé de l’Etat-providence. C’est à nous, guadeloupéens, qu’il appartient de saisir cette occasion historique pour faire traduire en politiques publiques, les aspirations populaires.
Nous devrons franchir au moins quatre étapes:
- Convaincre le gouvernement français de la légitimité du besoin d’émancipation et pas seulement de décentralisation.
- Rechercher, dans le cadre de la Constitution révisée et au-delà, les meilleurs outils et mécanismes juridiques pour parvenir à cette émancipation.
- Elaborer un projet de développement durable pour notre archipel.
Une fois défini, consensuellement, le niveau d’autonomie auquel nous aspirons, il conviendra de choisir nos représentants au sein des instances administratives. L’heure n’est pas aux rivalités entre les hommes ou les partis politiques. L’heure est aujourd’hui à l’Union sacrée, par-delà tous les clivages, pour convaincre l’Etat français que nous sommes un « peuple » et non une simple « population », résidant dans une de ses possessions. Dans tous les projets, toutes les déclarations d’intention et autres manifestes conçus avec soin par les différents partis, groupes ou personnalités, on relève une aspiration explicite à : plus de responsabilité, plus de pouvoir d’agir sur notre destinée sans rupture avec la France et l’Union Européenne.
C’est donc, unanimement, une volonté d’autonomie qui doit s’exprimer au sein de la classe politique comme réponse à la très forte revendication identitaire émanant de la base, face au génocide culturel en cours, face à l’injustice, la discrimination, les abus de toutes sortes en matière de crédit, d’embauche, d’environnement... La traduction institutionnelle de la revendication de responsabilité et de dignité doit être le fruit d’une alliance transversale, tissée par-delà le clivage habituel Droite/Gauche.
Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour franchir un pas décisif vers notre émancipation. Nous pourrions reprendre le « Projet guadeloupéen pour une Nouvelle Collectivité Territoriale de la Guadeloupe » élaboré, par des partis et personnalités de tout bord, économistes, juristes, agriculteurs et personnalités diverses de la société civile, et qui a déjà fait l’objet d’un débat suivi d’un vote, lors des Congrès des 18 juin et 17 décembre 2001.
Aujourd’hui l’heure est grave. Nous les Verts–Guadeloupe, soucieux de rechercher la plus large Union possible face au gouvernement français, nous proposons de mettre en sommeil nos divergences, dans l’attente des confrontations électorales à l’occasion desquelles le pluralisme idéologique retrouvera sa place.
Nous lançons un appel à tous les partis politiques, les syndicats, les associations, les étudiants, et, d’une manière générale, aux forces vives, en vue de constituer un front commun afin que le « Projet Guadeloupéen pour une Nouvelle Collectivité Territoriale » soit réactivé à la plus large majorité, lors d’un tout prochain Congrès à réunir de toute urgence.
Croyez, Madame, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments distingués.
Harry Jawad DURIMEL
excellente description de la société
Je viens de trouver un texte très complet sur la réalité de la société j'ajouté le lien:
http://lkp-guadeloupe.ning.com/profile/CHATENAYRIVAUDAY
Par Harry DURIMEL, Le 17 février 2009
LETTRE OUVERTE D’UN ELU DES VERTS GUADELOUPE AUX ELUS GUADELOUPEENS
Nous sommes tous à même de prendre la mesure de la profonde crise que traverse la GUADELOUPE. Ce qui explose aujourd’hui résulte de la conjugaison, depuis quelques années, de facteurs d’exclusion, de dépossession et d’injustice. Ma posture privilégiée, de membre du « LYANAJ KONT PWOFITASION », m’a immergé dans la réalité et la sincérité qui animent ceux qui coordonnent ce collectif. Ma position de Conseiller Municipal m’autorise à donner mon éclairage sur les attentes réelles de ce mouvement social. Si la pression est mise sur les élus locaux, ce n’est pas parce que le peuple ne les aime pas, mais parce que le peuple attend de ses élus, qu’ils soient en phase avec ses aspirations et à la hauteur des enjeux de leur mission. C’est autour de la notion de représentativité que nous devons définir le champ et la portée des initiatives que nous, élus, sommes sommés de prendre.
I- DE LA JUSTE COMPREHENSION DU MOUVEMENT SOCIAL
Au-delà des centaines d’euros exigés, légitimement, ici et là, nous devons entendre et comprendre le slogan dominant résumant l’attente du peuple « La Guadloup sé tan nou, la Guadloup sé pa ta yo, yo pé ké fè sa yo vlé a dan péyi en nou ». La réalité quotidienne renvoie le peuple guadeloupéen aux images douloureuses d’un passé, pas si lointain, où des blancs, commettaient contre lui, en toute légalité, les pires « pwofitasions ». Face à cette position de vassalité qui perdure, le peuple reproche à ses élus leur incapacité à le préserver de l’exclusion qu’il subit dans son propre pays, sous forme de discrimination, de dépossession et d’injustice.
1. Exclusion rime avec discrimination La réduction du pouvoir d’achat entraîne les masses populaires vers une paupérisation limite du seuil de pauvreté. Les meilleurs emplois ne sont pas occupés par nous les « de couleur », parce que nous y sommes exclus. Tous les leviers du pouvoir, tant économique, qu’administratif ou judiciaire, sont tenus par des itinérants qui, n’ont même pas le temps de comprendre la Guadeloupe et les Guadeloupéens qu’ils sont déjà mutés ailleurs.
2. Exclusion rime avec dépossession La crise sociale et sociétale majeure, que traverse la Guadeloupe, rappelle l’urgence de la remise en cause des rentes de situation et des positions monopolistiques de certains groupes. Le peuple se sent exclu du droit à l’accession à la terre, à cause de l’explosion des prix du foncier induite par la défiscalisation et une clientèle « hors sol » autrement mieux nantie que le commun des Guadeloupéens. En outre il a le sentiment d’être spolié de ses terres les plus fertiles par leur empoisonnement au chlordécone. Après avoir vu polluer nos sols, nous allons voir polluer notre air avec l’installation d’un incinérateur en pleine agglomération, dont les coûts de construction et d’exploitation exorbitants vont rendre impraticable le PDEDMA récemment approuvé et auquel il n’est, au demeurant, pas conforme. Assisterons nous indifférents à cette nouvelle pollution ? Réagirons-nous à ce nouvel empoisonnement ? Le rétrécissement constant de la surface agricole utile donne aussi un sentiment de dépossession par la perte de notre capacité d’auto-alimentation en raison d’une politique d’aménagement du territoire inadaptée à notre dimension insulaire et archipélagique. Sous prétexte de développement du tourisme, on assiste à la privatisation, de fait, des plus beaux sites du littoral. Dépossession également de notre biodiversité La France grâce à nous peut se targuer, en Europe, d’être au premier rang en la matière. Mais on assiste à des manoeuvres institutionnelles visant à priver les élus locaux de la gestion de cette richesse de notre territoire. Une dépendance énergétique savamment entretenue. Le combat pour des prix abordables de l’essence est une juste revendication, mais la véritable urgence est toute autre. La Guadeloupe dépend, pour vivre, de plus de 95% d'énergies fossiles importées : Pétrole et ses dérivés, Gaz de pétrole liquéfiés et Charbon de terre. Toute aspiration au développement durable passe par trois priorités : L’autosuffisance en Energie propre, L’autosuffisance en Ressources alimentaires Et l'autosuffisance en Eau. Les paramètres environnementaux et climatiques permettent à la Guadeloupe d'atteindre ces objectifs.
II- POURQUOI CETTE DEFIANCE EXPRIMEE DANS LA RUE A L’EGARD DES ELUS LOCAUX ?
La retransmission en direct des négociations a mis à nu les pratiques illicites de la SARA, de grands groupes de la distribution, de l’import-export, et est venue conforter la défiance du peuple vis-à-vis de ses élus. Le citoyen guadeloupéen est constamment mis devant le fait accompli, en l'absence de délibération et de consultation démocratique lors de l'élaboration des décisions politiques. La confiscation du politique par des technocrates de passage, conduit à n'envisager l'action politique que sous l'aspect gestionnaire(efficacité et rentabilité), négligeant l'aspect politique, et la notion d'intérêt public Le constat est sévère mais à la mesure du désenchantement du peuple.
III- AVONS NOUS LES OUTILS LEGISLATIFS ET INSTITUTIONNELS POUR REPONDRE AUX ASPIRATIONS DU PEUPLE GUADELOUPEEN ?
Les mesures de défiscalisation ont essentiellement profité à certaines castes et aux grandes entreprises comme la SARA, CIMENT ANTILLAIS, grosses entreprises du BTP, les banques, les grosses unités hôtelières, les gros contribuables hexagonaux et locaux. Mais ces mesures n'ont pas généré de création d'emplois stables et durables. Il faut, certes, répondre aux revendications immédiates de la population, relatives au pouvoir d’achat: augmentation de salaires, baisse des taxes sur les produits de première nécessité, gel des loyers etc. Mais il faut, à moyen terme, des mesures durables, permettant aux guadeloupéens de prendre en main l'économie guadeloupéenne et d’abolir ainsi définitivement ce système hérité du pacte colonial, dans lequel de grosses entités pratiquent des marges abusives.
Monsieur JEGO est-il prêt à envisager la nationalisation des groupes d'entreprises visées ci-dessus, puis le transfert de leur capital à des coopératives et à une banque d'investissement guadeloupéennes, dont le capital serait détenu par des actionnaires guadeloupéens et dont le contrôle serait assuré respectivement par l'Etat (Trésor Public et Chambre régionale des comptes) et l'IEDOM ? Il y a lieu de s’interroger, à l'échéance de 2010-2012, sur l’adéquation du statut de RUP ou de PTOM, au sein de l’UE? C’est sous cet angle qu’il faut chercher les éléments de réponse à la demande de protection formulée par la population de façon très audible, en ces termes : « La Gwadeloup sé tan nou, la gwadeloup sé pa ta yo. Yo péké fè sa yo vlé adan péyi an nou ». La question d'un changement de statut est implicitement mais réellement posée.
En l’état, seul l’article 74 de la Constitution révisée permet de prendre : « des mesures justifiées par les nécessités locales en faveur de sa population, en matière d’accès à l’emploi, de droit d’établissement pour l’exercice d’une activité professionnelle ou de protection du patrimoine foncier » La victoire du « NON », au référendum du 7 décembre 2003, n’a pas éludé le caractère complexe des liens qui nous incorporent à l’Etat français et à l’Union européenne en tant que RUP (région ultrapériphérique). Il y a nécessité et urgence de réunir les forces vives de la Guadeloupe, c’est- à- dire tous ceux qui, engagés dans les partis, les syndicats, les associations, les mouvements et réseaux civiques, militants, innovateurs ou entrepreneurs, veulent préparer l’avenir.
Un pacte républicain est en cours de refondation entre la Guadeloupe et la France. Et la Guadeloupe a besoin de la plus large mobilisation de ses enfants pour faire face aux effets dévastateurs de la mondialisation libérale couplée avec le désengagement programmé de l’Etat-providence. C’est à nous, guadeloupéens, qu’il appartient de saisir cette occasion historique pour faire traduire en politiques publiques, les aspirations populaires.
Nous devrons franchir au moins quatre étapes:
- Convaincre le gouvernement français de la légitimité du besoin d’émancipation et pas seulement de décentralisation.
- Rechercher, dans le cadre de la Constitution révisée et au-delà, les meilleurs outils et mécanismes juridiques pour parvenir à cette émancipation.
- Elaborer un projet de développement durable pour notre archipel.
Une fois défini, consensuellement, le niveau d’autonomie auquel nous aspirons, il conviendra de choisir nos représentants au sein des instances administratives. L’heure n’est pas aux rivalités entre les hommes ou les partis politiques. L’heure est aujourd’hui à l’Union sacrée, par-delà tous les clivages, pour convaincre l’Etat français que nous sommes un « peuple » et non une simple « population », résidant dans une de ses possessions. Dans tous les projets, toutes les déclarations d’intention et autres manifestes conçus avec soin par les différents partis, groupes ou personnalités, on relève une aspiration explicite à : plus de responsabilité, plus de pouvoir d’agir sur notre destinée sans rupture avec la France et l’Union Européenne.
C’est donc, unanimement, une volonté d’autonomie qui doit s’exprimer au sein de la classe politique comme réponse à la très forte revendication identitaire émanant de la base, face au génocide culturel en cours, face à l’injustice, la discrimination, les abus de toutes sortes en matière de crédit, d’embauche, d’environnement... La traduction institutionnelle de la revendication de responsabilité et de dignité doit être le fruit d’une alliance transversale, tissée par-delà le clivage habituel Droite/Gauche.
Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour franchir un pas décisif vers notre émancipation. Nous pourrions reprendre le « Projet guadeloupéen pour une Nouvelle Collectivité Territoriale de la Guadeloupe » élaboré, par des partis et personnalités de tout bord, économistes, juristes, agriculteurs et personnalités diverses de la société civile, et qui a déjà fait l’objet d’un débat suivi d’un vote, lors des Congrès des 18 juin et 17 décembre 2001.
Aujourd’hui l’heure est grave. Nous les Verts–Guadeloupe, soucieux de rechercher la plus large Union possible face au gouvernement français, nous proposons de mettre en sommeil nos divergences, dans l’attente des confrontations électorales à l’occasion desquelles le pluralisme idéologique retrouvera sa place.
Nous lançons un appel à tous les partis politiques, les syndicats, les associations, les étudiants, et, d’une manière générale, aux forces vives, en vue de constituer un front commun afin que le « Projet Guadeloupéen pour une Nouvelle Collectivité Territoriale » soit réactivé à la plus large majorité, lors d’un tout prochain Congrès à réunir de toute urgence.
Croyez, Madame, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments distingués.
Harry Jawad DURIMEL
http://lkp-guadeloupe.ning.com/profile/CHATENAYRIVAUDAY
Par Harry DURIMEL, Le 17 février 2009
LETTRE OUVERTE D’UN ELU DES VERTS GUADELOUPE AUX ELUS GUADELOUPEENS
Nous sommes tous à même de prendre la mesure de la profonde crise que traverse la GUADELOUPE. Ce qui explose aujourd’hui résulte de la conjugaison, depuis quelques années, de facteurs d’exclusion, de dépossession et d’injustice. Ma posture privilégiée, de membre du « LYANAJ KONT PWOFITASION », m’a immergé dans la réalité et la sincérité qui animent ceux qui coordonnent ce collectif. Ma position de Conseiller Municipal m’autorise à donner mon éclairage sur les attentes réelles de ce mouvement social. Si la pression est mise sur les élus locaux, ce n’est pas parce que le peuple ne les aime pas, mais parce que le peuple attend de ses élus, qu’ils soient en phase avec ses aspirations et à la hauteur des enjeux de leur mission. C’est autour de la notion de représentativité que nous devons définir le champ et la portée des initiatives que nous, élus, sommes sommés de prendre.
I- DE LA JUSTE COMPREHENSION DU MOUVEMENT SOCIAL
Au-delà des centaines d’euros exigés, légitimement, ici et là, nous devons entendre et comprendre le slogan dominant résumant l’attente du peuple « La Guadloup sé tan nou, la Guadloup sé pa ta yo, yo pé ké fè sa yo vlé a dan péyi en nou ». La réalité quotidienne renvoie le peuple guadeloupéen aux images douloureuses d’un passé, pas si lointain, où des blancs, commettaient contre lui, en toute légalité, les pires « pwofitasions ». Face à cette position de vassalité qui perdure, le peuple reproche à ses élus leur incapacité à le préserver de l’exclusion qu’il subit dans son propre pays, sous forme de discrimination, de dépossession et d’injustice.
1. Exclusion rime avec discrimination La réduction du pouvoir d’achat entraîne les masses populaires vers une paupérisation limite du seuil de pauvreté. Les meilleurs emplois ne sont pas occupés par nous les « de couleur », parce que nous y sommes exclus. Tous les leviers du pouvoir, tant économique, qu’administratif ou judiciaire, sont tenus par des itinérants qui, n’ont même pas le temps de comprendre la Guadeloupe et les Guadeloupéens qu’ils sont déjà mutés ailleurs.
2. Exclusion rime avec dépossession La crise sociale et sociétale majeure, que traverse la Guadeloupe, rappelle l’urgence de la remise en cause des rentes de situation et des positions monopolistiques de certains groupes. Le peuple se sent exclu du droit à l’accession à la terre, à cause de l’explosion des prix du foncier induite par la défiscalisation et une clientèle « hors sol » autrement mieux nantie que le commun des Guadeloupéens. En outre il a le sentiment d’être spolié de ses terres les plus fertiles par leur empoisonnement au chlordécone. Après avoir vu polluer nos sols, nous allons voir polluer notre air avec l’installation d’un incinérateur en pleine agglomération, dont les coûts de construction et d’exploitation exorbitants vont rendre impraticable le PDEDMA récemment approuvé et auquel il n’est, au demeurant, pas conforme. Assisterons nous indifférents à cette nouvelle pollution ? Réagirons-nous à ce nouvel empoisonnement ? Le rétrécissement constant de la surface agricole utile donne aussi un sentiment de dépossession par la perte de notre capacité d’auto-alimentation en raison d’une politique d’aménagement du territoire inadaptée à notre dimension insulaire et archipélagique. Sous prétexte de développement du tourisme, on assiste à la privatisation, de fait, des plus beaux sites du littoral. Dépossession également de notre biodiversité La France grâce à nous peut se targuer, en Europe, d’être au premier rang en la matière. Mais on assiste à des manoeuvres institutionnelles visant à priver les élus locaux de la gestion de cette richesse de notre territoire. Une dépendance énergétique savamment entretenue. Le combat pour des prix abordables de l’essence est une juste revendication, mais la véritable urgence est toute autre. La Guadeloupe dépend, pour vivre, de plus de 95% d'énergies fossiles importées : Pétrole et ses dérivés, Gaz de pétrole liquéfiés et Charbon de terre. Toute aspiration au développement durable passe par trois priorités : L’autosuffisance en Energie propre, L’autosuffisance en Ressources alimentaires Et l'autosuffisance en Eau. Les paramètres environnementaux et climatiques permettent à la Guadeloupe d'atteindre ces objectifs.
II- POURQUOI CETTE DEFIANCE EXPRIMEE DANS LA RUE A L’EGARD DES ELUS LOCAUX ?
La retransmission en direct des négociations a mis à nu les pratiques illicites de la SARA, de grands groupes de la distribution, de l’import-export, et est venue conforter la défiance du peuple vis-à-vis de ses élus. Le citoyen guadeloupéen est constamment mis devant le fait accompli, en l'absence de délibération et de consultation démocratique lors de l'élaboration des décisions politiques. La confiscation du politique par des technocrates de passage, conduit à n'envisager l'action politique que sous l'aspect gestionnaire(efficacité et rentabilité), négligeant l'aspect politique, et la notion d'intérêt public Le constat est sévère mais à la mesure du désenchantement du peuple.
III- AVONS NOUS LES OUTILS LEGISLATIFS ET INSTITUTIONNELS POUR REPONDRE AUX ASPIRATIONS DU PEUPLE GUADELOUPEEN ?
Les mesures de défiscalisation ont essentiellement profité à certaines castes et aux grandes entreprises comme la SARA, CIMENT ANTILLAIS, grosses entreprises du BTP, les banques, les grosses unités hôtelières, les gros contribuables hexagonaux et locaux. Mais ces mesures n'ont pas généré de création d'emplois stables et durables. Il faut, certes, répondre aux revendications immédiates de la population, relatives au pouvoir d’achat: augmentation de salaires, baisse des taxes sur les produits de première nécessité, gel des loyers etc. Mais il faut, à moyen terme, des mesures durables, permettant aux guadeloupéens de prendre en main l'économie guadeloupéenne et d’abolir ainsi définitivement ce système hérité du pacte colonial, dans lequel de grosses entités pratiquent des marges abusives.
Monsieur JEGO est-il prêt à envisager la nationalisation des groupes d'entreprises visées ci-dessus, puis le transfert de leur capital à des coopératives et à une banque d'investissement guadeloupéennes, dont le capital serait détenu par des actionnaires guadeloupéens et dont le contrôle serait assuré respectivement par l'Etat (Trésor Public et Chambre régionale des comptes) et l'IEDOM ? Il y a lieu de s’interroger, à l'échéance de 2010-2012, sur l’adéquation du statut de RUP ou de PTOM, au sein de l’UE? C’est sous cet angle qu’il faut chercher les éléments de réponse à la demande de protection formulée par la population de façon très audible, en ces termes : « La Gwadeloup sé tan nou, la gwadeloup sé pa ta yo. Yo péké fè sa yo vlé adan péyi an nou ». La question d'un changement de statut est implicitement mais réellement posée.
En l’état, seul l’article 74 de la Constitution révisée permet de prendre : « des mesures justifiées par les nécessités locales en faveur de sa population, en matière d’accès à l’emploi, de droit d’établissement pour l’exercice d’une activité professionnelle ou de protection du patrimoine foncier » La victoire du « NON », au référendum du 7 décembre 2003, n’a pas éludé le caractère complexe des liens qui nous incorporent à l’Etat français et à l’Union européenne en tant que RUP (région ultrapériphérique). Il y a nécessité et urgence de réunir les forces vives de la Guadeloupe, c’est- à- dire tous ceux qui, engagés dans les partis, les syndicats, les associations, les mouvements et réseaux civiques, militants, innovateurs ou entrepreneurs, veulent préparer l’avenir.
Un pacte républicain est en cours de refondation entre la Guadeloupe et la France. Et la Guadeloupe a besoin de la plus large mobilisation de ses enfants pour faire face aux effets dévastateurs de la mondialisation libérale couplée avec le désengagement programmé de l’Etat-providence. C’est à nous, guadeloupéens, qu’il appartient de saisir cette occasion historique pour faire traduire en politiques publiques, les aspirations populaires.
Nous devrons franchir au moins quatre étapes:
- Convaincre le gouvernement français de la légitimité du besoin d’émancipation et pas seulement de décentralisation.
- Rechercher, dans le cadre de la Constitution révisée et au-delà, les meilleurs outils et mécanismes juridiques pour parvenir à cette émancipation.
- Elaborer un projet de développement durable pour notre archipel.
Une fois défini, consensuellement, le niveau d’autonomie auquel nous aspirons, il conviendra de choisir nos représentants au sein des instances administratives. L’heure n’est pas aux rivalités entre les hommes ou les partis politiques. L’heure est aujourd’hui à l’Union sacrée, par-delà tous les clivages, pour convaincre l’Etat français que nous sommes un « peuple » et non une simple « population », résidant dans une de ses possessions. Dans tous les projets, toutes les déclarations d’intention et autres manifestes conçus avec soin par les différents partis, groupes ou personnalités, on relève une aspiration explicite à : plus de responsabilité, plus de pouvoir d’agir sur notre destinée sans rupture avec la France et l’Union Européenne.
C’est donc, unanimement, une volonté d’autonomie qui doit s’exprimer au sein de la classe politique comme réponse à la très forte revendication identitaire émanant de la base, face au génocide culturel en cours, face à l’injustice, la discrimination, les abus de toutes sortes en matière de crédit, d’embauche, d’environnement... La traduction institutionnelle de la revendication de responsabilité et de dignité doit être le fruit d’une alliance transversale, tissée par-delà le clivage habituel Droite/Gauche.
Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour franchir un pas décisif vers notre émancipation. Nous pourrions reprendre le « Projet guadeloupéen pour une Nouvelle Collectivité Territoriale de la Guadeloupe » élaboré, par des partis et personnalités de tout bord, économistes, juristes, agriculteurs et personnalités diverses de la société civile, et qui a déjà fait l’objet d’un débat suivi d’un vote, lors des Congrès des 18 juin et 17 décembre 2001.
Aujourd’hui l’heure est grave. Nous les Verts–Guadeloupe, soucieux de rechercher la plus large Union possible face au gouvernement français, nous proposons de mettre en sommeil nos divergences, dans l’attente des confrontations électorales à l’occasion desquelles le pluralisme idéologique retrouvera sa place.
Nous lançons un appel à tous les partis politiques, les syndicats, les associations, les étudiants, et, d’une manière générale, aux forces vives, en vue de constituer un front commun afin que le « Projet Guadeloupéen pour une Nouvelle Collectivité Territoriale » soit réactivé à la plus large majorité, lors d’un tout prochain Congrès à réunir de toute urgence.
Croyez, Madame, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments distingués.
Harry Jawad DURIMEL
Merci du fond du coeur au peuple de la Guadalupe
Soyons concis!
Vu qu'il y a des personnes qui s'évertuent à critiquer les grèves
Vu qu'il y a des personnes qui trouvent que les grèves n'ont pas de sens
Vu qu'il y a des personnes qui trouvent que les syndicats ne servent à rien
vu les événements et le courage du peuple de la Guadalupe
vu l'évolution du phénomène qu'a déclenché la grève général à la Guadalupe
il faut conclure par féliciter sincèrement le peuple de la Guadalupe qu'a su se montrer digne et surtout avoir le courage de montrer au gouvernement, aux autorités et au monde; que le servilisme donc parle Etienne de la Boétie, est nocif aux intérêts des peuples.
Vu qu'il y a des personnes qui s'évertuent à critiquer les grèves
Vu qu'il y a des personnes qui trouvent que les grèves n'ont pas de sens
Vu qu'il y a des personnes qui trouvent que les syndicats ne servent à rien
vu les événements et le courage du peuple de la Guadalupe
vu l'évolution du phénomène qu'a déclenché la grève général à la Guadalupe
il faut conclure par féliciter sincèrement le peuple de la Guadalupe qu'a su se montrer digne et surtout avoir le courage de montrer au gouvernement, aux autorités et au monde; que le servilisme donc parle Etienne de la Boétie, est nocif aux intérêts des peuples.
sarkozy son vraie visage
La politique de Sarkozy à la loupe
Vu les propos de madame la ministre de finances le 4 mars 2009 devant l'hémicycle.
Je me permets de citer, au sujet de la taxe professionnelle :
..."nous avons des pistes pour compenser financièrement les collectivités territoriales, donc deux d'entre elles sont augmenter la TIPP, et augmenter les taxes sur la valeur ajouté"...
Nous (les gueux béotiens et tous ceux avec un revenu qui ne dépasse 1500€ par mois) avons en mémoire, l'augmentation de la redevance télé, des taxes supplémentaires sur la téléphonie mobile et l'Internet qui se répercutent sur tous les citoyens et affectent fondamentalement les moins favorisés.
Il est facile de conclure sans le moindre risque d'erreur :
1.- que le gouvernement suspend le revenu des annonceurs publicitaires de l'audiovisuel public pour endiguer les difficultés des chaînes privées
2.- du coup transfère la charge sur le consommateur. De la même manière qui compte le faire pour la suppression de la Taxe Professionnelle.
Donc
1.- Si je suis patron et propriétaire d'entreprise cela est une très bonne nouvelle.
2.- Si je suis chômeur, ouvrier ou que j'appartiens à 70% des actifs en France à gagner moins de 2500€ mois la nouvelle est moins bonne !
Ce sont des faits avérés et vérifiables, avis aux électeurs pour 2012!
D'autant plus que la politique de relance est obstiné sur une seul des composantes de la loi basique de l'économie : l'offre, en délaissant la demande
Sauf lorsque les syndicats et les collectives comme celui de la Guadalupe imposent la réalité du terrain à un gouvernement autiste et orgueilleux.
Je souhaite que les secrétaires généraux des principales centrales syndicales aient bien pris note.
Car ils ne se prononcent pas avec la véhémence que la situation l'exige, surtout que l'exemple de la Guadalupe doit être plus que souligné !
En fin je me comprends.
De toutes manières les revendications du peuple s'imposent devant, le hold-up de la UMP sur le Sénat et L'Assemblé, qui ne sont plus que des simples pantins à la bote d'une personne.
Et je pesse mes mots,
Des marionnettes ! Alors que leur mission est de défendre les intérêts du peuple, le parlement se trouve à signer à posteriori les lois.
Vu les propos de madame la ministre de finances le 4 mars 2009 devant l'hémicycle.
Je me permets de citer, au sujet de la taxe professionnelle :
..."nous avons des pistes pour compenser financièrement les collectivités territoriales, donc deux d'entre elles sont augmenter la TIPP, et augmenter les taxes sur la valeur ajouté"...
Nous (les gueux béotiens et tous ceux avec un revenu qui ne dépasse 1500€ par mois) avons en mémoire, l'augmentation de la redevance télé, des taxes supplémentaires sur la téléphonie mobile et l'Internet qui se répercutent sur tous les citoyens et affectent fondamentalement les moins favorisés.
Il est facile de conclure sans le moindre risque d'erreur :
1.- que le gouvernement suspend le revenu des annonceurs publicitaires de l'audiovisuel public pour endiguer les difficultés des chaînes privées
2.- du coup transfère la charge sur le consommateur. De la même manière qui compte le faire pour la suppression de la Taxe Professionnelle.
Donc
1.- Si je suis patron et propriétaire d'entreprise cela est une très bonne nouvelle.
2.- Si je suis chômeur, ouvrier ou que j'appartiens à 70% des actifs en France à gagner moins de 2500€ mois la nouvelle est moins bonne !
Ce sont des faits avérés et vérifiables, avis aux électeurs pour 2012!
D'autant plus que la politique de relance est obstiné sur une seul des composantes de la loi basique de l'économie : l'offre, en délaissant la demande
Sauf lorsque les syndicats et les collectives comme celui de la Guadalupe imposent la réalité du terrain à un gouvernement autiste et orgueilleux.
Je souhaite que les secrétaires généraux des principales centrales syndicales aient bien pris note.
Car ils ne se prononcent pas avec la véhémence que la situation l'exige, surtout que l'exemple de la Guadalupe doit être plus que souligné !
En fin je me comprends.
De toutes manières les revendications du peuple s'imposent devant, le hold-up de la UMP sur le Sénat et L'Assemblé, qui ne sont plus que des simples pantins à la bote d'une personne.
Et je pesse mes mots,
Des marionnettes ! Alors que leur mission est de défendre les intérêts du peuple, le parlement se trouve à signer à posteriori les lois.
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